Cohabitation parapente et animaux

Posté en tant qu’invité par did:

Je suis en train de monter un dossier pour avoir l’autorisation de voler en parapente au dessus d’une réserve naturelle normalement interdite de survol. J’aimerai avoir des articles, avis, documents, expériences sur cette cohabitation possible? Cette réserve contient plusieurs mouflons, chamois, et différents rapaces… (à noter que l’on vol au-dessus de ces animaux en dehors de la réserve). Je crois que les Ecrins autorise le survol du parc, qu’en est-il pour les cévennes et les pyrénnées? Merçi didier

Posté en tant qu’invité par alberto:

La limite de survol des réserves naturelles est normalement 300 m (Passy, Sixt, les Contamines, Carlaveyron, Bargy : zone de protection spéciale pour le Gypaète) ou 1000 m (vallon de Bérard, Aiguilles Rouges).
Il est certaine que le survol des chamois et mouflons, aussi lagopédes, tétras, marmottes provoque des mouvements de panique avec les conséquences de blessure, dérochage, perte d’énergie, défaut d’alimentation, etc. Sur les rapaces aussi en passant non loin des falaises donc des nid s notamment…
Dans quelques cas près d’aires de décollage de parapentes très fréquentées et que la population de chamois, par exemple, est importante dans le massif certains ont pu s’habituer, comme certaines marmottes prés des refuges viennent manger à la main, mais ce sont des exceptions et donc ce ne sera pas le cas dans la réserve en question.
Donc logiquement l’autorisation ne devrait pas être donnée car elle en contradiction avec le principe mêm d’une réserve.

Posté en tant qu’invité par gégé:

D’accord avec toi Alberto
Je trouve très grave que quelqu’un puisse poser ce genre de question.
S’il y a des réserves naturelles, c’est justement pour protéger ce qu’il nous reste de nature, d’animaux, d’oiseaux, et de diversité biologique en général.
Il y a quand même plein d’autres endroit ! Donc la question du survol est en soi une imbécilité. On n’est plus dans la réflexion et la responsabilité, mais dans la consommation : c’est beau, donc j’y vais, après moi le déluge !
Après ça, on vient pleurer quand on tue les ours et les loups.
Avec un peu de chance, un chasseur te descendra. Après tout, vous êtes bien au même niveau !

Posté en tant qu’invité par chris:

Je trouve plutot intéligent et respectueux de ce poser la question, pas comme les chasseurs, je trouve drole que l’on emmerde les parapentistes(je n’en suis pas) meme si c’est justifié alors que les chasseurs on tous les droits il me semble qu’il n’y a pas photo quand a leur polution réspective

Posté en tant qu’invité par Fred68:

N’exagerons rien , ce n’est pas un délit de poser cette question.
Je me souviens avoir volé (sur un site officiel de parapente), avec des rapaces à quelques mètres de moi, parce qu’il avait que la que ça montait. Je crois que celui qui avait le plus peur, c’était moi. Normal, ils étaient dans leur milieu, pas moi. J’estime que le parapente, de part sa conception, n’est pas un appareil polluant. Néanmoins, s’il existe des réseves naturelles interdites de survol, c’est qu’il a une bonne raison, et il est légitime de poser la question sans passer pour un égoïste. Cependant, le ciel, c’est comme la montagne, il y a suffisemment de sites officiels de parapente pour se faire plaisir, sans aller empièter en territoire protégé.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Antony:

J’ai encore jamais vu un oiseau se suicider en sautant de son nid au passage de ma voile, par contre au passage d’un hélicop ou d’un mirage, j’y crois plus.
En bref, si il y des réserves, tout le monde devrait les respecter, alors ne montront pas du doigt les parapentistes qui pose des questions !

Posté en tant qu’invité par noé:

Pourquoi critiquer quelqu’un qui pose une question…s’il pose la question c’est que lui au moins il cherche à comprendre alors ne le traitons pas comme s’il avait déja outrepassé la loi. Qu’il ne paye pas pour tout ceux qui font n’importe quoi sans se soucier des autres.

Posté en tant qu’invité par did:

Ok, merçi de vos réponses et de vos réactions. Gégé, t’as du lire le bouquin de N Hulot pour « aprés moi le déluge » c’est trés à la mode en ce moment. Sensible à tous les problémes d’environements, je me suis toujours posé la question sur le label « Réserve Naturelle »; La réserve Naturelle en question est la vallée de Chaudeffour dans le massif du Sancy en Auvergne: Depuis ce label Réserve Naturelle, la petite vallée est devenue 100 fois plus visitée qu’elle ne l’était avant. Les grimpeurs de la dent de la Rancune peuvent témoigner des nombreuses personnes l’été dernier (piétinements, déchets…). Amoureux de la montagne, montagnard et ma fois parapentiste (pas chasseur), je me suis toujours demandé l’impact que je pouvais faire dans ce cas précis du survol de cette vallée. Les nombreux rapaces et ongulés ont agrandis depuis plusieurs années leur espace de vie trop restrain et fréquenté? Je les survol réguliérement et ils sont insensibles aux passages d’un parapente. Mais c’est un coup de gueule trés personnelle sur des exemples précis, ce n’est plus la question maintenant mais: Parc Naturel, Parc Régional, Réserve Naturel, ou mieux Natura 2000, nous aménent-ils pas à des labels tant attendus par les régions soucieuses de relancer le tourisme vert???

Posté en tant qu’invité par stefan:

gégé a écrit:

Avec un peu de chance, un chasseur te descendra. Après tout,
vous êtes bien au même niveau !

Devant tant de connerie, je plane.

Posté en tant qu’invité par Ben38:

Bonjour,

did a écrit:

Je suis en train de monter un dossier pour avoir l’autorisation
de voler en parapente au dessus d’une réserve naturelle
normalement interdite de survol. J’aimerai avoir des articles,
avis, documents, expériences sur cette cohabitation possible?
Cette réserve contient plusieurs mouflons, chamois, et
différents rapaces… (à noter que l’on vol au-dessus de ces
animaux en dehors de la réserve). Je crois que les Ecrins
autorise le survol du parc, qu’en est-il pour les cévennes et
les pyrénnées? Merçi didier

Par experience, il peut y avoir des debuts de mouvements de panique lorsque tu surgis de derriere une arete par exemple, et que tu surprends des animaux. En revanche, quand tu es visible depuis longtemps (survol d’un versant), je n’ai jamais observe de reaction particuliere des chamois et bouquetins, il se foutent royalement de ta presence !

Je veux bien croire, par contre, que le parapente puisse representer un danger durant les periode de nidification de certaines especes. Mais bon, ce n’est pas toute l’annee ni partout en meme temps dans la reserve…

Donc ce n’est pas aberrant de penser que le parapente puisse etre tolere une bonne partie de l’annee s’il prend soin d’eviter certains endroits (en telephonant a la reserve avant chaque vol par exemple). Et ce n’est certainement ni un crime ni une connerie de poser la question !

La convention passee avec le PN des ecrins est un exemple de cohabitation intelligente (je peux t’envoyer ladite convention en prive si tu veux). Mais peut-etre que ce n’est possible que parce que c’est un massif de haute montagne, je ne sais pas ?

Ben a Grenoble
Mon avis n’engage que moi

Posté en tant qu’invité par gégé:

Bon, je suis d’accord : j’ai exagéré, d’autant que la réponse de Did est mesurée. Je vous présente mes excuses.
Ceci dit : s’il a été nécessaire de faire des réserves naturelles et autres refuges pour les animaux et les oiseaux, c’est bien pour quelque chose.
Le dérangement des animaux et oiseaux ne s’arrête pas à ce qu’on voit effectivement : peur, mouvements de panique, etc… par exemple, un oiseau qui constate en hiver qu’il y a du mouvement là où, naturellement, il aurai fait son nid au printemps, ne le fera pas et ira ailleurs. Comment est-ce quantifiable ? C’est impossible. Donc, le randonneur, l’escaladeur, le parapentiste pourra dire, en toute bonne foi : je ne dérange pas, puisqu’il n’y a pas de nid. D’autre part, le dérangement peut être indirect : en volant, marchant, escaladant, roulant, nous « détruisons » ( involontairement sans doute ) un environnement particulier nécessaire aux autres habitants. C’est une atteinte indirecte, mais une atteinte quand même. Et, petit à petit, nous repoussons les limites de leurs territoires.
En résumé, le dérangement, c’est comme un iceberg : on voit la partie emergée, mais pas le reste, et c’est le plus important. D’autant plus que les effets ne sont en général pas immédiats, mais mettent des années à se réveler ( le temps de la nature n’est pas à l’échelle humaine ), alors que les causeurs de troubles sont déjà loin. Dans leur tête, il n’ont rien dérangé, en toute bonne foi. En réalité…
Voilà. La question m’avait parue tellement incongrue que j’ai réagi un peu vite.
Et puis attention aux portes qu’on ouvre : quelle crédibilité pourront avoir ensuite les parapentistes ( ou d’autres amoureux de la nature ) se donnant le droit d’enfreindre les lois ou de trouver des moyens légaux pour avoir des dérogations à ces lois ( en l’occurence : violer une réserve naturelle ) auprès des pouvoirs publics et autres associations ( chasseurs, pratiquants des activités motorisées en pleine nature, etc ) pour contrer des projets néfastes. On leur rétorquera : vous vous permettez d’avoir des dérogations, donc nous aussi.
Attention donc où on met les pieds. On a eu assez de mal ( et on en a encore beaucoup ) pour imposer ces espaces non bétonnés pour ne pas donner le bâton pour se faire battre.
Et en apparté pour Did : non, je n’ai pas lu Nicolas Hulot. « Après moi le déluge » est une expression plus vielle que ça ( elle aurait été prononcée par Mme de Pompadour, donc sous Louis XV ), ce n’est donc pas une question de mode. J’arpente la montagne depuis une quarantaine d’années et c’est l’expression qui, à mon sens, décrit le mieux le comportement de la grande majorité des « consommateurs » d’espace naturels. Mais c’est un autre débat.
Cordialement.

Posté en tant qu’invité par Michel:

gégé,
il n’y pas antinomie entre vol libre et respect de l’environnement, et le dialogue entre la fédé ou les clubs de vol libre et les différentes instances est permanent, l’accent est régulièrement mis sur les zones sensibles, que ce soit pour la pratique purement loisir ou pour l’organisation des compétitions.
lire la charte environnement de la FFVL par exemple
http://www.ffvl.fr/FFVL/Commission_Sites/charte_environnement.html

garde ton énergie pour des activités bien plus nuisibles, quads, motos « vertes » et autres 4*4, dont il y a des adeptes même ici (un comble)

A+

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Ben38 a écrit:

Par experience, il peut y avoir des debuts de mouvements de
panique lorsque tu surgis de derriere une arete par exemple, et
que tu surprends des animaux. En revanche, quand tu es visible
depuis longtemps (survol d’un versant), je n’ai jamais observe
de reaction particuliere des chamois et bouquetins, il se
foutent royalement de ta presence !

Ca correspond bien à mon expérience aussi, tant de voleur que de piéton…
Des fois j’ai du mal à distinguer les 2 du point de vue des réactions de la faune, ce qui me fait une certaine incompréhension de voir des espaces surfréquentés par les piétons interdits aux VTT ou aux parapentes (Aiguilles Rouges vers le Brévent, le Dérochoir et Moede, grands axes du PNVanoise…).

Quant aux exemples, on trouve aussi l’aigle de Bonelli qui est allé nicher juste sous le déco de la Sainte-Victoire pour sa première reproduction, la colonie de faucons crécerellettes du briançonnais à côté des voies d’escalade (St Pancrace? oupse je sais plus) : pas forcément dans le sens qu’on croit.

La convention passee avec le PN des ecrins est un exemple de
cohabitation intelligente (je peux t’envoyer ladite convention
en prive si tu veux).

Pour résumer, ça définit des interdictions seulement sur certaines zones et certaines périodes, ça me semble beaucoup plus intelligent (et donc plus facile à faire respecter!) qu’un « Niet » global.
Un bon modèle de réglementation d’espaces naturels.

On peut aussi citer la réserve naturelle des Hauts Plateaux de Charteuse, qui ne réglemente ni parapente ni VTT sur son territoire…

Bonnes balades dans les réserves naturelles
Nicolas

Posté en tant qu’invité par Agnès:

did a écrit:

Parc Naturel, Parc
Régional, Réserve Naturel, ou mieux Natura 2000, nous
aménent-ils pas à des labels tant attendus par les régions
soucieuses de relancer le tourisme vert ???

Faut pas tout mélanger ! C’est sûr que la plupart des créations de parcs régionaux visent surtout à développer le tourisme et reposent rarement sur une forte volonté de protection de la nature (ça dépend des chartes adoptées) et on pourrait dans ce cas parler de « labels ».
Mais pour les réserves naturelles (et parcs nationaux), leur création s’accompagne de la mise en place d’une réglementation stricte concernant les activités humaines qui s’y déroulent, dans un but bien précis de protection de la nature qui s’y trouve. Le choix du périmètre repose sur des critères d’évaluation scientifique (protection d’une ou plusieurs espèces animales ou végétales, du patrimoine géologique…) et n’a donc pas pour objet de développer le tourisme. Il est évident que les acteurs du tourisme peuvent ensuite s’appuyer sur ces réserves pour communiquer, c’est inévitable. A noter quand même que certaines de ces réserves ne sont pas accessibles au public non accompagné (cf les Sagnes de la Godivelle pour toi, le Luitel pour les grenoblois) ce qui indique bien une volonté forte de protection.
Pour Chaudefour, il me semble que sa création (en 1991) a permis plusieurs choses :

  • l’accès motorisé jusqu’au l’entrée de la vallée (par la piste) n’est plus possible,
  • les problèmes d’érosion sont en train d’être résolus grâce à des aménagement des sentiers et des modifications d’itinéraires qui n’auraient pas été possibles sans le classement en réserve (pas de sous, pas de surveillance).
    Pour ce qui est de la fréquentation de la Rancune, je veux bien croire que ça augmente, mais ça doit être plus lié aux (très) nombreux articles parus dans les journaux de grimpe qu’au classement en réserve.

Pour Natura 2000, c’est encore autre chose et là non plus ça ne vient pas d’une volonté de promouvoir le tourisme. Les périmètres sont désignés sur des bases scientifiques là aussi (richesse environnementale) et le but du jeu n’est pas d’imposer une réglementation contraignante forte (comme l’ont cru la plupart des acteurs locaux au départ) mais de développer une concertation entre tous les intervenants sur le milieu dans un but de préservation de l’environnement. Là aussi les acteurs du tourisme peuvent communiquer là dessus, mais ce n’est certainement pas le but des opérations ! D’autre part, bon nombre de sites ne présentent strictement aucun attrait touristique.

Après, on peut toujours discuter de la pertinence de la réglementation en vigueur, mais est-ce que c’est vraiment insurmontable d’éviter de survoler les malheureux 1000 ha classés en réserve dans le Sancy ?

Voilà, c’était juste pour resituer les choses, mais ça me paraît important !

Agnès

Posté en tant qu’invité par Agnès:

Nicolas a écrit:

la colonie de faucons crécerellettes du
briançonnais à côté des voies d’escalade

du crécerellette dans le briançonnais, ça c’est du scoop ornitho ! j’y cours !! :wink:

Posté en tant qu’invité par Nicolas:

Agnès a écrit:

du crécerellette dans le briançonnais, ça c’est du scoop
ornitho ! j’y cours !! :wink:

Oulala, après vérif chez la LPO, je me suis fait avoir soit par ma mémoire soit par de la désinformation… Toutes mes confuses.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

aaaaaah, toujours la qualité et la clarté dans les interventions d’Agnès, moi ch’ui fan! ;o)

a propos des parcs, j’ai lu sur le site de Mountain Wilderness france que le ministère de l’ecologie voudrait ramener le niveau de protection des parc nationaux à celui des parcs naturels regionaux, autant dire à zéro protection tant l’etiquette PNR me semble etre purement et ridiculement touristique. Qu’en est il vraiment?

Posté en tant qu’invité par did:

Ben, envoie-moi cette convention du PN des Ecrins, merçi

Posté en tant qu’invité par marc lassalle:

Bonjour,

Je vois que la question posée par Didier a provoqué pas mal de réactions !

Je suis parapentiste et je vole beaucoup (depuis 17 ans maintenant) en haute ou moyenne montagne.
J’habite à Aix-en-Provence et je vole très régulièrement sur la montagne Sainte-Victoire (470 vols là-bas à ce jour !) où vit un couple d’aigles de Bonelli.
Après avoir longtemps niché dans un endroit isolé de la montagne où il n’y a ni survol de parapentes, ni voies d’escalade, ils ont, depuis quelques années, changé d’endroit et se sont installés à proximité immédiate de plusieurs sentiers de randonnée, de multiples voies d’escalade et de 2 décollages parapente !
Il faut croire qu’ils aiment la compagnie !
Cela leur réussit d’ailleurs plutôt bien puisqu’une paire d’aiglons est née chaque année depuis 3 ou 4 ans.
Il nous arrive parfois de les voir passer près de nous lorsque l’on vole là-bas (impression magnifique !) et de toute évidence ils nous ignorent complètement (on est un peu patauds et lents par rapport à eux…) : ils ne nous agressent pas et ne semblent absolument pas effrayés non plus, ils poursuivent leurs trajectoires comme si nous n’existions pas…La cohabitation se passe tout à fait bien et M.Marmasse, responsable européen de l’Aigle de Bonelli, le confirme aux réunions Natura 2000 où je représente le club de parapente local.
Je vole aussi régulièrement dans le massif des Ecrins, y compris à l’intérieur du Parc National (plusieurs dizaines de vols à ce jour), puisqu’une convention « vol libre » a été passée entre notre Fédération (la FFVL) et le Parc.
Il est simplement demandé aux pilotes de faire attention et de ne pas chercher à survoler en rase-mottes des hardes de chamois; si en débouchant à l’improviste d’une arête on en surprend certains, il suffit de s’écarter pour les voir s’arrêter immédiatement dès que l’ombre du parapente a disparu de leur environnement proche.
Je pense personnellement qu’il est tout à fait possible de concilier une protection des espèces naturelles (Parc Nationaux ou Régionaux, Réserves Naturelles), souhaitable et nécessaire, et l’activité « vol libre » qui est malheureusement souvent désignée comme le « bouc émissaire » d’où viendrait tout le mal…
A titre d’exemple, la réserve naturelle du Vercors interdit le survol en parapente (ce qui rend à présent le magnifique Mont Aiguille interdit de vol) alors que continuent à être autorisés les 4X4, les quads ou autres motos vertes, sans compter les survols en hélico ou en avions militaires au ras des crêtes !
Je trouve que le vol libre a bon dos alors qu’il est non polluant, parfaitement silencieux et en harmonie avec les éléments naturels.
Les parentistes qui font de la randoparapente ou du paralpinisme sont les premiers à défendre une nature protégée, à l’aimer et à la respecter.
Pour répondre à Didier, je pense que sa question est pertinente et il devrait être éventuellement possible d’obtenir là-bas ce qui a été obtenu pour le Parc National des Ecrins à la grande satisfaction de tous.
Je crois que la Convention avait été signée à titre provisoire et qu’elle devait faitre l’objet d’une évaluation de ses impacts sur le terrain; en fait, devant l’absence d’effets négatifs sur la faune, elle est toujours en vigueur depuis de nombreuses années.
Je peux fournir en privé à Didier, s’il le souhaite, des références d’articles publiés dans la presse « vol libre » sur la cohabitation parapente/rapaces.
Je sais également que des travaux menés en commun il y a quelques années entre l’Université de Grenoble et les associations de défense et de protection des rapaces avaient conclu également à une cohabitation pacifique sur les massifs de la Chartreuse et du Vercors.

Marc.

did a écrit:

Je suis en train de monter un dossier pour avoir l’autorisation
de voler en parapente au dessus d’une réserve naturelle
normalement interdite de survol. J’aimerai avoir des articles,
avis, documents, expériences sur cette cohabitation possible?
Cette réserve contient plusieurs mouflons, chamois, et
différents rapaces… (à noter que l’on vol au-dessus de ces
animaux en dehors de la réserve). Je crois que les Ecrins
autorise le survol du parc, qu’en est-il pour les cévennes et
les pyrénnées? Merçi didier

Posté en tant qu’invité par spad:

A ma connaissance, les animaux sont toujours interdits de licence de vol, parapente ou vol moteur…

Désolé…

O-