Je m’attendais à pas autant de participation en si peu de temps 
Je ne vise personne, ou au contraire, je vise tout le monde, moi y compris
mais il est nécessaire de garder un max d’objectivité et d’exhaustivité.
Il est facile de faire involontairement des changements de cotation, vers le bas ou le haut (plutôt le bas). Nous n’avons pas tous le même niveau et surtout nous fonctionnons par ressenti.
Être le plus objectif est une responsabilité que l’on doit aux autres.
Je ne compte pas le nombre de fois où un autre grimpeur a sous estimé la course pour les gens qui l’accompagne. Car pour lui, c’est simple.
Je rappelle que l’on est tous passé par là. On a tous passé les différents niveaux. Et on n’a pas tout le temps un guide ou un pote de bien meilleur niveaux pour nous aider à gérer les passages difficiles ou tout simplement à estimer les cotations.
Cela fait justement partie de la continuité de formation à l’autonomie.
Or, si ce grimpeur qui se forme ne trouve pas de logique dans les cotations, c’est assez problématique. Ca peut être, dans certains cas extrême, un risque à la sécurité.
Prenons l’exemple de la comparaison avec l’arête du Gerbier :
Que doit on côter? Le gaz? Les pas d’escalade?
Car à part la cheminée du début de course, tout est horizontal. Donc, zéro grimpe.
Contrairement au Roc des Boeufs, où on enchainent, oui des pas faciles, mais nombreux.
L’un demande de la gestion du gaz, et de la (petite) protection (en tendu) type terrain d’aventure. L’autre, avoir un minimum de physique pour grimper… Ce qui, pour se dernier point, n’est pas forcement donné à tout le monde.