C’est quoi la différence entre une chaussure d’approche et une chaussure de rando tige basse ?
D’ailleurs l’ultra raptor de la sportiva initialement prévue pour le trail est désormais souvent classé en rando par beaucoup de magasins (idem pour la XA pro de Salomon).
Bref tout ça, ce n’est que de la segmentation. Une paire de pulsar, ce n’est pas une paire de raptor qui n’est pas une une paire de zodiac.
Pour faire du sentier douanier, n’importe quelle pompe fera l’affaire. Faudra peut être réfléchir un peu plus pour le GR20 (mais on doit pouvoir trouver plus confort qu’une paire de friction). Comme d’hab une affaire de compromis.
Le poids/volume,…si tu grimpes cela peut avoir son importance quand tu dois mettre les chaussures dans le sac ou au baudrier.
J’ai abandonné les chaussures dites d’approches devant le progrès de certaines chaussure de trail au comportement en torsion qui est pas mal.
Quand je veux optimiser le poids approche grimpe-> helios sportiva (460g la paire !), semelle souple mais plus légère que la plupart des sandales et bonne accroche.
Quand je veux du confort en rando ou approche en laissant les chaussures-> Akyra sportiva (790g la paire)
Quand je veux randonner sur plus long -> Utraraptor mid (940 la paire)
J’ai toujours mes « canin » ressemelées 2 fois, très efficace pour la prise de carre, mais confort et amorti moyen, je les utilise de moins en moins
J’hésite souvent entre une (vieille) paire de trail (donc légères et souples) et une paire d’approche (Scapra Mescalito, plutôt lourdes et rigides) lorsque je pars en randonnée ou pour des longues approches en grimpe ou en alpi.
Pour du chemin bien tracé, je préfère les chaussures de trail, c’est plus agréable la sensation de ne pas avoir grand chose au pied, de ressentir mieux le terrain. Par contre, c’est plus exigeant au niveau de la musculature du pied et du mollet. Quand le terrain est moins bon (hors-sentier, éboulis, terrain rocheux), pour une durée significative, je prends plutôt les chaussures d’approche. Y’a quand même une meilleure tenue et on se fait moins malmener par le terrain. C’est aussi plus confortable, chaud, et résistant à l’humidité (chaussure plus lourde et plus épaisse). Bref, une histoire de compromis. (Puis souvent je prends une paire au hasard sans trop réfléchir et ça se passe toujours bien aha)
Pour revenir à la question initiale, une paire de chaussure typée « randonnée » confortable à essayer dans un magasin spécialisé fera surement l’affaire. Comme dit plus haut, une paire de basket confortable, que tu peux garder de nombreuses heures, est déjà suffisante pour beaucoup de chemins bien tracés pour commencer! Pour moi la tige haute aide surtout sur les chevilles fragiles donc c’est peut être pas nécessaire, mais à tester pour le confort.
J’aurais tendance à dire que la semelle des chaussures d’approche est plus rigide que celle des chaussures de rando, mais c’est peut être une connerie. En tout cas c’est ce que je recherche quand je prends une paire d’approche, dont je me sers aussi en rando finalement.
Lourdes faut pas exagérer. Rigides oui mais j’aime bien justement. Même pour du sentier classique. Faut juste bien les serrer pour pas que le pied tourne dedans.
Ces derniers temps je n’avais que des baskets standard déglinguées par le boulot (trous et semelle ravagée) ou des chaussures type Van’s dont je gardais le laçage très lâche par flemme de devoir me retaper les bons réglages pour enfiler la chaussure comme une pantoufle. Et bien j’ai été surpris de constater qu’on randonne facilement avec. Dans du T5 je me serai quand même posé des questions, mais pour le reste maintenant je sais que je ne me prendrai plus la tête sur les chaussures : baskets premier prix Décathlon pour tout faire jusqu’au T4 et 4sup.
Il arrive toujours un moment où je cogne un rocher. Et même si c’est pas violent je perds très facilement mes ongles. (Enfin celui du gros orteil)
Ceci dit moi aussi j’ai randonné un moment avec des baskets. Mais maintenant j’aime bien mes approches.
Sinon j’ai eu pas mai de tige haute c’était bien aussi tant qu’on choisit chaussure à son pied.
La tige basse type approche ou basket c’est les malléoles qui peuvent éventuellement prendre aussi en cas de choc latéral avec rocher.
attention, il y a approche et approche.
y’a les « petites grosses », qui sont des chaussures basses mais avec une grosse semelle crantée assez rigide (Garmont Dragontail MNT, Millet Trident Guide… La semelle est très crantée et assez rigide pour tenir en dévers dans des pentes herbeuses détrempées, des éboulis pourris et des névés.
Et les approches faites pour que le guide qui emmène des pinpins dans du 5 puisse grimper sans enfiler les chaussons (et s
e la péter auprès de la petite blonde) comme les Sportiva TX4, les Five Ten Guide Tennie…
Ces dernières ont une semelle moins rigide, moins crantée et tres tendre (pour les pas d’adhérence). Corollaire, la gomme s’use aussi rapidement que celle des chaussons d’escalade…
Je ne connaissais pas cette distinction. J’espère que la scarpa fait partie de la première catégorie (c’est l’impression que ça me donne car bien rigide et bien cranté)
Ctout à fait ça.
La seconde catégorie est super quand le terrain est sec, mais si jamais il y a un microlitre de rosée ça devient des vraies savonnettes. Et l’amorti semelle est inexistant, donc les longues descentes flinguent bien les pieds ou les genoux.
La première catégorie c’est finalement des grosses de rando, mais en baskets.
Désolé pour la période d’inactivité, étant nouveau membre je suis limité dans mon nombre de réponses journalières.
Je remercie chacun d’entre vous pour les réponses que vous avez pu m’apporter et je suis content de voir que ce sujet a pu s’élargir au delà de mes interrogations
Les limites de mes chaussures d’approche (j’ai choisi un modèle avec semelle rigide), c’est la neige, la pluie, et certains pierriers très difficiles. Je fais même des courses d’alpi rocheux faciles (jusqu’à AD) avec.
Pour pouvoir marcher dans la neige : à compléter avec une paire de chaussures montantes (+ éventuellement des guêtres).
Je déconseille d’acheter des chaussures ou hardshell en Gore-tex sans s’être préalablement renseigné les l’impact environnemental de cette matière.
Je rappelle quelques points :
Le Gore-Tex est fait à partir de d’ePTFE c’est à dire du « Téflon », qui fait partie des PFAS ou « polluants éternels » et que l’on retrouve maintenant dans les ruisseaux, l’eau du robinet, et aux dernières nouvelles, dans le lait maternel et le sang des nourrissons… ceci en (modeste) partie grâce aux amoureux de la nature que nous sommes !
On ne peut pas s’en débarrasser car cette matière est indestructible, non biodégradable, résistante aux rayons et à la chaleur. C’est pour cela qu’on les appelle « polluants éternels ». Ils sont nocifs pour la santé :
Les PFAS seront bientôt interdits aux USA et en Europe. Je crois que c’est déjà le cas en Californie.
Alors j’invite ceux qui souhaitent respecter nos belles montagnes à se renseigner sérieusement sur l’impact de ces produits et les solutions de substitution (membranes ePE pour ceux « qui veulent du Gore » ou membranes hydrophiles). Le site https://www.gearscore.com/les-conseils-techniques/les-membrane-impermeables-respirantes/ fait la liste des marques qui utilisent des membranes sans PFAS.
Du coup, si on va se balader à poil et pieds nus, c’est bon ou y a encore quelque-chose à revoir ?
Parce que je m’interroge… Si j’ai bien pris soin de choisir des chaussures sans PFAS, fabriquées localement avec des procédés artisanaux respectueux de l’environnement… mais que j’apprends ensuite que l’ouvrier qui a assemblé ma paire de pompes utilise une poêle au téflon pour cuisiner… Qu’est-ce que je fais ?
Pour en revenir au sujet de l’auteur… les chaussures, c’est un choix très personnel !
1ère question à se poser : basses, montantes, mid ? chacune à ses avantages et ses inconvénients. Le choix pourra également dépendre du poids du sac à dos !
Ensuite, si c’est pour débuter, pas besoin de trop de rigidité, mais prévoir des chaussures qui ont un bon laçage sur le dessus et le devant des pieds (pas des baskets comme conseillées par certains)… Les orteils et leurs ongles en seront reconnaissant dans les descentes.
Enfin, sur la largeur ou la finesse de la chaussure, seul les pieds auront la bonne réponse (pas forcément du premier coup hélas)…
Pour ce qui est du GR20, s’il est fait hors neige, y a pas vraiment de chaussure idéale… Je l’ai fait avec des grosses bien rigides (La Sportiva), puis avec des mid relativement flexibles (Salewa), et enfin avec des petites basses fragiles (Merrell)… Finalement, c’est avec les basses que la balade a été la plus agréable (le temps a été sec 90% du trajet).
A 85kg, tu es dans la catégorie poids lourd pour les chaussures de trail. La durabilité ne sera pas très élevée.
Perso, je n’utilise presque plus mes chaussures d’approche car mes trails actuelles (inov8) sont meilleures ou presque égales en tout (ça existe mais il faut prendre des modèles spécifiques à sa pratique, sa foulée, sa forme de pied, l’amorti choisi, ce qui ne peut pas se déterminer avec une 1ère paire)
D4 fait du bon matos trail à un prix - -