Choix skis de randonnée pour débutant

Il faut surtout que l’ensemble soit cohérent et adapté au niveau du pratiquant et donc plutôt débutant. En ski, comme dans la plupart des sports, le bon matériel est rarement utilisable par un débutant ou même par un pratiquant débrouillé. Ce n’est guère diffèrent pour les chaussures.
C’est un autre débat mais avec 10 sorties de ski par an, on restera éternellement un débutant et on privilégiera donc le matériel accessible aux débutants et donc peu performant.

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C’est quoi performant en ski de rando?
On ne parle pas de compétition ici.

Je n’ai pas parlé de ski alpinisme mais de ski. En ski de randonné et en 2025, le poids à la montée est généralement un faux sujet pour un individu normalement constitué faisant un minimum de sport.

Sans même parler de compétition de ski (en l’occurrence freeride), un ski performant est généralement moins tolérant. Les skis tolérants destinés aux débutants et débrouillés sont généralement moins performants. Il suffira d’aller plus vite, sur des terrains moins faciles, demander plus de réactivité … pour constater instantanément la différence. Par définition, un ski tolérant est un ski pardonnant les fautes du skieur : c’est donc plutôt pour les débutants faisant des fautes. En règle générale, plus un ski sera performant, moins il sera tolérant et pardonnera d’autant moins les fautes du skieur. C’est la même chose qd à la préparation du ski.

Mon propos était surtout d’expliquer que chaussure et ski devront être cohérent et notamment avec le niveau (qui restera longtemps débutant).

Je suis d’accord avec toi.
Mais ici on parle de ski de rando, pour moi en rando on ne cherche pas systématiquement à aller plus vite (plus vite que qui? que quoi?) C’est quoi l’avantage d’avoir un ski plus performant et donc moins tolérant dans une utilisation rando?

C’est comme dans toutes les disciplines sportives où la vitesse est un élément de la pratique. En randonnée à ski, comme à pied, on peut, ou pas, rechercher la performance en allant plus vite, à la montée ou à la descente.
Il n’y a pas d’avantages à aller plus vite, hormis si on souhaite aller plus vite. C’est juste un choix. Néanmoins en ski, la vitesse est un critère communément admis d’évaluation de la performance. On peut, ou pas, suivre ces critères. On peut tout aussi bien avoir d’autres critères de pratique et se faire tout autant plaisir qu’en recherchant à aller vite (à la montée et/ou à la descente).

Oui ok.
Mais pour ma part quand je randonne avec mes amis le but n’est pas d’être le premier arrivé au parking. :grinning:

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De toute façon ce n’est pas vraiment déterminable, si un ski est « performant » ou « tolérant ». C’est entièrement subjectif.

Quand j’avais fait un test de ski pour trouver ma paire de ski de rando, les différences entre les skis étaient énormes. Et je n’avais pas du tout les mêmes retours que les tests magazine (ski de rando mag).

J’imagine que les testeurs des magazines, il ont un gros niveau de ski. Et moi avec mon niveau moyen, je n’ai pas du tout les même sensations.

En gros, soit tu fais un test de ski et tu achètes en conséquence, soit tu achètes complètement à l’aveugle.
Sachant qu’en test de ski, tu testes juste les skis. Après si faut encore tester les chaussures, et les fixations, t’as pas fini…

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Pour moi qui ne suis pas un adèpte de la vitesse non plus, je recherche plutôt dans un ski la tolérance à accepter plus ou moins bien des neiges de qualités différentes. des « barres à mines » ne serviront pas à grand chose dans la poudre et seront très inconfortables dans la traffolé gelé, alors que des skis en guimauve seront inskiablent voir m^me dangereux en neige dure.Le plus dur reste de trouver le bon compromis.Et puis il y a le bon skieur qui va prendre son plaisir à faire des virages sautés dans des couloirs côtés en 5 et des poussières et le bon skieur qui prendra plaisir à faire des belles courbes dans des pentes cotées 3 ou moins ; ces skieurs ne chercheront les mêmes critères dans le matériel

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Pas tout à fait d’accord, je nuancerai : je suis sportif, mais par exemple en randonnée l’été je suis tellement content d’être passé à des chaussures basses légères plutôt qu’à mes anciennes chaussures hautes très lourdes (dont l’intérêt se justifie seulement dans des pierriers ou si on les chevilles fragiles). Idem en ski, lorsque j’ai loué, j’ai trouvé que le poids excessif gâchait pas mal la montée, même sans vouloir faire de chrono.
Bref, sans vouloir investir dans de l’ultra light, je trouve que même pour une pratique loisir le gain de poids rend la pratique beaucoup plus confortable. Après, je ne suis pas à 200gr près, je cherche le juste equilibre entre poids/skiabilité/durabilité, d’où mon indécision entre les k2 wayback et les OVA freebird…

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Le bon skieur envoie de la courbe dans le 5. Le pédalé sauté est un vieux truc utilisé qd tu n’as pas le niveau technique pour tourner proprement. Pas besoin de savoir bien skier pour pédaler sauter. A mes débuts en rando dans les années 90, des potes mauvais skieurs mais avec un gros mental descendaient les Italiens quasi intégralement en pédalé sauté. J’avais halluciné : ils étaient à la ramasse techniquement mais descendaient avec le mental. A l’époque la plupart des skieurs de « randonné » avaient une très mauvaise technique de ski et le matériel de rando était tout pourri à comparer de l’alpin.

Les tests dans les magazine grand public sont destinés au grand public et donc plutôt des mauvais skieurs, même si ce n’est pas dit de cette façon.

Il suffira de louer pour tester des skis avec ses propres chaussures !

Je suis d’accord.
Mais si on a 20 ans, et un minimum sportif, on arrive sans soucis à faire des sorties de 2 000m, ce qui est bien suffisant pour se faire plaisir. A mes débuts en rando, j’avais simplement reconvertit mon matériel d’alpin (ski et chaussure) + des 404. Ca le faisait sans trop de problème jusqu’à un dénivelé de 2000m, ou même pour monter à la grande bosse, avec 5 kg à chaque pied.

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Oui, certes. Mais lors d’un test de ski, tu testes facile 10 à 15 paires différentes.
Je me vois mal aller louer 10 à 15 fois pour me faire une idée…

Un truc dont personne ne parle mais c’est important: le matos et niveau de forme de ses partenaires habituels. Si on sort habituellement avec des gens qui font moins de 1000m à une vitesse confortable, aucun interet de venir avec du matos collant-pipelette. Mais si on sort avec des gens qui font des bambés de 2000m+ à 500m/h, vaut mieux pas venir avec du matos freerando.

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ce n’est pas toujours ce que je vois tout de même !! Quand les conditions sont parfaites, avec du matériel qui tien la route (pas des skis bas de gamme de 15 ans), dans un couloir qui ne fait pas 2m de large, mais bien plus, effectivement j’en connais qui descendent leur 300m ou plus en trois courbes, mais quand il commence à y avoir des étroitures des blocs et des passages en dur on les vois souvent ressortir les vieux trucs, voire les cordes, à part quelques rares exception qui jouent leurs jokers. Tout un autre débat.

(Et je fais partie des vieux trucs :man_shrugging: qui laissent ces trucs-là aux jeunes)

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Surtout qu’avec ce matériel (je parle du vrai 165x65 au patin) on ne fait pas vraiment de ski à la descente

Les partenaires, c’est comme le matériel, on choisit en fonction de sa pratique.

Par ailleurs, il y a également moyen de se compliquer les choses, par exemple en alourdissant le sac. Qd je tournais avec un ancien qui vieillissait, je chargeais mon sac avec un maximum du barda, voire même avec des pierres ou une bouteille de vin. On peut également rallonger, ou faire une première course tôt avant d’enchainer une 2ieme en mode plus tranquille avec des personnes moins affutées.
Mais le matériel se choisit avant tout en fonction de ses objectifs. C’est déjà suffisamment compliqué.

Ensuite 500 m/h est plutôt un rythme moyen tranquille (si la trace est faite et que cela monte). C’est loin d’un chrono de collant-pipette, y compris avec 2000 m dans la journée, et ne nécessite donc pas non plus d’alléger outre mesure le matériel.

J’adore votre image du « collant-pipette », perso je serai plus de la team saucisson-bière, le réconfort après l’effort :wink:
Bon, ça ne répond pas à ma question, k2 ou OVA, je lance un sondage ? :sweat_smile:

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Tu fais 10 sorties par an, prend celui que tu trouves au meilleur prix ou celui qui te fais plus fretiller quand tu les sors du placard!

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Si ce critère compte pour toi : Black Crows est une marque française, et les skis sont fabriqués en Europe à priori.

Déjà dit, mais compte tenu de ton gabarit je ne partirais pas sur les OVA (c’est ce que j’ai, c’est très bien mais je te rend 20kg sur la balance) sauf à skier vraiment pépère… sans avoir utilisé les K2, je pense qu’ils seront plus adaptés.

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Les skis sont des pièces d’usures. On peut essorer une paire de ski en qlqs semaines, à fortiori les skis de construction légères comme les skis de rando. A moins de bien connaitre le vendeur et de lui faire confiance, il est tjrs difficile de savoir si un ski est essoré sans l’essayer.
Je préfère donc acheter neuf, en déstockage, en fin de saison … avec parfois -50%, que d’acheter une occasion, à fortiori parce que l’occasion est souvent cher pour ce que c’est. S’il faut repercer, c’est rédhibitoire.
Il faut également se méfier des skis « remis » au propre. C’est facile d’avoir une belle semelle et des beaux carres en tapant dedans. Mais si on en a trop « bouffé » pour rendre le ski joli à vendre, ça va être au détriment de la longévité.
Entre un k2 d’occasion et un OVA neuf, je prend donc l’OVA.

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