Posté en tant qu’invité par JCT:
Erignol
condechat
HS
cambuis
l’ours
C’était pour voir si vous suiviez
Posté en tant qu’invité par JCT:
Erignol
condechat
HS
cambuis
l’ours
C’était pour voir si vous suiviez
Posté en tant qu’invité par casse:
[quote=« casse, id: 1396689, post:35, topic:123851 »]
[quote=« ridgepo, id: 1396509, post:18, topic:123851 »]
[quote=« Le Dahu, id: 1396465, post:17, topic:123851 »]Il y a eu un article dans la revue « Les Alpes » (Club Alpin Suisse) il y a qlq années sur la croyance qu’une chute de dégaine pourrait provoquer l’apparition de micro-fissures qui fragiliserait le matériel.
Résultat des tests: risque nul! Conclusion: c’est une croyance tenace mais non fondée…[/quote]
C’était un article sur les mousquetons. Selon l’auteur, Pit Schubert, qui a dirigé durant 32 ans la commission de sécurité du DAV (club alpin allemand), et a été président de la commission de sécurité de l’UIAA: « L’idée que des fissures ou même des microfissures puissent apparaître sur un mousqueton ou sur un huit suite à une chute est un mythe. »[/quote]
On fait référence à cet article dans cette conversation : /viewtopic.php?pid=542449 mais les liens (ci-dessous) ne fonctionnent plus. Est ce que quelqu’un l’a conservé et peut le faire tourner ?
http://www.sac-cas.ch/uploads/media/schnapper_schrauber_und_gef_hrten_05.pdf
http://www.sac-cas.ch/uploads/media/mousquetons___vis___ba_onnette_et_compagnie_05.pdf
Merci ![/quote]
A priori, il y a une référence à cet article dans la revue de 1997, édition 11 : « Criques de forgeage et ruptures de corde » de Pit Schubert.
« Qu’on les laisse tomber de n’importe quelle hauteur, ni les mousquetons ni les « huit » de rappel ne peuvent se fissurer. On en a désormais la preuve technique, même si certains continuent de prétendre le contraire. Ces accessoires peuvent cependant - bien que cela soit très rare - présenter des microfissures provenant de la fabrication. »
Si quelqu’un à l’article complet, je reste très preneur ! Merci !
Si quelqu’un à l’article complet, je reste très preneur ! Merci !
Écris au CAS pour leur dire que c’est stupide d’avoir verrouillé la lecture des articles de la revue Les Alpes aux non membres CAS…
Voici le texte paru dans la revue Les Alpes de novembre 1997:
[quote]Sécurité
Criques de forgeage et ruptures de corde
De Pit Schubert
Qu’ on les laisse tomber de n’ im quelle hauteur, ni les mousquetons ni les « huit » de rappel ne peuvent se fissurer. On en a désormais la preuve technique, même si certains continuent de prétendre le contraire. Ces accessoires peuvent cependant - bien que cela soit très rare - présenter des microfissures provenant de la fabrication. Attention: de telles fissures sont dangereuses car elles affectent la résistance de l’ objet.
D’ autre part, on signale un nouveau cas, aux Etats-Unis cette fois, de rupture de corde due à l’ action d’ acide sulfurique, provenant selon toute probabilité d’ une batterie de voiture.
Fissures de mousquetons et de « huit » de rappel La légende des microfissures Aucune fissure, fût-elle minime, ne peut résulter de la chute - même de cent mètres ou plus - de mousquetons ou de « huit » de rappel. Toutefois, ces objets peuvent contenir des microfissures provenant de leur fabrication. Il s’ agit donc d’ être prudent au moment de l’ achat.
Veiller aux criques de forgeage Lorsque, au moment de la fabrication, l’ aluminium est travaillé à une température trop basse ou que la quantité de matière n’ est pas suffisante lors du pressage et du forgeage, des plis - que les métallur-gistes appellent criques - peuvent se produire, qui apparaissent à la surface sous forme de fissures, souvent aussi fines qu’ un cheveu. Ces fissures réduisent la résistance à la rupture du mousqueton ou du « huit ». L’ ampleur du dommage n’ est pas visible à l’ œil nu et ne peut être révélée qu’ au moyen d’ un examen aux rayons X ou par un test de rupture.
Il s’ agit en tout cas d’ un défaut de fabrication. Suivant la profondeur et la grandeur de la crique, un tel dé- 1 Cet article, que nous reproduisons ici sous une forme légèrement abrégée et résumée, a été publié dans les Deutscher Alpenverein Mitteilungen/Jugend am Berg, 2/97 ( avril ). Nous remercions le DAV et l’ auteur, Pit Schubert, de nous avoir autorisés à le reprendre et de nous en avoir fourni l’ illustration.
Sécurité, médecine, sauvetage équipé d’ une loupe afin de repérer les éventuelles criques de forgeage!
Réduction de la résistance des « huit » de rappel Durant la dernière quinzaine d’ an, quatre « huit » de rappel présentant des criques de forgeage ont été envoyés au Centre d’ étude de la sécurité du DAV ( CES ). Tous les quatre ont été mis sous charge sur une machine d’ essais à la rupture. Résultat: résistance à la rupture variant entre 14 et 23 kN. Cela signifie que les criques étaient si peu profondes ( 15 à 35 % de la section ) que, malgré l’ effet d’ en produit par un tel pli, il n’ y avait aucun danger. La descente en rappel et l’ assurage, en effet, font intervenir des forces de l’ ordre de 3 kN seulement. Cependant, aucun des « huit » ainsi examinés n’ atteignait encore la résistance de 20-30 kN indiquée par le fabricant. Il y avait donc de quoi recourir dans les quatre cas, en vertu du principe de la responsabilité du fabricant, dont le produit doit être conforme à la résistance à la rupture indiquée.
La corde rompue par de l’ acide sulfurique aux Etats-Unis La partie plus sombre de la surface de rupture met en évidence la crique de forgeage, ou la « fissure » « Huit » de rappel présentant une importante crique de forgeage. La résistance à la rupture indiquée par le fabricant ( 2000 <p, soit env. 20 kN ) n’ a pas été atteinte, et de loin Criques de forgeage sur des mousquetons Un seul cas de mousqueton « fissuré » a été soumis au CES, et le défaut constaté se situait sur le côté du doigt, de sorte qu’ il n’ avait aucun effet de réduction de la résistance; celle-ci, à l’ essai, s’ est même avérée supérieure à celle que le fabricant avait indiquée sur le mousqueton. De plus, il est ressorti de l’ examen que la crique n’ était que peu profonde; ce qui n’ a cependant pu être constaté qu’ après sciage du mousqueton. Tant qu’ on n’ est pas allé jusque-là, il faut donc partir de l’ idée ( voir plus haut ) que le dommage observé peut nuire à la sécurité.
Conclusions Le fait que les quatre « huit » et l’ unique mousqueton examinés n’ aient présenté aucun danger potentiel ne permet aucune déduction à propos d’ autres « huit » ou mousquetons altérés par des criques de forgeage. Suivant les cas, les criques peuvent être nettement plus profondes ( voir plus haut ), ce qui, vu uniquement de l’ extérieur, reste impossible à estimer. Tout « huit » ou mousqueton présentant une crique de forgeage doit donc être retiré de la circulation. De tels accessoires ne devraient pas parvenir jusqu’ en magasin et témoignent d’ une négligence de la qualité ( contrôle ) au lieu de production. Ce qui, à vrai dire, ne devrait jamais arriver. En cas d’ accident, il faut savoir que la crique de forgeage est visible à l’ endroit de la rupture et que le fabricant devrait donc répondre du dommage causé ( pour autant que cela soit encore d’ une quelconque utilité pour la victime de la chute… ).
l’ acide sulfurique - provenant par exemple du liquide d’ une batterie de voiture. Et pourtant, de tels cas sont survenus. Après trois ruptures de corde de ce type signalées dans les pays germanophones2, la nouvelle d’ un cas semblable nous est parvenue en septembre 1996 des Etats-Unis.
Que s’ est passé? Lors de la descente d’ un grimpeur en moulinette sur un Grigri, une corde simple s’ est rompue. Perplexité générale, car dans une descente de ce type, ou un rappel, aucune corde ne peut normalement se rompre, même une antiquité vieille de vingt ou trente ans, car ces situations soumettent la corde à une force de l’ ordre d’ un dixième de sa résistance à la rupture. Au moyen d’ une Encore une corde rongée par l’ acide Les effets dévastateurs de l’ acide Bien qu’ il soit connu que les acides et leurs vapeurs nuisent aux cordes, on a longtemps tenu pour impossible la rupture d’ une corde sous l’ effet de Lors d’ un rappel ( ou d’ une descente en moulinette ), aucune corde normale ne peut se rompre… à moins qu’ elle n’ ait été mise en contact avec des acides ou des bases. Rappel dans le Verdon spectrographie infrarouge, un laboratoire d’ essais américain a mis en évidence l’ influence d’ acide sulfurique à l’ endroit de la rupture ( comme dans les trois cas mentionnés plus haut ). Dans ce cas également, selon toute probabilité, ce sont des vapeurs ou du liquide provenant d’ une batterie d’ auto qui ont provoqué la rupture de la corde. Le fabricant européen de la corde n’ en est pas resté là et a fait examiner l’ endroit de la rupture par un laboratoire d’ essais indépendant en Europe… avec le même résultat ( obtenu par trois méthodes différentes - dont la spectrographie infrarouge -, ce qui exclut tout doute ).
Conclusions Aucun objet d’ équipement fait de polyamide ( Perlon, Nylon ), tel que cordes, cordelettes, sangles, harnais d’ encordement etc., ne doit être mis en contact avec des acides et des al-cali ou leurs vapeurs. Les batteries de voitures ( qui contiennent de l’ acide sulfurique ) présentent un danger tout particulier! Comme, de plus, les dommages causés par l’ acide ne sont pas perceptibles à la vue ( ou, dans le meilleur des cas, par une légère coloration foncée qu’ on attribue le plus souvent à de la saleté ), il convient de redoubler de prudence à ce sujet!
Aux termes de la nouvelle directive de l’ Union européenne sur les équipements de protection personnelle3, les fabricants sont tenus depuis le 1er juillet 1995 de livrer avec toute pièce d’ équipement offerte à la vente - soit avec chaque corde, mousqueton, coinceur, aussi petit ce dernier soit-il -un mode d’ emploi qui, le cas échéant, doit bien faire ressortir les substances avec lesquelles l’ objet ne doit pas être mis en contact. Le fabricant doit en outre fournir des indications sur la durée de vie du produit.
Pit Schubert, Munich ( trad… " " .Pour deux d’ entre elles, voir DAV-Mitteilun-gen, 2/96, p. 171 ss, ainsi que Les Alpes 9/96, p. 26. Pour le troisième cas, voir Sicherheit und Risiko in Fels und Eis, p. 66 ss. ( Rother Verlag, Munich ). Les trois cas ont été examinés par le CES du DAV et l’ influence de l’ acide sulfurique a été mise en évidence par la police judiciaire du Land de Bavière.
1 L’ équipement de montagne est également soumis à cette directive, dont dépend l’ octroi du label CE.[/quote]
Posté en tant qu’invité par casse:
Super merci !
Par contre, dans l’article que tu donnes il semble qu’il y simplement la référence à l’article original qui serait à cette adresse : http://www.sac-cas.ch/uploads/media/mousquetons___vis___ba_onnette_et_compagnie_05.pdf Mais qui ne fonctionne plus…
Il y aurait cette phrase dans l’article original (ou alors c’est le titre de l’artice) : « L’idée que des fissures ou même des microfissures puissent apparaître sur un mousqueton ou sur un huit suite à une chute est un mythe. »
« L’idée que des fissures ou même des microfissures puissent apparaître sur un mousqueton ou sur un huit suite à une chute est un mythe. »
C’est une phrase de l’article.
Si ça intéresse quelqu’un, je peux vous l’envoyer en pdf.