c’est pour ca que c’est bien de faire un peu de couenne avant histoire de voir si on est sur la meme longueur d’ondes et si la personne est digne de confiance…
Les clubs servent aussi à ça.
Les collectives permettent de voir les gens et repérer ceux qui te paraissent te correspondre pour faire aussi des choses avec eux ensuite.
Au moins, on n’est pas ds le virtuel, et on peut aussi pêcher des infos sur un équipier qu’on ne connait pas auprès des autres du club.
Parlant de c2c, la recherche de partenaire se fait d’autant plus sereinement que la personne répondant (où posant) une annonce a une liste de voies lisible sur le site.
Si ce n’est pas une garantie absolue, c’est en tout cas une information utile.
J’avais fait la Paroi Rouge à Archiane avec un inconnu, idem pour la Rampe au Grand Manti et d’autres voies du même style.
Idem pour la haute montagne à un niveau TD.
Ces inconnus sont parfois devenus des partenaires réguliers.
Tout a déjà été dit sur ce sujet des dizaines de fois.
Ok, tu t’es planté dans ton choix de partenaire. Tu n’as qu’à progresser dans ce domaine. C’est pas plus dur que de travailler sa conti.
Tout dépend du niveau recherché. Pour avoir beaucoup encadré dans les clubs, parfois en co-encadrement des groupes espoirs du CAF, je peux t’assurer que le niveau est « relativement faible ». Les personnes qui tournent bien ne sont pas nombreux et peu disponible. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas aller dans un club, bien au contraire. Mais pour trouver des personnes qui avancent dans les clubs, il est préférable d’être en région de montagne (Grenoble, Annecy, Chambéry etc) et d’encadrer.
Pas certains. En TA, j’ai déjà eut affaire à quelques boulets qui voulaient faire leurs liste BE. Le genre à passer du gros 7, tout droit sorti de sa salle ou même de sa couenne aseptisée, mais qui se vautre dans la première longueur de la voie en 5. Préparer sa liste BE n’est pas un problème en soi. Mais, ça signifie que la personne n’y connait rien et n’a pas d’expérience => attention s’il souhaite passer devant en TA (mais c’est ok en second).
Tiens aujourd’hui justement je retrouve deux compères dont l’un est modo : autant dire un Dieu quoi !
Et ben figurez vous que tout semblait parti sous de bons auspices : autocollant C2C sur le casque et tout ; et voilà-t-y pas qu’il décolle bille en tête avec le casque sur le sac à dos au lieu de l’avoir sur la tête…
Sur les dernières longueurs de la voie, un bon cheminement rando suit l’arête et voilà-t-y pas qu’il nous encourage à poursuivre sur le versant vertical pour utiliser les spits, mais du coup le gars en tête se fait un claquage musculaire du fait du tirage de la corde sur les becquets (moi j’avais compris rapidement la situation et j’ai prudemment fait le 3ème)…
Et par dessus le marché, même pas eu le temps de manger et nous avons fini sous l’orage alors qu’il nous avait garanti « un ciel tout bleu pile au dessus du Pilat » grâce au site « météo miracle ».
[quote=« pierre-henri, id: 1548533, post:4, topic:136992 »]Parlant de c2c, la recherche de partenaire se fait d’autant plus sereinement que la personne répondant (où posant) une annonce a une liste de voies lisible sur le site.
Si ce n’est pas une garantie absolue, c’est en tout cas une information utile.
Jouer le jeu donc.[/quote]
Hélas non. J’ai grimpé une fois seulement (et en salle heureusement) avec un très gros habitué du site dont je tairai bien sûr le pseudo, charité même pas chrétienne oblige, qui expose ici une liste de guidos expérimenté et affiche (ait) des opinions plus que tranchées sur pas mal de controverses grimpistiques…
Et qui m’a livré une démonstration de chèvre à l’agonie dans le 5 totalement ahurissante. Pas donné suite, mais ça m’a laissé rêveur un bon bout de temps sur le ressort psy. Pour les mythos, le Net est un nid douillet, ok, mais de là à venir se griller sous les feux de la réalité et dénoncer ainsi soi-même ses propres pipeaux, ça m’a dépassé !
Moi c’était une super nana. Un canon qui grimpait dans le 7. Photos à l’appui.
Au départ du téléphérique, j’ai eu du mal à la reconnaître. Des poils de 15cm sur les bras. Un baudrier déjà en place et des bourrelets qui passaient par dessus.
Dans la benne des bruits de grognements m’ont sorti de ma torpeur. Le monstre avait peur du vide.
Pendant qu’elle essayait de mettre ses crampons je me suis enfui. Comme leçon j’avais décidé d’éviter les forums mais c’est plus fort que moi !
[quote=« Flaps, id: 1548634, post:11, topic:136992 »][/quote]
Meuuuuhhhhnoooon, mon Fab, je parlais pas de toi… (tu le sais bien d’ailleurs, je t’avais déjà raconté)
Tiens aujourd’hui justement je retrouve deux compères dont l’un est modo : autant dire un Dieu quoi !
Et ben figurez vous que tout semblait parti sous de bons auspices : autocollant C2C sur le casque et tout ; et voilà-t-y pas qu’il décolle bille en tête avec le casque sur le sac à dos au lieu de l’avoir sur la tête…
Sur les dernières longueurs de la voie, un bon cheminement rando suit l’arête et voilà-t-y pas qu’il nous encourage à poursuivre sur le versant vertical pour utiliser les spits, mais du coup le gars en tête se fait un claquage musculaire du fait du tirage de la corde sur les becquets (moi j’avais compris rapidement la situation et j’ai prudemment fait le 3ème)…
Et par dessus le marché, même pas eu le temps de manger et nous avons fini sous l’orage alors qu’il nous avait garanti « un ciel tout bleu pile au dessus du Pilat » grâce au site « météo miracle ».
Bref oui faut se méfier… ;)[/quote]
Modo et blaireau peut faire la paire
Que des bonnes expériences de mon côté. C’est sûr, pour les Grandes Jo, je m’y prendrai autrement mais pour de la grimpe à la journée, jamais eu de mauvaise surprise.
Sinon deux anecdotes datant de mes débuts de recherche de partenaires sur c2c, à l’occasion de vacances en Bretagne:
un premier partenaire pour grimper « les pieds dans l’eau ». Tout se passe bien, jusqu’au jour ou persévère dans un bloc un peu dur. La marée monte, l’eau commence à recouvrir le crash-pad, mais je dis « je connais le coin, je sais par où repartir ». Mais, je le sens moyennement confiant. Et pour cause, il ne savait pas nager, et pour repartir, il fallait passer par un endroit avec de l’eau jusqu’à la taille. J’ai du lui tenir la main pour traverser. Moralité: avant de grimper, demandez un brevet de natation à votre compagnon de cordée
deuxième partenaire « grenoblois en vacances, qui connaissait un site super ». Je pensais à « Un montagnard aguerri, mais qui connaissait bien les sites de grimpe breton ». Traduction: « Un parisien récemment embauché à Grenoble, qui avait envie de se remettre à la grimpe, et qui avait retrouvé une vague photocopie du topo dans la villa familiale ».
En fait, il était venu sur le site une fois cinq ans auparavant, avait quelques notions d’escalade, mais ne savait pas faire de rappel (ce qui est gênant sur un site en bord de mer, où on accède aux voies uniquement par le haut…)