Posté en tant qu’invité par où c’est qu’on sort?:
Mesdames, messieurs je vous propose un thème peu abordé dans vos forums: le choix d’itinéraire en grimpe.
REFLEXIONS:
Beaucoup de propos autour des cotations mais moi, ce qui me fait souci, c’est de m’y retrouver dans les itinéraires de grandes voies où parfois les clous sont …« aérés » comme dit l’un d’entre vous.
Qd je choisi une gv je jette un oeil sur la cotation, normal, mais surtout je recherche des renseignements sur l’équipement. Non pas que le nombre de clous me fasse peur par rapport à une chute mais c’est surtout la peur de me tromper dans mon itinéraire. Redescendre après avoir bataillé pour passer ça ne me tente guère…
Ce sens de l’itinéraire (je n’ai pas bcp de vécu en montagne) je crois qu’il se construit comme une culture montagnarde au contact des grimpeurs expérimentés mais aussi dans sa tendre enfance par les ballades en famille. Une fois, un guide qui ne connaissait pas la voie que j’avais choisi a recherché, en plus du topo, Qui a équipé la voie et Quand. Ayant une connaissance remarquable, historique, de certains ouvreurs, il en a déduit le genre de lignes que nous allions rencontrées. Ben ma foi, j’ai retrouvé la logique « culturelle » dans la voie que nous avons parcourue. En plus de la joie de la grimpe, cette recherche d’itinéraire où la réflexion et la connaissance large du milieu donne la solution m’a bcp plu. On n’est plus dans une pratique « gymnique » de la grimpe, on baigne dans un milieu culturel qui intègre les hommes et leur histoire. Je sais…je m’enflamme ! mais j’ai vraiment eu cette sensation de dépassement de la simple promenade verticale.
J’ai lu des discussions sur le niveau des voies en GV, bcp de posts sur les cotations peu de reflexions sur ce sens de l’itinéraire. Il est sûr que c’est qcq chose de subjectif parfois je m’amuse parfois à essayer de redessiner un itinéraire réalisé, misère !!! une catastrophe, en fait je me souviens que de certains passages mais comment les représenter, qu’est-ce qu’il y avait d’essentiel à retenir dans telle ou telle longueur? comment les représenter pour être significatif à un « découvreur » de l’itinéraire?
Alors voila mes quelques questions:
Que pensez-vous de ce pb d’itinéraire en général?
Pensez-vous que c’est qcq chose qui peut s’acquérir passé un certain age antédiluvien (la 40taine)?
Comment font-ils pratiquement (dessin de mémoire…), ces ouvreurs, pour dessiner leurs voies, quels sont les symboles courants représentatif de certains reliefs etc… (les bons topos j’entends, pas le trait à deux balles avec des chiffres à côté…).
Qu’est-ce que c’est, pour vous, qu’un « bon topo »? Quels critères retenez-vous?