C’est surprenant. Comment étaient-ils arrivés là? Car pour entrer en formation il faut déjà un bon niveau de pratique, et une liste de courses réalisées en autonomie.
Ils ne peuvent ignorer que la pratique autonome de loisir existe.
Choisir son Guide et quelle préparation pour une première course d'alpi
ben non, pas de surprise : les jeunes ayant le niveau adéquat sortent entre eux
Et ça se comprend
J’ai un pote qui encadre un groupe espoir, entre soi total
La participation active, bénévole, à une structure type FFCAM existe sans doute mais reste exceptionnelle
J’aurais bien un exemple très local pour illustrer mais je n’ai pas envie de personnaliser mes propos …
Oui bien sur. Mais ils ont bien débuté un jour, même très doués, ils n’ont pas instantannément commencé par les courses du proba de guide.
certes …
je ne sais pas … faudrait qu’ils s’expriment …
perso, je ne les cotoie pas …
je demanderai à mon pote d’où ils viennent à l’occasion, s’il le sait …
Pour grimper comme ils grimpent, je pense qu’il s’agit plus de purs grimpeurs, de club, ayant une fibre montagne
Que nos vieux profil où tu faisais de la montagne dès le début, et où, petit à petit, tu montais le niveau des courses d’alpi (sans jamais arriver à être de ce niveau de grimpe) …
Et je crois que beaucoup envisagent une carrière pro (mais là, je fais état de vagues souvenirs de conversations … ça ne vaut pas grand chose niveau fiabilité)
Quand je vois ce post : Sélection Groupe Espoir alpinisme FFCAM 06 2020
je me dis que le niveau minimal exigé … semble être loin de leur niveau réel …
Tu connais le rapport entre la nombre des candidats et la nombre de sélectionnés?
du tout
@Epicure : je trouve tes propres assez perturbants… Même si les usages et les façons d’exercer le métier changent, les clients ont toujours choisi leur guide comme ils choisissent leur resto… Il n’y a rien d’infamant à ça !! Simplement en bureau le choix ne se fait pas à la première course, où le guide est souvent attribué d’office. Mais derrière si ça se passe très bien, le client devient un client fidèle, sinon il ira de nouveau au tour de rôle voir un autre guide
Avec un guide indépendant ou en direct, bien sûr que le client va choisir son guide, c’est la moindre des choses ! Il cherche un guide, trouve x profils, et choisit celui qui sait lui donner envie selon son caractère et ses attentes…
Pour ma part je travaille quasiment uniquement en indépendant (3 sorties en renfort d’une compagnie en 3 ans), et c’est évident que les clients me choisissent, beaucoup me le disent et une part non négligeable préfère repousser son projet pour trouver des dates communes, plutôt que d’aller voir ailleurs…
Ce qui veut dire aussi qu’indirectement, je choisi mes clients, puisque c’est moi qui décide comment je communique et donc qui me contactera. Il m’arrive également de refuser d’accompagner des gens sur des projets qui ne me conviennent pas, et de les rédiriger vers des collègues.
C’est un fonctionnement bénéfique pour les deux parties, puisque de cette manière la bonne entente avec mes clients est quasiment assurée, j’ai peu de « surprises ». Et pour les quelques profils qui ne « matchent » pas bien, j’ai la patience nécessaire pour m’adapter, et ça se passe bien également. C’est aussi très enrichissant d’ailleurs dans ces cas là.
@bens du coup très d’accord avec ton message, à la nuance que le « choix du client » par le guide va toujours se faire, mais souvent de manière implicite : on est attractifs principalement pour des personnes qui nous conviennent !
@DB2 : effectivement l’encadrement bénévole est un « trou noir » à l’ENSA, qui n’intéresse pas grand monde et n’est pas pris en compte… C’est dommage mais ça évolue avec la présence des aspi issus des « équipes jeunes »
Salut Bens,
Heureusement tous les Guides ne sont pas comme sur cette excellente vidéo : https://youtu.be/lSdMX-wCzzY
Je me souviens que sur ma promotion, sur 50 Guides, les écarts techniques étaient très faibles tant en escalade, en glace, en mixte et aussi en pédagogie et l’amour de ce beau métier …
Aussi, je suis un peu choqué de la 1° partie du titre « choisir son Guide » me parait très prétentieux comme si la personne à l’origine du sujet était compétente pour connaitre les qualités techniques du Guide qui va partager sa corde ?
Il ne faudrait pas que comme les moniteurs de ski pour les leçons particulières, les clientes fortunées choisissent leur moniteur sur photo …
Ou que les sites d’évaluation des produits sur internet rajoutent à leurs dossiers le métier de Guide … Tu vois ce que veut dire ?
Au départ, dans les grandes compagnies, il y a un tour de rôle pour répartir les clients de façon aléatoire, c’est logique et bien connu
Cela n’empêche pas que des affinités se créent lors d’une 1° sortie et que un Guide conserve de ce fait des clients sur plusieurs courses ou plusieurs années …
J’ai eu ce type de clients pendant une dizaine d’années pour faire chaque année une semaine de ski de rando …
Il est certain que le métier a évolué, de nouveaux sports sont nés depuis que j’ai arrêté ce métier, l’escalade en salle par exemple
Mais qu’un jour les Guides soient sur les sites de comparaison internet, pourquoi pas, on a vu pire ces derniers temps !
Euh… tu es sûr ?
Je n’ai pas la moindre idée de ce que représente « les grandes compagnies » dans le volume d’activité des guides mais à mon idée il a du fortement baisser ces vingt dernières années si on prend en compte toutes les pratiques. D’ailleurs la part de l’alpi classique a du aussi fortement diminuer j’imagine.
Je n’ai pratiqué que deux fois avec « la » grande compagnie (une semaine et une journée) et bien je peux te dire que non seulement le guide n’avait pas choisi ses clients mais que dans les deux cas il en était très fortement mécontent ! ( les deux fois un boulet absolu dans le groupe, pénalisant pour le guide et pour les autres clients - facilement prévisible en plus… il fallait faire rentrer de la monnaie je suppose )
Sinon le déterrage de ce vieux fil vient d’un transfert de discussion à propos de l’accident de 2008 au Pigne d’Arolla et sur l’implication des clients dans un groupe mené par un guide.
On est moins HS que dans le fil d’où il vient (Oruxmaps) mais on est pas mal HS quand même…
Depuis Juillet 2016 je pense que celui qui a posé la question initiale sur le choix d’un guide a eu toutes les réponses possibles !
Mais il y a toujours des trucs à apprendre d’une discussion !
On est d’accord !
Vive la fatigue et l’auto-correction
Ou alors tu avais faim…
Je lis que la question « choisir son guide » pose problème. D’accord, la formulation n’est pas très élégante. Mais c’est une tentative de retranscrire une réelle appréhension.
Tous les guides n’ont pas la même relation avec leur métier et avec leurs clients. Lorsque tu choisis d’embaucher un guide pour une course, tu souhaites passer un bon moment et que cela te laisse de bons souvenirs. Or, selon la personne sur laquelle tu vas tomber, ça peut tout aussi bien être horrible.
Je comprends que l’on puisse se poser la question : « comment faire pour que cela n’arrive pas? »
D’autant que ce n’est pas donné non plus. Alors comment pouvoir être assuré qu’une course dans laquelle l’on aura mis beaucoup d’argent et d’attentes laisse des souvenirs formidables, et ne soit pas pourrie par un guide irascible ?
PS : de par mon expérience, il y a eu environ un guide sur quatre dont j’aurais préféré ne pas croiser le chemin. Je trouve qu’un quart, c’est déjà un pourcentage inquiétant.
Franchement, ce n’est pas ce qui est demandé …
Un comportement « normal » suffirait !
Et puisque pas mal l’ont, on sait que c’est possible
C’est vrai qu’il serait bien de rajouter dans les formations de Guide un module " humour et sociabilité"
A mon époque, 100 % des Guide possédaient ces qualités et je ne savais pas que ça avait changé au fil des ans!
Je comprends aujourd’hui pourquoi les clients se battaient pour partir avec moi
Bonjour Epicure,
Es-tu certain qu’il n’y a pas une part de choix de la part de tes clients? Comment sont ils venus à toi?
En quoi faire un choix est il obscène?
Dans « choisir son guide » il n’y a pas la volonté de m’imposer à un guide, mais plutôt de s’y retrouver et savoir qui contacter.
Il y a bien un moment, où plusieurs noms ou possibilités émergent, et pour passer à l’action, il faut bien choisir…
Tu fais le parallèle avec le pilote d’un avion, pour une même destination, tu fais bien le choix de la compagnie?
Ce post date de quelques années, et voilà comment j’ai concrétisé mon projet :
J’ai contacté le bureau des guides, expliqué ma demande, mon niveau afin de savoir si tout était cohérent pour une course.
J’espère bien que les guides prennent la liberté d’accepter ou refuser un client,
Il me semble qu’il s’agit ici d’une rencontre, d’un accord entre deux personnes.
Et pour la suite, il y a eu d’autres courses accompagnées du même guide, et à chaque fois, nous nous accordons sur le choix de la période, et de la course,
Comme quoi, le choix tient une grande place, et est non contraignant ni irrespectueux lorsqu’il est partagé.
Bonjour Morisson,
Ne t’attaches pas au mot obscène qui est un peu démesuré, je te l’accordes, j’aurai du dire « déplacé »
Bien sur qu’aujourd’hui, on choisit sur son clavier d’ordinateur son médecin, son chirurgien ( je l’ai fait avant de me faire opérer de la hanche), son dentiste, son coiffeur, son restaurateur … alors pourquoi pas son Guide de haute montagne ?
Il faut accepter l’évolution du temps et des moeurs mais j’avoue que j’ai du mal avec la façon dont tu as lancé ce sujet " Choisir son guide"
Tu as raison de choisir mais tu as le droit de le faire discrètement, en fonction de tes critères personnels, technique, humour ou pas, beau ou moche, etc … mais ce qui me chagrine, c’est que tu en fasse un sujet de discussion qui va ouvrir des discussions « libidineuses » sur celui ci ou celui là !
C’est juste un problème de forme et non de fonds …