ddquinca parlait de km en distance
Chamonix zermatt en raquettes
Si un type te demandes si il peut faire la traversée de la Meije avec des raquettes, est-ce que tu n’as pas un rôle de conseil pour lui dire que c’est pas top pour les passages en escalade ?
Reformulons :
C-à-d ? (qu’elle distance, 5 km, 20 km, 50 km ? En montée ? En descente ?)
Même sur c2c, la D+ par étape ne dépasse pas 1500 m. ( quoiqu’il en soit de la distance, je constate que la D+ par ne dépasse pas 1500 m )
ddquinca, a tu une idée de ce que représente les distances dont tu parles ?
Pareil pour les traversées (distances et pentes), qui constituent un terrain particulièrement contraignant en raquettes.
Je ne connais pas la version hivernale mais pour la route classique d’été, à part pour la première étape qui fait 5km, on est plutôt sur du 13km en moyenne.
[quote=« Epicure, id: 1679100, post:19, topic:148617 »]
Si un type te demandes si il peut faire la traversée de la Meije avec des raquettes, est-ce que tu n’as pas un rôle de conseil pour lui dire que c’est pas top pour les passages en escalade ?[/quote]
Pas plus que les skis.
Mais là il s’agit d’une question bien différente puisque Chamonix-Zermatt à raquettes ça se fait, ce ne serait pas une première ni une entreprise déraisonnable. La question est juste de savoir si c’est plus efficace. Si dans nos activités nous cherchions simplement à être efficace il faut savoir que la voiture est bien plus efficace que les skis pour faire Chamonix-Zermatt.
Posté en tant qu’invité par corridor73:
Quand on a déjà fait C-Z à ski, on se dit « mais quel gâchis de le faire en raquettes ! » 
Posté en tant qu’invité par corridor73:
[quote=« fredoche, id: 1679084, post:17, topic:148617 »]C-à-d ?
Même sur c2c, la D+ par étape ne dépasse pas 1500 m.[/quote]
Très symptomatique de celui qui n’a pas étudié son itinéraire sur la carte, un préalable à toute entreprise de cette envergure.
ça se fait peut être, mais ja pense qu’il y faut une très bonne condition physique ET de très bonnes conditions de neige
techniquement, le fait d’être en raquettes plutôt qu’à skis se traduit par un temps de parcours nettement plus long, en particulier dans les étapes de descente, et par des traversées plus délicates
sur des étapes déja longues à skis, cela peut rajouter plusieurs heures et poser des problèmes de sécurité, la neige ramollissant quand l’heure s’avance
les 8 km en traversée au dessus du lac des Dix, les 15 km de descente de tête Blanche à Zermatt sont à considérer avec beaucoup de prudence dans ces conditions
s’ajoute à cela des passages plus courts, mais qui peuvent être suivant les conditions faciles ou infranchissables en raquettes ; je pense entre autres à la montée aux Plans de Bertol, si l’on choisit cette option pour éviter l’immense étape Vignette-Zermatt
je pense, comme corridor73, que c’est une entreprise d’envergure qui nécessite une préparation soignée et une bonne connaissance de ses propres capacités
de plus février me parait une date trop précoce, les ponts sur les crevasses ne sont pas encore stabilisés, les jours sont encore courts et les températures bien basses à ces altitudes
Salut
Au mois d’avril de cette année j’étais à l’armée et nous montions avec notre groupe le poste de Plan Bertol pour la Patrouille des Glaciers. Un jour, un groupe d’une vingtaine de personnes montaient en raquettes en direction de la cabane de Bertol. J’ai été surpris et je suis allé leur parler. (Tous la cinquantaine, un mec avec 19 femmes … j’aurais dû lui demander son secret …) Ils venaient de la région Lyonnaise je crois et ils faisaient la Haute route.
Donc oui ça se fait … mais il faut prévoir le temps nécessaire. Du genre faire en 9 jours comme ça: (C’est un exemple d’itinéraire, il en a d’autres)
- Chamonix - Refuge d’Argentière
- Refuge d’Argentière - Cabane du Trient
- Cabane du Trient - Descente sur Champex-Lac - Bus jusqu’à Verbier
- Verbier - Cabane de Prafleuri
- Cabane de Prafleuri - Cabane des Dix
- Cabane des Dix - Cabane des Vignettes
- Cabane des Vignettes - Cabane Bertol
- Cabane Bertol - Schönbielhütte
- Schönbielhütte - Zermatt
Dans l’ensemble c’est de la randonnée et de la marche sur glacier donc peu de difficultés techniques. Par contre, c’est long et pour aligner 9 jours de beau temps il faut déjà de l’anticyclone de compet’
En février les cabanes en Suisse (France je sais pas comment ça fonctionne) ne sont pas gardées. Elles le sont pour la période du printemps en général de la mi-mars à la mi-mai. Chaque cabane fonctionne différemment et sont gardées quand les conditions le permettent. Par conséquent, il faut prévoir tout le nécessaire pour le local d’hiver. Tu peux aussi te ravitailler le 3ème jour à Orsière par exemple mais c’est tout.
Donc oui ça se fait en raquettes mais c’est une entreprise de taille et même si les difficultés au jour le jour sont modérées (Sans oublier les crevasses, la météo, l’itinéraire si il y a peu de visibilité ex: Plateau du Mont Miné, le risque d’avalanche etc…) C’est très difficile dans l’intégralité: L’organisation, le physique, gérer les imprévus, la fatigue,gérer les conditions du terrain et de la neige, gérer les rationnements de nourriture et porter tout ça.
En montagne, il en faut pour tous les niveaux, tous les ages et tous les objectifs!
Perso, j’ai fait la traversée des Alpes par le GR5 du lac Léman à Nice en VTT.
En gros, nous faisions 2 étapes par jour tellement les descentes et longues parties faciles se faisaient rapidement par rapport à la marche à pieds
J’ai souvent croisé des randonneurs dans les longues descentes, ils me fusillaient du regard tellement ils en bavaient dans ces descentes interminables à pied … Mais 98% du GR5 se fait à pied, c’est normal : pour descendre sans risque les belles portions du GR5, il faut un excellent niveau en Trial VTT sinon c’est galère! De la même façon, en ski de randonnée pour faire Chamonix-Zermatt ou la traversée des Alpes, il faut un niveau ski moniteur ou compétiteur pour être à l’aise et éviter des gamelles qui peuvent êtres catastrophiques par exemple une fracture par mauvais temps dans un secteur ou le portable ne passe pas, et oui ça peut arriver… Bien sur en neige transformée, c’est à dire à partir de Mars, la neige devient beaucoup plus facile et le niveau requis devient très inférieur…
Pour en revenir aux raquettes, il vaut mieux attendre 2 mois de plus et faire la traversée à pieds, c’est moins pénible!
Quand on se cache en invité, on peut au moins rester poli et ne pas profiter de l’anonymat pour se comporter comme un zoro de l’internet! Quel courage !
Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
C’est une blague ?
Léon Zwingelstein a fait la traversé des Alpes dans les années 30. A comparer du niveau de ski du pratiquant moyen en 2014, on peut quasiment considérer qu’il ne savait pas skier. idem pour le matos !! Les couteaux étaient constitués des crampons attachés au ski.
Chamonix-Zermatt est un raide de base à ski, voir assez facile. C’est une classique pas très difficile à skier.
Posté en tant qu’invité par zobi la mouche:
+1
+1
le problème, c’est les traversées
en ski, quand la pente devient trop raide, tu passes en traversées-conversions
en raquettes, c’est une solution qui fonctionne mal, la rigidité latérale des raquettes étant bien inférieure à celle des skis
d’où obligation de sortir les crampons, d’où dépenses d’énergie supplémentaire, temps perdu et brassage de neige éventuels; sans compter les risques supplémentaires sur glacier
et puis il faut savoir: le parcours se fait en raquette ou en crampons ?
dans ce type de parcours, il est logique de se demander s’il ne vaut pas mieux laisser tomber les raquettes
même s’il faut alors être plus restrictif sur la période de parcours
Les traversées posent problème pour certains types de neige. En neige souple ça passe comme en ski, et en neige dure, il suffit de mettre les crampons.
C’est vraiment embêtant par exemple avec certaines croutées, ou avec une couche molle sur une sous couche glacée.
Merci pour vos réponses. Je m’étais souvent posé la question de la faisabilité de ce raid, j’ai donc profité de ce post de Edithmontagne pour poser la question.
Sachant cela, il faudrait maintenant étudier les cartes …
Je pense également que mars/avril doit être une meilleure période, pour les raisons qui ont été évoquées ( refuges ouverts, journées plus longues, conditions météo, …)
Concernant l’éternelle question ski ou raquettes, c’est évidement au choix de chacun. Pour ma part, j’ai fais beaucoup de ski et atteint un bon niveau avant de me mettre
aux raquettes. J’ai ré-essayé les ski dernièrement, et je me suis fais ch… avec ces lattes, ces peaux et ces chaussures de cosmonaute. Je n’ai pas retrouvé la sensation
de liberté que j’ai en raquettes …
Pour répondre à l’Invité anonyme, c’est vrai que des réponses déplacées polluent les post, et que c’est très agaçant. Mais se montrer agressif et incorrect ne relève pas
le niveau. Il faut savoir faire abstraction de certaines réponses sans intérêt pour profiter des réponses intelligentes.
Heureusement Matou zalem est vexé (pourvu que ça continu).
[quote=« vref, id: 1679754, post:32, topic:148617 »]le problème, c’est les traversées
en ski, quand la pente devient trop raide, tu passes en traversées-conversions
en raquettes, c’est une solution qui fonctionne mal, la rigidité latérale des raquettes étant bien inférieure à celle des skis[/quote]
Ca peut être pénible si la traversée est longue en étant toujours du même côté mais c’est très loin d’être infranchissable à raquettes. Si il s’agit de remonter une pente en conversions ça n’a rien de pénible à raquettes.
Ca c’est clair, les raquettes offrent une bien plus grande liberté.
Posté en tant qu’invité par corridor73:
Niveau mono ou descendeur/slalomeur…n’importe quoi.
Il faut simplement être un skieur expérimenté, à l’aise en toutes neiges et par tous les temps si l’on veut se faire plaisir : les descentes, c’est la récompense du randonneur à ski.Cela dit, il y a des randonneurs-skieurs qui ne sont pas forcément « beaux sur leurs skis » mais il ont un bagage technique suffisant pour affronter tous les aléas du parcours.Il faut aussi être en excellente condition physique car la fatigue, elle, peut générer des accidents à la descente (manque de lucidité, laisser-aller psychologique), notamment des chutes après avoir pris un bon coup de bambou à la montée…en plus, avec le poids du sac…et l’accumulation des étapes…il faut être complet, sans pour autant skier ESF ou avoir des cuisseaux de descendeur ou la technique d’un slalomeur dans les piquets :rolleyes:
Parce qu’il permet de faire des itinéraires un peu plus longs ? Oui, peut être mais quand je parle de liberté c’est dans la facilité de mouvement. On peut par exemple prendre l’exemple de la facilité pour passer en mode descente, je sais que les compétiteurs à ski font ça en quelques secondes mais le skieur randonneur moyen va mettre quelques minutes avec des chances d’onglée non négligeables, le randonneur à raquettes n’a pas ce problème. Je prendrais un autre exemple, celui du pipi sur la trace, pourquoi certains skieurs font ça et pas les raquettistes ? Parce qu’il est pénible de s’éloigner un peu de la trace avec les skis aux pieds alors qu’à raquettes ça ne pose aucun problème. Je pratique les deux, je me rend bien compte que dans ce sens on est plus libre avec les raquettes. Un autre exemple, pour évoluer dans une coulée d’avalanche, par exemple pour rechercher une victime, là il est clair que tu pourras garder les raquettes aux pieds bien plus facilement que les skis. C’est une question qui revient régulièrement dans les formations ? Doit on enlever les skis ? Franchement avec les raquettes la question ne se pose en général pas, on les garde.
Je ne sais pas à quoi tu penses, ça doit être vrai parfois (quand ?) mais le risque d’une mauvaise chute est tout de même plus important à skis qu’à raquettes, simple question de vitesse. D’ailleurs certains commencent à mettre des casques pour le ski de rando mais pas encore les randonneurs à raquettes.
Bojour
Si il demande la possibilité de faire le circuit en raquette c’est qu’il ne sait pas skier. Combien d’année doit’il attendre pour apprendre à faire ce circuit en ski ? 
La question du départ c’était de savoir si c’était envisageable en raquette.
J’ai été un bon raquetteur montagne mais effectivement les approches sur chemin presque plat m’ont convertir au ski (randos dans le Queyras). Mais l’apprentissage n’a pas été facile (je suis retraité) et je ne fait encore seul que des courses ski que je faisais en raquette.
Bonnes randos en ski ou raquette.