Posté en tant qu’invité par Claude:
J.Marc a écrit:
Attention, Claude, tu manipules des probabilités qui ne sont
pas indépendantes… plus une voie est longue, plus on y
passe de temps, et plus la météo risque de changer en cours
de route ; et plus la voie est longue, plus tu risque de
tomber sur une longueur bien dalle - et c’est souvent équipé
espacé la dalle - impraticable mouillée. Calcul à revoir !
Tout calcul basé sur un système informel est faut. Il y a plein de facteurs dont on n’a pas tenu compte.
- La longueur des longueurs : si les longueurs font 30m ca ne change plus rien d’avoir une attache ou un rappel.
- Le type d’accés : Si l’accés se fait en rappel, tu n’es pas beaucoup plus avancé une fois au pied.
- Les longueurs en traversées ascendantes : pas toujours cool dans l’autre sens, surtout si il pleut.
- Parfois on a de toute façon le rappel pour une autre raison : protections aléatoires, descente en rappels prévue, grimpe à 3.
Mais bon, si tu veux, je veux bien revoir mon estimation à 1/500.
Et pour info, à propos de la météo à 24h, ce matin grand
soleil, et prévisions de la météo locale de 7h optimistes
(nuageux mais sec) ; résultat, sur mon rocher préféré : dès
11h, de vraies giboulées de mars (avec la grêle en prime) ;
bon, d’accord, c’était en Alsace…
Perso, chaque fois que j’ai pris la pluie en grande voie la météo m’avait prevenu que c’était probable (parfois même certain).
En pratique, partir avec une corde à simple pour une voie
sportive de 3 à 4 heures, OK ; au delà, la corde à double me
parait plus prudente.
Si on est capable de raconter l’histoire avant de l’avoir vécu, ce n’est plus la peine de la vivre.
Sinon, d’accord pour la cordelette, j’en ai toujours
suffisemment en fond de sac.
Quand je parlais de difficultés, il ne s’agissait pas de difficultés techniques mais émotionnelle. Cela ne me pose aucun problème de couper la corde d’un autre mais couper la mienne est plus dur.