Changement cotation arête Roc des Boeufs

Salut à tous,

Je viens de voir que la cotation du topo de la traversée de l’arête du Roc des Boeufs avait changé de AD+ à PD+
Je conçois que l’on ne soit pas d’accord sur la difficulté d’une course, mais si la cotation depuis des années ce n’est pas pour rien.
De plus c’est dangereux pour ceux qui vont la faire…

et mettre les @Modo_Topo_FR_contact dans la boucle également :wink:

Surtout que la cotation libre de passe de 5c à 5a… donc de AD+ à PD+. Logique :smiley:

libre obligatoire :wink:

Et pan sur le bec :slight_smile:
Je n’avais regardé que la diff que tu donnais plus haut. Et sans connaître, ça me paraissait peu probable que le libre obligatoire soit égal au libre, mais c’est vrai que j’aurais du contrôler avant de parler (enfin d’écrire).

Il y a aussi le passage en draft lié au bug, qui n’a pas été rectifié…

Pour le reste, je pense qu’il vaut mieux attendre qu’un consensus se fasse jour, ou au moins qu’une discussion ait lieu entre les auteurs de la modifs, d’autres connaisseurs de l’iti, et la modération topoguide, avant de faire des réversions.

La bonne cote doit être AD-/AD pour moi si mes souvenirs sont bons… Comme suggéré par @Kryst0f.
La longueur plus dure est évitable et la cotation obligatoire avoisine le 4b, pas plus il me semble.
AD+, c’est la voie normale du Grand Pic de la Meije, c’est bien différent…
Le Pic Gény cote PD+ il me semble, et c’est aussi plus difficile…
Les courses d’alpi faciles des préalpes ont une forte tendance à la surcote par rapport à leurs grandes sœurs des plus hauts massifs qui les dominent…

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La voie était cotée AD- depuis 2004 et jusqu’en septembre 2017 : Camptocamp.org On peut imaginer qu’il y avait un certain consensus vue sa fréquentation.
AD- (ou PD+) est il me semble une cotation juste, pour l’avoir parcourue en basket sans stress et sans tirer de longueur. Je n’ai pas souvenir d’un gros niveau obligatoire (moins que 4b sans doute), avec moyen de tirer sur des points sur les quelques m les plus délicats. D’autant plus qu’il n’y a que ce seul court passage qui est bien au dessus du niveau du reste.

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Si on passe par la dalle, en libre ça vaut probablement 5c, sur 2m.
N’ayant pas envie de tirer au clou, j’ai, à chaque fois que j’y suis allée (2x), préféré prendre la variante : petite traversée qui peut surprendre + dièdre de 3/4m pas forcément méchant. Je ne suis pas certaine que le pas le plus dur dans la variante soit le dièdre, enfin ça dépend de son appréhension du vide je pense. C’est du 4.
C’est clair que c’est un itinéraire qui est sans commune mesure avec des itinéraires en « montagne » (voie normale des Bans en PD+, Agneau PD) car beaucoup moins continu dans la difficulté et surtout dans l’effort global (altitude, approche courte…). Et je pense que c’est bien là le problème qu’on a avec [quote=« Thomas_C, post:9, topic:219045 »]
Les courses d’alpi faciles des préalpes
[/quote]
On a tendance à coter avec le pas le plus dur en escalade libre, ce qui donne les cotations que l’on sait et pour lesquelles on discutaille, alors qu’au global, les itinéraires en montagne peuvent sembler sous-coté (ou les itinéraires dans les pré-alpes sur-cotés) car ce qui fait la différence, c’est l’environnement dans lequel on évolue (et que les novices peuvent ne pas appréhender correctement s’ils ne sont pas un minimum accompagnés).
Pour en revenir avec la cotation, AD- 4c > 4a II X1 P2+ E3, ça reste logique avec l’article d’aide à la cotation. En revanche, j’inverserais bien L4 et L4bis pour être cohérent avec la cotation, et que l’itinéraire plus logique (question homogénéité des cotations) soit mis en avant.

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Je m’attendais à pas autant de participation en si peu de temps :wink:

Je ne vise personne, ou au contraire, je vise tout le monde, moi y compris :wink: mais il est nécessaire de garder un max d’objectivité et d’exhaustivité.
Il est facile de faire involontairement des changements de cotation, vers le bas ou le haut (plutôt le bas). Nous n’avons pas tous le même niveau et surtout nous fonctionnons par ressenti.

Être le plus objectif est une responsabilité que l’on doit aux autres.
Je ne compte pas le nombre de fois où un autre grimpeur a sous estimé la course pour les gens qui l’accompagne. Car pour lui, c’est simple.
Je rappelle que l’on est tous passé par là. On a tous passé les différents niveaux. Et on n’a pas tout le temps un guide ou un pote de bien meilleur niveaux pour nous aider à gérer les passages difficiles ou tout simplement à estimer les cotations.
Cela fait justement partie de la continuité de formation à l’autonomie.
Or, si ce grimpeur qui se forme ne trouve pas de logique dans les cotations, c’est assez problématique. Ca peut être, dans certains cas extrême, un risque à la sécurité.

Prenons l’exemple de la comparaison avec l’arête du Gerbier :
Que doit on côter? Le gaz? Les pas d’escalade?
Car à part la cheminée du début de course, tout est horizontal. Donc, zéro grimpe.
Contrairement au Roc des Boeufs, où on enchainent, oui des pas faciles, mais nombreux.
L’un demande de la gestion du gaz, et de la (petite) protection (en tendu) type terrain d’aventure. L’autre, avoir un minimum de physique pour grimper… Ce qui, pour se dernier point, n’est pas forcement donné à tout le monde.

La difficulté pure, la cotation donc, ne prend en compte que la difficulté d’escalade (ou glace, …)
Le ressenti face au vide, les pierres instables ou autre facteur n’entrent pas dans la cotation technique mais dans la cotation Exposition (encore que pour le gaz il n’y a pas lieu de l’inclure dans l’exposition)

Je ne suis pas d’accord pour ton analyse de l’arête du Gerbier : ok, c’est globalement horizontal, mais il y a de réels passages de grimpe (hors couloir d’accès), car oui, ça monte et ça descend et oui, on peut trouver des passages de grimpe en traversée à l’horizontale (passage du râteau notamment). Ok, la cotation obligatoire est un poil plus faible, mais ce n’est quand même pas de la marche.

Pas vraiment compris, si tu as le physique pour les arêtes du Gerbier, tu l’as pour la traversée du Roc des Boeufs (en prenant la longueur « variante » sans le 5c) : la grimpe c’est technique et pas physique, surtout dans ces cotations (sous entendu, pas de surplombs, dévers, tirage au point ou truc de ce genre qui pourraient justifier un peu de physique et encore), d’autant plus que les autres paramètres physiques (approche, longueur de l’itinéraire) sont moins importants au Roc des Boeufs.

AD- me paraît juste, surtout si on va chercher l’arête au plus tôt, ce qui en rajoute par rapport à l’accès décrit_tt dans « escalades faciles », c’est quand même un bon cran en dessous de la traversée du cret des mouches (AD)

Tu sais, les cotations, c’est un sujet sensible :wink:

il vaut mieux te faire une idée par toi même, et ne pas toujours se fier à ce qui est écrit.