Salut, petit enquête au doigt mouillé comme ça, vous croisez souvent des chauves-souris quand vous grimpez en falaise ?LPO_chauves-souris_escalade_V3.pdf (1001,6 Ko)
Chauves-souris et escalade
jamais vu en falaise pour ma part.
Par contre chez moi y’en a beaucoup qui tournent le soir, et des fois elles pioncent derrière les volets.
En même temps je grimpe le jour, rarement la nuit.
Eh oui, mais les chauves-souris sont bien présentes le jour en falaise (fissures, écailles), mais discrètes, d’où ma question!
Il m’est arrivé une fois d’en voir une, pas vraiment nichée dans un trou ou derrière une écaille, mais posée sur un rocher. Je m’étais dit que c’était étonnant
Dans une falaise près de chez moi, il y a dans une voie un trou offrant une belle inversée qui accueillait régulièrement une(des ?) chauve-souris qui pouvaient crier à l’approche d’un grimpeur (petits cris aigus assez discrets). Observé plusieurs années de suite.
Seule observation en falaise.
Je ne suis pas spécialiste tout ce que je sais c’est qu’il y a beaucoup d’espèces de chauve-souris avec des mœurs très différentes
Pour avoir commandé pléthore d’études d’incidence sur le milieu rupestre, dont des falaises équipées, je te confirme que les chiroptères sont bien présents sur certains sites de grimpe.
Yep, merci de ton retour, j’en suis totalement convaincu aussi! Ce qui m’intéresse via ce post c’est de voir dans quelle mesure la communauté de grimpeurs à conscience de la présence de ces petites bestioles discrètes. Globalement la pratique de l’escalade n’a que peu d’impact sur les chauves-souris, sauf sur de l’équipement de nouvelles voies et/ou le nettoyage ou la purge de sites, d’où les études d’incidence dont tu parles en effet.
Je m’intéresse pas mal aux chauves-souris mais je n’en ai que rarement croisé sur des sites d’escalade, et puis en en parlant de plus en plus je m’aperçois que de-ci de-là il ya quelques retours d’expériences assez nombreux finalement. La cohabitation grimpeurs/chauves-souris semble assez simple, avec quelques précautions à prendre quand il s’agit d’équiper de nouveaux secteurs ou de « nettoyer » des sites.
Hélas si . Et il n’y a pas que les chauves souris (écureuil oiseaux insecte flores arbre ) .
On y pense et puis on oublie.
PS les chauve-souris sont surtout fragile en hiver ( hibernation) .
S’il vous arrive d’en trouver une au sol et que vous tentez de la replacer à l’abris dans un arbre ou autre manipulez la avec précaution et avec des gants ( morsure ou griffure / risque de rage)
Un cas de rage, exceptionnel en France, transmise par une chauve-souris | Institut Pasteur.
Je précise mon propos : le simple fait de grimper dans des voies équipées semble avoir peu d’impact sur les chauves-souris, l’équipement de voies par contre, ou la purge/nettoyage de voies existantes peut avoir un impact fort en supprimant des gîtes, voir en impactant directement des chauves-souris.
Tout à fait d’accord sur le fait que nos activité en montagne ont des impacts sur l’ensemble du vivant (et même du minéral)
Semble avoir peu d’impact ?
Qu’est ce que nous en savons ?
Une chose est sur c’est que plusieurs dérangement font fuir ces animaux ( comme en spéléo ) et que si on en entend une c’est que les mains du grimpeur dans la fissure ou le trou ne sont pas tres loin .
L’impact sur les chauves-souris est plus important que ce qu’on croit. Lorsqu’on équipe une voie et qu’il y a des oiseaux dans des trous, ils peuvent partir et revenir éventuellement plus tard. Si le site est ensuite plus ou moins abandonné ils peuvent recoloniser l’espace. Mais pour une chauve souris c’est différent: si on casse une écaille derrière laquelle il y a une chauve-souris c’est une destruction définitive de son habitat.
Pour la question initiale: perso je vois de temps à autre des chauve-souris. Peut-être parce que je suis naturaliste et donc très attentif à l’environnement où j’évolue, je vois beaucoup plus d’animaux que mes copains de grimpe.
Une expérience dans l’Occidentale en face nord du rocher des Goudes (dans la longueur en 6b+) : le collègue grimpe, met le poing dans un trou lisse, cherche de quoi rétablir, trpuve une reglette, libère la main dans le trou… qui était en face de son visage, et duquel surgit une chauve souris qui s’enfuit. Le lacher prise et le vol qui s’en est suivi ont été fameux
Je dois en parler dans le CR que j’ai fait à l’époque
Je ne comprends pas ton ton passif-agressif (surtout que sur le fond on a l’air globalement d’accord sur la prise en compte du vivant dans notre pratique de l’escalade) : oui, cela SEMBLE avoir moins d’impact (ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’impact, et le terme « semble » est bien utilisé car nous n’avons pas encore suffisamment de connaissances sur ce sujet) car pas de mortalité directe quand on passe à proximité d’une fissure avec une ou des chauves-souris à l’intérieur, surtout si on compare à de la purge de falaise.
Après il y a bien évidemment tout un panel de nuances, et comme le dit « pire » si on casse une écaille derrière laquelle il y a une chauves-souris, on détruit un habitat avec un impact fort et avéré, ou si on dérange fréquemment des chauves-souris notamment en période de parturition par exemple.
Mais pas du tout.
On dévaste . On brûle . Ensuite on réfléchi,on équipe et la horde de grimpeurs débarquent ( après avoir rassuré les chasseurs devant le maire et l’ONF) .Et après seulement on s’inquiète pour les quelques chauve souris qui restent.
Un exemple parmi d’autres :
https://www.lesduc.fr/pages/1virieuhistorique.html
Et pour finir je fais comme Vinci et consort.
Je dévaste donc je “compense” ( la bonne blague) mes ravages en posant des abris sur mes murs . Les chauve-souris n’ont qu’à s’adapter.
Trois avés deux paters et tout est pardonné; j’irai au paradis .
http://www.gca-asso.fr/?page_id=428
Fort heureusement la Frapna et consort s’en sont mêlées pour faire interdire à la louche un maximum de parois dans les année 90/2000 pour limiter les dégâts.
La meilleure pratique qui préserve la faune et la flore des parois c’est celle de l’escalade sur mur.
Et le seul moyen de protéger les quelques populations restantes de chauve souris qui fréquentent les grottes et mines c’est de fermer les sites aux humains ou de limiter dragstiquement la fréquentation.
On a un tout petit site près de chez nous où on va grimper le soir en été, les chauve-souris sont toujours de sortie au crépuscule. Je ne pense pas qu’elles habitent dans la « falaise » par contre, mais plutôt à côté.
Je me suis mal exprimé, et quand je dis que je pense que nous sommes globalement d’accord sur la prise en compte du vivant dans l’escalade, il s’agit bien du fait que je pense que nous devons nous améliorer dans ce domaine, d’où mon post initial, et pas du tout sur le fait que le vivant est suffisamment pris en compte. Il m’a semblé, en lisant tes posts, que tu faisais partie des personnes qui défendaient la Nature vis-à-vis des activités humaines. Personnes dont je fais partie assurément, d’où l’ouverture de ce sujet pour parler chauves-souris et escalade, et la transmission du doc de la LPO dans mon premier post.
Ensuite, et tu ne seras peut-être pas d’accord avec moi, mais je pense que les sites fréquentés actuellement par les grimpeurs (dont je fais partie également) sont déjà grandement altérés, alors autant se concentrer sur la préservation de sites encore « vierges » de toute pratique. Essayer de faire prendre conscience des enjeux environnementaux permet ensuite de se poser 5 minutes pour évaluer les impacts d’un potentiel équipement sur un nouveau site, pour éviter l’exemple que tu cites. Le grignotage des milieux naturels par l’ensemble des activités humaines est un véritable fléau, et il faut bien prendre conscience que les milieux rocheux sont déjà des zones refuges pour toute une faune et une flore qui se fait partout ailleurs détruire.
Ah ! C’est un vrai lien sérieux !
Et moi qui pensais tomber sur la vidéo d’un célèbre sketch…
j’en ai croisé y’a qq semaines dans une voie à St Egreve. Quasiment en ville…
Un lien pour signaler les observations pour améliorer la connaissance :