Posté en tant qu’invité par Jean:
Un 7a après travail vaut 700 pts, flash 753pts, à vue 845pts.
Pour passer à un 7a+ ou un 6c+, tu ajoutes ou enlèves respectivement 50 points à chacun des trois modes de grimpe. Et ainsi de 6a après travail(400pts) à 9a à vue(1445pts).
Remarque : un 7c à vue (1045pts) est plus valorisé qu’un 8a après travail (1000pts), mais logiquement, l’ai moins qu’un 8a flash (1053pts) et l’ai plus qu’un 7c+ flash (1003pts).
Peu importe la mesure de cette différence. La valeur sportive du mode d’approche de la difficulté est assez représentatif.
Les score-cards de chaque grimpeur permettent notamment de scruter les voies les plus fréquemment accessibles à vue, sur tel ou tel site, dans un niveau de difficulté.
Il peut-être intéressant lorsqu’un grimpeur accède à un niveau, 8a par exemple, d’identifier les sites qui sortent le plus fréquemment cette cote à vue, et d’en analyser la raison pour y trouver une opportunité de perf.
exemple : RODELLAR est l’un d’entre eux. Non pas que les espagnol souscotent leurs voies, mais simplement parce que ces voies s’inscrivent dans la continuité, plus que dans « Le mouv » technique qui radicalise les chances du petit, … ou du grand, du jeune ou du vieux.
Quand aux affabulateurs, ils regarderont toujours leurs rêvees par le mauvais coté de la lorgnette.
Les autres ont la reconnaissance naturelle de leurs pairs.
Quand à la crédibilité global du classement, il n’y a rien à redire. Pour s’en convaincre des tous premiers font effectivement partie du must mondial, même s’il en manque énormément.
Celà permet aussi d’identifier des phénomène d’évolution sociologique pour la discipline. Avec Adam Ondra, charlotte Durif, Alizée Dufraisse, ce sont des mômes (ou presque) qui évoluent au niveau de leurs aînés.
Gageons que par le haut, et vue la présence actualisée des 10-15 premiers , le « Permanent Ranking System » de 8a.nu s’impose comme un espace de reconnaissance et d’échange auprès des autres totors.