Chauvinisme peu inclusif ?

Je me retape la rectification. L’espérance de vie à la naissance, celle dont on parle habituellement, est surtout une mesure de mortalité néonatale. Si on veut avoir une idée de la longévité de ceux qui ont survécu à la petite enfance, il faut regarder l’espérance de vie à 20 ans, que tu ne trouvera nulle part, ou à la rigueur l’espérance de vie à 60 ans, que l’on peut trouver en cherchant bien. Et. Oh! Surprise! La seconde n’a pas autant progressé que la première.

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C’est clair que l’évolution du taux de mortalité infantile est spectaculaire sur 200 ans.
La mortalité infantile en France - Focus - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques

Il n’empêche que l’espérance de vie sur les 40 dernières années à fortement augmenté (entre autre du aux progrés faramineux de la médecine)

Ce qui compte maintenant c’est l’espérance de vie à 64 ans :wink:

Pas pour tout le monde.

Donc pour recentrer sur les néopratiquants, surtout ceux qui s’y mettent sur le tard, ne les stigmatisons pas trop. Qu’ils en profitent !

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Si
Après, il y en a qui sont joueurs…

Ah. Je ne faisais pas référence aux fumeurs, mais plutôt aux catégories socio-professionnelles (à poursuivre ailleurs)

Apres il y a des choses qu’on voit, que je n’qi jamais vu avant! Est ce la population generale qui dégénère, le simple fruit de la multiplications des pratiquants ce qui augmente forcément le risque pour une maladresse, ou alors il y a vraiement une population peu sensible a un milieu qui lui l’est, qui arrive dehors avec des logiques apprises en salle Commerciale.
Photo au meme endroit a un mois d’intervalle: (on notera qu’il y a une poubelle a 40m)

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Un mois plus tard:

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Donc 1 mois plus tôt, tu as pris la photo sans ramasser ?

Sur ce point, je trouve que c’est radicalement le contraire. Quoi qu’on en dise, « c’était mieux avant » « dans l’bon vieux temps », les gens sont mieux éduqués et propres en montagne, de très très loin. Quand j’étais gosse, dans les années 90, et même un partie des années 2000, c’était bien plus courant de voir des emballages un peu partout en montagne. On voyait des gens jeter leurs emballages plastiques devant nous, à la pause ou en marchant. Maintenant c’est inconcevable, alors ouais y’en a encore quelques uns (dont celui de ta photo) mais je trouve que c’est vraiment incomparable.

Et j’ai une échelle approximative : quand j’étais gosse, sur un sentier qu’on fréquentait beaucoup (toutes les quelques semaines), on avait toujours un sac poubelle pour récupérer les déchets, et on le remplissait bien. Maintenant il arrive qu’il y ait un emballage de barre, quelques fois dans l’année grand max, et on le met juste dans la poche. Pour référence, c’est le tout début du GR5, 2e étape au départ du Léman.

Après il est évident que la population a explosé en montagne. Ca ajoute forcément des gens peu respectueux, de ce que je viens de dire, beaucoup moins en proportion qu’avant, mais ils existent (la preuve, ta photo).
Tu parles d’une poubelle à 40m. On n’est pas dans un cadre « montagnard », mais périurbain, je trouve que ça a vraiment son importance. Je trouve les gens plus respectueux, une fois qu’ils ont mis les chaussures et les sacs, et partent faire une rando ou autre.

c’est une vraie remarque? ou un trait d’humour pour lequel je passe à coté?

tu te doutes bien que ce ne sont pas les mêmes dechets (enfin presque pas les memes, c’est quand meme la meme marque qui vient du meme supermarché)

Ah bon? Lesquels? car à part les réservations qui peuvent fluctuer au dernier moment, je ne vois pas?

Je ne te connais pas, j’ai la réponse du coup. Mais c’est quelque chose que j’ai vu pas mal de fois à l’époque, « oh c’est dégueulasse » sans se baisser pour ramasser les trucs au sol.

C’est bizarre quand même des gens si dégueulasses, surtout plusieurs fois d’affilée !

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C’est une chose que j’entends régulièrement de la part de proches qui travaillent dans le milieu de la montagne (aide gardienne de refuge, secouriste) :

  • les cafistes sont les pires en refuges (ils laissent trainer des choses dans les dortoirs, sont désagréables, ne plient pas leurs couvertures…)
  • ce sont les meilleurs « clients » des secouristes
    Bien sûr, ce sont des préjugés. Mais tenaces. Et qui laissent entrevoir, à mon avis une sorte de "mépris de classe ", le professionnel versus l’amateur. Le cafiste pratique en autonomie ou en groupe avec des encadrants bénévoles, c’est quand même plus accessible que de se payer un guide. Mais effectivement, un client emmené par un guide a moins de risque d’exploser les horaires. En a -t-il pour autant plus de mérite ?