Posté en tant qu’invité par alberto:
Le dérangement de la faune par les piétons est bien réel : il est d’autant plus grand qu’ils hurlent comme trop souvent, qu’ils sont avec un chien même tenu en laisse, qu’ils sortent des sentiers balisés mais ces deux actions sont interdites dans les réserves naturelles. Les nombreux bouquetins et chamois de Chaudefour, que je connais bien, voient suffisamment souvent et de suffisamment près des humains pour ne pas en être trop effrayés pour peu que ceux-ci soient discrets (à l’inverse énormément de randonneurs tout occupés à marcher le plus vite possible ou à discuter ne les voit pas, mais ça c’est un autre problème).
Comme je l’ai déja écrit (toute 1° réponse à Did) des actions humaines continues peuvent être bien tolérées parce que finalement les animaux s’habituent tout simplement si ces actions sont pacifiques à leur égard : un ornithologue de la LPO Auvergne disait même que si la Rancune était grimpée en permanence et notamment dès le tout début des nidifications, c’est-à-dire lors du choix du site, des faucons pélerins nicheraient à la Rancune, mais en mars il y fait un peu froid et il y a bien de la neige aux pieds en général donc pas de grimpeurs et quand ceux-ci arrivent ils vont bien déranger les pélerins qui vont abandonner le site. Autre exemple de nombreuses aires de grand duc sont dans des carrières en activité…
Quant aux VTT aussi bien par les ornières qu’ils créent que par la rapidité du mouvement donc la peur qu’ils peuvent provoquer créent des nuisances (sans parler de la cohabitation parfois difficile avec les piétons que j’ai l’occasion de vivre dans les deux sens, comme piéton et comme cycliste alternativement).
Bref toute activité est source de perturbation, il y a une évidente gradation (les cavaliers sont, de loin, les moins perturbateurs sauf en chasse à courre !), il faut accepter quelques restrictions à son omnipotence humaine, seule espèce aussi gratuitement destructrice y compris contre elle-même.