L’empirisme : ce duvet est sacrément léger.
La norme : vous pesez le duvet avec une balance de précision donnée (2sigma = 10g) … et vous donnez son poid en grammes.
Si moi, qui n’ai pas le duvet en main, je veux me faire une idée de sa légèreté, je préfère un poids mesuré à un poids ressenti.
Pour les températures, c’est la même chose : la norme, décrit un processus de mesure de la thermicité du sac.
Imparfait? Certainement …
Mais les comparaisons objectives deviennent possibles.
5voir cependant ci-dessous l’importance des facteurs « taillant » et « répartition du duvet ».
Pour info, le processus de mesure décrit dans la norme consiste d’abord à mesurer - dans des conditions assez rigides - la résistance thermique globale du sac`.
Cette résistance thermique mesurée sert de base à une indication de températures d’utilisation.
Et la correspondance entre résistance thermique et ressenti de l’utilisateur a été validée sur un pannel d’humains.
Des humains (hommes et femmes) représentatifs du « grand public ». Pour tenir compte des variations possibles de « frilosité » des gens, la norme prend une petite marge de sécurité.
Il est trop facile pour un artisan/fabricant de se débiner devant un processus standard de mesurage sous prétexte qu’il n’est pas parfait.
Valandré l’a fait pendant longtemps, Louis Fernand le fait encore.
Il est vrai que les résultats sont beaucoup moins « hype ».
Il est prudent, aujourd’hui de comparer les performances « annoncées » d’un sac quelconque aux performances mesurées des sacs Valandré, qui ne peuvent être taxés de « seconde qualité ».
C’est psouvent édifiant.
Ceci dit :
Celui qui est à la recherche d’un sac de couchage devrait aussi, sinon d’abord, s’intéresser à la taille (normal, étroit, large) des sacs examinés par rapport à sa morphologie, et aussi à la répartition du duvet par rapport à sa position habituelle pour dormir.
Facile d’annoncer des performances extraordinaires pour des sacs étroits avec une répartition du duvet 60/40, à savoir 60% sur le haut, 40% dans le dos.
C’est parfait pour les tailles « fil de fer » dormant sur le dos avec un bon matelas.
C’est moins drôle si on dort sur le côté, et c’est de toute façon peu pratique si on envisage de dormir parfois avec une surcouche de vêtement et avec un peu de brol au fond du sac.