Posté en tant qu’invité par hibernatus corium:
belle aprés-midi
une voie de 80m en toprop avec une 70.
bof déjà répétée
un superbe devers petit moment d’angoisse, bandant;
j’équipe
au devers un coincement
la dégaine dans l’autre main je lâche le descendeur pour clipper ce putain de clou trop loin dessous, m’en fout les pieds sont bien calés.
et là, c’est le drame
la main s’ouvre déjà,
fraudra que j’étudie d’un peu plus prés les rythmes biologiques,
puis
le temps se dilate, impression connue, enfin
épiphanie
le cerveau se schizophénise
pendant que la part reptilienne s’accroche désespérément à la corde
cherchant à ralentir la chute ,voire l’arrêter
le reste observe la scène.
attrape-le
mais ,nouveau système à l’essaie, il n’est pas à sa place habituelle, je trouve pas.
et le noeud au bout, connard
c’est pas faute de le savoir, mais on est pas sérieux quand on à de l’âge.
la canopée, impression de pouvoir marcher sur l’eau,
m’accueillera-t-elle bras ouverts,
et puis
réveil
je déclenche la juju, un stop en douceur
pourquoi j’y ai pas pensé plus tôt
Soussi je voulais pas esquinter ma corde?
bref
un rail unique façon bruschetta sur baguette
me diagonalise la main .
aprés les, merdes foutu connard d’usage,
il faut serrer fort avec des bouts de jeans décidement trop grand
pour calmer ce parasite supplémentaire qui va m’envahir.
alors qu’aprés un vol de 30m,il faut des chiffres mais trois secondes seulement?,
pendulant à 2m du mur, et un taux d’adrénaline que mes surrénales
s’en crispent encore
il faut décider
cette statique atteignable au premier relais , et des manoeuvres, et la remontée ,
et la douleur et…
ou juju et machard et ohé hissez haut. ok
c’est bien sur sans compter avec la descente junkienne
la corde, elle est pas trop fine
la poignéé, elle tiendra encore
le noeud, il est bien fait
c’est quoi ces tremblements
ça va je sais ce que je fais
mais c’est long
j’ai mal merde
salut j’me casse
j’vais retrouver mômman
I will be back.