Posté en tant qu’invité par Bernard:
Aux US, en Angleterre, en Suisse, en Allemagne et même en Italie, le port du casque est largement généralisé depuis longtemps.
Ne pas porter de casque est une mode bien française qui date et qui dure et qui donne de plus en plus de grain à moudre aux législateurs qui tentent de réglementer notre pratique (pensons aux secours payants par ex). En effet, on n’est pas très loin du jour où un accidenté sans casque ne sera pas couvert par son assurance.
Le pompon revenant à certains professionnels qui évoluent dans des itinéraires à risques sans casque … alors que leurs clients en portent : de grands pédagogues !
Longtemps on n’a trouvé sur le marché français que deux modèles moches et lourds : le Galibier-Desmaison et le Petzl-Ecrin.
Aujourd’hui, on a le choix entre une vingtaine de modèles pour tous les goûts et toutes les pratiques, confortables, légers, esthétiques (et chers).
Peut-être est il nécessaire de distinguer entre escalade et alpinisme. Dans le premier cas exclusif, légèreté et ventilation sont les critères importants. Pour l’utilisation en montagne, un modèle plus solide (attention au polystyrène apparent qui se détruit tout seul dans le sac), avec un réglage pratique (mettre un bonnet), possibilité de fixer une frontale, etc. doit être privilégié.
Dans la revue « Climbing » du mois de février (N°227), il y a précisément un test bien fait de 10 casques.
Sortez couverts, ce n’est pas vraiment joli une tête qui a reçu un caillou même petit !