Chasse, activités en montagne et environnement

J’aimerais bien des jours sans chasse… Et un permis très, très exigeant en matière de sécurité. Comme en Suisse, quoi.

Pour la rando, et pour les champignons.

Quoique là, les champignons… Je n’ai jamais vu un sol dans un état pareil mi-octobre en forêt, sec, bétonné, les feuilles tombées qui crissent, pas une once d’humidité malgré les rosées du matin. On trouve quelques survivants, mais rares, mais en deux ou trois heures d’arpentage des bois.

La météo nous dit vent chaud, puis moins de vent, quelques gouttes sans cumul notable voire sans cumul du tout, sous forme d’ondées localisées qui plus est, puis « temps durablement sec ».

Moi ça me déprime. Mais question aux naturalistes : les animaux, ils ne sont pas en stress avec ce manque d’eau ?

En VTT, j’ai une sonnette à moitié dévissée qui fait un bruit de grelot de chien (très rare qu’un chien se fasse descendre) et de temps en temps je donne un coup de sonnette (un temps j’avais une petite clochette à la barre c’est encore mieux) et à pied je chantonne (c’est pénible à la longue, mais bon…)

le grelot de chien, c’est une bonne idée.

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La France est un pays à la fois trop incivique et trop laxiste pour faire comme en Suisse, hélas.

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Ah oui bonne idée et ça peut faire de la jolie musique à nous tous

fut une époque où je sifflait à tue tête en cherchant les champignons
ce qui fait qu’un chasseur m’avait reproché de « détourner une belle chasse », le chevreuil ayant détourné sa course à cause de ma présence

Sans doute j’imagine que dans certaines régions, pour certaines espèces, oui ça foit être difficile.
Déjà au niveau des cours d’eau, des lacs, des étangs, le niveau très bas avec augmentation de leur température doit bouleverser le milieu des plantes et bestioles de ces milieux. On a vu récemment le Doubs avec un niveau très bas, apparition d’îlots, prolifération de feuilles de nénuphars et autres plantes aquatiques. Aussi des étangs bien bas hébergeant sur leurs rives des oiseaux (canards, cygnes, foulques, grèbes, vanneaux huppés, râles d’eau, bécassines, gravelots, bécasseaux,…) certains oiseaux locaux, d’autres ayant niché et pas encore partis en migration, d’autres arrivant pour y passer l’hiver, d’autres encore de passage pour une halte au cours de leur migration.
On voyait ces étangs de plus en plus rétrécis et bas au fil des jour, des sortes de palourdes qui sortaient de la terre craquelée et mourraient au soleil, les roseaux de moins en moins dans l’eau… et avec tout ça des accès autour des étangs ouverts au public (puisque hors période de nidification) : les chasseurs venaient avec des chiens, on a même vu des clôtures de barbelés qui avaient été découpées :poop::poop::poop:

Il faudra qu’un jour je vous raconte mon aventure lorsque je me suis retrouvée seule la nuit au milieu d’une chasse au sanglier en Corse, tout ça pour être montée voir le coucher de soleil depuis un petit sommet au-dessus de la mer :sweat_smile:

T’avais intérêt à chanter la main sur l’oreille ?

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une chasse au sanglier de nuit?

@zoo non surtout pas chanter, je voulais plutôt passer pour un mec. Je suis descendue lourdement en tapant bien les pieds (j’avais des grosses chaussures de montagne en cuir), j’ai allumé ma frontale, tenue à la main, en éclairant dans leur direction et j’ai sifflé très fort.
@kija normal c’était en Corse !

es-tu sûre qu’ils chassaient? ils ne portaient pas des cagoules?:smile:

Fin d’article hallucinant du Dauphiné Libéré. Merci Jean-Jacques BERCHEMIN pour cet article qui finit comme ci:

"Une nouvelle fois, cet accident dramatique pose le problème de la cohabitation entre chasseurs et autres usagers de la nature. Que ce soient les vététistes, les randonneurs ou les ramasseurs de champignons, le risque n’est pas à écarter.

Pas de consignes précises, mais simplement une question de bon sens lorsque l’on sait que la chasse est ouverte."

Le bon sens devrait être de quel côté du fusil Mr BERCHEMIN Jean-Jacques? Et le vôtre de bon sens?

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Je me posais la même question mais j’ai lu un article sur le fait que dans pas mal de situations, le cerveau comble les informations manquantes.

En gros, tu vois mal mais tu t’attends à voir un sanglier, du coup ton cerveau te fais vraiment voir un sanglier.

Je ne dis pas que c’est ce qui est arrivé ici, mais ce type de biais est bien réel, je pense. Dans le cadre de la chasse, il me semble avoir lu des témoignages en ce sens : les personnes n’ont pas tiré au hasard, elle étaient convaincu de voir un animal. (mais la reconstruction mentale peut avoir lieu après l’accident également donc bon. )

Mdr ! :joy:

"Il est rappelé aux chasseurs que la chasse est un loisir qui comporte des risque et que, pour le pratiquer, il faut respecter toutes les règles de sécurité. Ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas comme a pu le constater ce samedi matin un habitant de la commune. Les chasseurs d’une localité voisine étaient embusqués dans les ronces, près de sa maison d’habitation, occupés à traquer un sanglier. Première entorse au règlement : ils n’étaient pas sur leur territoire de chasse. Deuxième problème : un enfant se trouvait à quelques pas de là, en train de faire tranquillement de la balançoire. L’habitant en colère l’assure : la prochaine fois, une plainte sera déposée."

pourquoi la prochaine fois ???

Ben faut demander à l’auteur de la phrase, moi je ne sais pas…
Peut-être une victime compatissante, qui sait…

C’est bizarre quand même comme phénomène : chaque fois que j’ai voulu photographier un lapin, un sanglier, une perdrix, un chevreuil… je n’ai jamais eu en fait de photographie de vttiste, randonneur, ou ramasseur de champignon à la place.
Il faut dire que j’attends de voir la bestiole bien nette dans le viseur avant d’appuyer sur la gâchette.

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