Choix CAF 74

OK, mais je préfère sortir avec des gens que je connais, et le club est très bien pour faire des connaissances.

Je confirme… voir même juste pour avoir l’accès gratuit aux 3 sae de roche Bonneville

C’est vrai, évidement. Mais il y un coté « consommateur » bien regrettable …

A nous, les clubs, de trouver un mode de fonctionnement qui implique tout le monde tout en laissant de la liberté ?

2 Likes

Être consommateur n’est pas une tare. Les clubs devraient être contents que les gens aillent en montagne, même consommateurs. Ça permet d’aller en montagne l’esprit libre.
D’ailleurs, chez les guides, le consommateur s’appelle « le client » et a droit à toutes les attentions.

2 Likes

je n’ai pas remarqué ça dans mon club. Des gens globalement sympas, prêts à aider. Mais bon accorder du temps c’est pas forcément évident quand tu travailles, ta femme aussi, 2 gosses à la maison…

C’est ta façon de voir Francois, pas vraiment la mienne, après ça dépend de ce qu’on met sous le terme consommateur : je n’ai aucun problème avec ceux qui ne peuvent pas consacrer de temps au club à part juste participer aux activités, tant qu’ils sont conscient que d’autres prennent bénévolement sur leur temps et qu’ils sont dans un « bon esprit »
Mais il y a aussi parfois des râleurs permanents, exigeants comme si ils étaient clients et faisant leur marché entre les clubs. Heureusement c’est rare.

pourquoi « d’ailleurs » ?
C’est justement parce qu’un encadrant bénévole de club n’est pas guide que le participant n’est pas client.
Ca m’est arrivé de conseiller à des participants potentiels aux sorties que j’encadre de s’orienter vers un guide, vu que manifestement ils n’étaient pas du tout dans l’esprit du club.

4 Likes

Ma façon de voir, c’est que quand j’étais encadrant, j’acceptais même les consommateurs. Ils ont autant le droit de faire de la montagne que les autres. Et sans consommateurs, pas d’encadrants. Faut pas tourner en circuit fermé.

1 Like

Les cas dont je parlais plus haut ne seront jamais encadrants, ceux que j’appelle consommateurs c’est ceux qui exigent, éventuellement contestent les choix, mais ne feront jamais rien pour le club.

Après j’emmène tout le temps des participants qui n’ont pas le temps de s’engager pour le club mais qui sont toujours contents et font attention aux autres participants. Si ça n’était pas le cas ça fait longtemps que je ne pratiquerais plus en club.

Ah mais là, tu confonds consommateurs et emmerdeurs. Ça n’est pas la même chose !

d’autant que tu peux avoir des emmerdeurs très investis dans le club

1 Like

C’est les pires :joy:

5 Likes

Pour moi un caf est une asso.
faire vivre le club et amener les gens vers l’autonomie est une des bases fondamentales.
emmener des consommateurs en montagne est contraire a cette idee.
Les guides sont là pour eux. Pas le caf

1 Like

Heu ??
Un consommateur, pour moi, c’est qq qu’un qui attend que l’organisation s’adapte à lui : qui arrive en retard au RV, qui ne ramène pas le matos prêté/loué ds les temps, qui n’a pas lu ou écouté les contraintes d’organisation ou le matos à prendre et attend qu’on palie ses manques, qui ne comprend pas qu’on aille pas là où il a envie, ou qu’on ne le laisse pas aller là où il a envie.
Qd tu es bénévole, c’est un peu gonflant, non ?

2 Likes

Comme je disais plus haut, ça c’est un emmerdeur, pas un consommateur.

2 Likes

J’ai pas vu où était ton « plus haut ».
Mais bon, si c’est juste la sémantique, oui, les gens peuvent bien venir sans organiser, s’ils sont sympas et respectent le fonctionnement.
Un exemple : en grimpe, on a des gens qui ne grimpent pas si on installe pas des moulinettes. Cert ils n’emm…dent pas, mais prennent la place de qq un d’autre, et perso je ne considère pas qu’un club soit un endroit où un organisateur est là pour mettre des moulinettes. On est plutôt là pour inciter / apprendre à grimper en tête. Eventuellement à placer une moulinette sans se mettre en danger, mais pas pour le faire à leur place !
Là aussi, c’est peut-être un défaut de comm de l’organisateur de la sortie : tjrs demander un niveau mini « en tête » !

@bulubuluplopplop, je n’ai pas été très clair ou tu ne m’a pas compris. Lorsque tu dis :
"les clubs alpins sont aussi des clubs de rencontres (et plus si affinités), en rencontrant des gens qui font les mêmes activités que toi tu vas organiser des sorties privées, en dehors du club "

Ça revient à dire que l’objectif est d’utiliser les clubs pour trouver des personnes à « débaucher » pour ensuite faire des sorties entre vous. Même si c’est une réalité, ça me semble une vision très « consommatrice »

Entre potes on peut sortir tous les week-ends, choisir les courses en fonction des conditions. Avec les clubs on part à 10, on ne sort jamais la voie à cause de l’inertie de groupe monstre, s’il pleut il n’y a pas de plan B pour facilement changer de coin en restant dans la même activité.
Le caf c’est idéal pour l’apprentissage, retrouver des connaissances aux réunions, faire un goûter ou une démo publique dans l’année. Mais c’est pas idéal si on souhaite sortir régulièrement (dans son niveau), une année ça passe très vite, il n’y a que 52 week-ends pour profiter de la montagne. C’est une vision probablement consommatrice, profiteuse du peu de temps de vie libre.
Le caf c’est aussi une grosse partie des adhérents qui n’y sont que pour les réductions dans 2-3 trucs locaux, les réducs des refuges et une assurance. Et ça c’est clairement du consommateur.

1 Like

Tout dépend où tu habites…
Si tu est loin de la montagne tu ne peux de toutes façons pas sortir 52 semaines par an, trouver des partenaires de course est souvent nettement plus compliqué et les sorties se préparent nécessairement à l’avance donc parfois tu subis la météo.
Dans ce cadre, le club permet de mutualiser la logistique et le calendrier te pousse à sortir plus souvent.
Par ailleurs l’inertie de groupe dont tu parles n’est pas une fatalité : ça dépend beaucoup du niveau et des envies des participants et de l’organisation.
En fait le fonctionnement des clubs genre Grenoble Annecy est très différents de ceux de Marseille, Strasbourg, Paris voire de Lyon.

1 Like

C’est vrai. Les clubs « de plaine » que j’ai connu étaient vraiment de bons clubs, adhérents très soudés, prépa des sorties ensemble … les sorties devenaient des voyages et la montagne était secondaire.