C'est quoi une course?

#1

Bonjour,
J’ai du mal à saisir le concept de course. Je sais qu’il en existe de plusieurs type roche, glace, neige, mixte.
Mais par exemple une course rocher, ça correspond à quoi ? Une grande voie ? Une randonnée sur de la roche ? Une couenne en dry ?
Pareil pour neige. Une goulotte est-ce que c’est une course ? Faire par exemple le Mont-blanc en ski, est-ce que c’est autant une course que le faire en crampons ? Chamonix-Zermatt en ski de rando, c’est une course ou une randonnée à ski ?
Une cascade de glace est-ce que ça compte comme une course ?
A partir de quelle longueur une course est-elle considérée comme une « sortie » ?
Est-ce qu’il faut obligatoirement qu’elle se termine par une sommet ?
Est-ce qu’une goulotte, par exemple, qu’on monte qu’a moitié est une course ? Ou est-ce qu’il faut obligatoirement la finir ?

J’ai du mal à saisir quels critères font d’une sortie une course. Je sais ca fait beaucoup de questions :slight_smile: . J’aimerais que quelqu’un m’explique.

De l'étymologie de la "course" en montagne
#2

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#3

tout en allant très vite.

#4

Posté en tant qu’invité par clak:

Pour faire simple : Wikipédia :Une course en montagne :Parcours qui allie performance et plaisir de l’ascension, se pratique seul si on est expérimenté , ou avec un guide .

#5

« course » c’est un vieux terme snob employé par les alpinistes (qui aimaient bien se la péter) pour se distinguer des simples randonneurs.
Bref, c’est toute sortie en montagne qui peut être qualifiée de course, de F à ED, de 2h à 3 jours…

#6

donc si tu es avec un pote qui n’est pas guide c’est pas une course

#7

Sur exactement le même itinéraire des skieurs font une course, les raquettistes font une rando.

#8

Un question que je me suis posé au début. J’imagine que le mot tire son origine de l’affrètement d’un guide pour conduire une cordée vers telle ou telle sommet, par tel ou tel itinéraire. La course c’est une une prestation répertoriée, tarifée par les compagnies des guides pour un objectif précis en montagne … et pour éviter la concurrence sauvage. Ensuite, et par extension, avec la démocratisation de l’alpinisme, la course se résume le fait de faire un truc en alpinisme ou en grande voie. Je ne pense pas qu’il y ait d une définition précise mais plutôt un ensemble de conditions pour qu’une sortie accede au rang de « course » : une marche d’approche, un itinéraire, une voie, un sommet ou le sommet de la voie … de toutes les façons, un projet qui justifie d’un engagement certain plus que des techniques employées ou de la durée envisagée.
Ensuite, je pense également qu’on peut trouver dans le mot « course"une autre signification : l’idée de course contre le temps, conte la montre. Cette notion aussi fondamentale que vague qui est " de tenir l’horaire ». Des le petit matin, au refuge ou à l’attaque, on est déjà au pièces, et apres faut enchainer. Quand le sommet est atteint, il ne « faut pas trainer » et la cavalcade qui se poursuit pour attraper une benne, un train, ou pour ne pas se faire prendre par la nuit. La course quoi…

#10

Une grande voie, c’est pas une course, c’est « une grande voie ».
Une course ayant attrait à l’alpinisme, c’est" by fair means".
C’est jamais que mon opinion.

#11

[quote=« enzo!!!, id: 1466885, post:10, topic:129587 »]Une grande voie, c’est pas une course, c’est « une grande voie ».
Une course ayant attrait à l’alpinisme, c’est" by fair means".
C’est jamais que mon opinion.[/quote]

qui est plutôt fausse, puisque quand tu veux passer le BE ou le proba guide, on te demande ta « liste de courses ». Or celle ci est constituée d’une bonne partie de simples grandes voies.

Mais c’est vrai que « course » est passé dans le langage courant plutôt dans l’alpinisme que dans l’escalade. Surement parce qu’une voie d’alpinisme est souvent variée : l’approche est souvent déjà de l’alpinisme ; la descente aussi. Alors que souvent en escalade l’approche et la descente sont faciles.

Certaines grandes voies nécéssitant une approche et/ou un retour délicats sont parfois appelées des « courses », je pense à certaines voies des calanques par exexmple

#12

Posté en tant qu’invité par frendo74:

Pour moi c’est LA définition d’une course.
Tu fait des gros calcul de temps. La plupart du temps ca fini en vrille.
Et quand tu arrive a tenir le temps, c’est une « course bien menée », et tu te sent « montagnard » :wink:

Quand tu va faire des couennes tu ne fait pas des
« 0h30+2h00+3h30+1h00+0h20+2h00 donne 9h20 donc on va tabler sur 11h-12h de cavalcade pour avoir de la marge,
ce qui donne une réveil a 5h00 du matin, pour être de retour au parking avant le coucher de soleil… »

D’ailleurs j’ai toujours trouvés mystérieux, que les gens de la ville, qui sont stressés toute l’année,
aillent faire des courses de montagne pendant leurs vacances…

#13

c’est pas la définition de la masturbation, ça?

#14

[quote=« gunkskid, id: 1466851, post:9, topic:129587 »]

Cela vient des anglais ( très « snobs » :slight_smile: ) qui fréquentaient les montagnes à la fin du 19ième pour dire « parcours » ou « excursion » et sans aucune notion de vitesse, sauf pour revenir à l’heure du thé, of course.[/quote]
On dit pas plutôt « course off » quand elle est terminée?

#15

[quote=« frendo74, id: 1466905, post:12, topic:129587 »]

Pour moi c’est LA définition d’une course.
Tu fait des gros calcul de temps. La plupart du temps ca fini en vrille.
Et quand tu arrive a tenir le temps, c’est une « course bien menée », et tu te sent « montagnard » :wink:

Quand tu va faire des couennes tu ne fait pas des
« 0h30+2h00+3h30+1h00+0h20+2h00 donne 9h20 donc on va tabler sur 11h-12h de cavalcade pour avoir de la marge,
ce qui donne une réveil a 5h00 du matin, pour être de retour au parking avant le coucher de soleil… »

D’ailleurs j’ai toujours trouvés mystérieux, que les gens de la ville, qui sont stressés toute l’année,
aillent faire des courses de montagne pendant leurs vacances…[/quote]
alors que les campagnards, eux, font leurs courses en ville! Le samedi après-midi

#16

je pense que le mot « course » a un fait 2 sens.

L’un lié au mouvement (le sens primitif, de cursus) qu’on retrouve dans le cursus d’une carrière, le parcours, le cours d’une rivière, la course d’un piston d’un le cylindre, ou dans la course faite par les corsaires en mer.
c’est ce sens qu’on doit entendre une course en montagne. Pas de notion de vitesse.

le deuxième, lié à la notion de vitesse, rapidité, dérivé du premier, d’où le mot course de voiture, etc.

Les 2 notions peuvent évidemment coincider (Mouvement + vitesse) mais pas forcément.

#17

[quote=« La Baltringue, id: 1466938, post:16, topic:129587 »]je pense que le mot « course » a un fait 2 sens.

L’un lié au mouvement (le sens primitif, de cursus) qu’on retrouve dans le cursus d’une carrière, le parcours, le cours d’une rivière, la course d’un piston d’un le cylindre, ou dans la course faite par les corsaires en mer.
c’est ce sens qu’on doit entendre une course en montagne. Pas de notion de vitesse.

le deuxième, lié à la notion de vitesse, rapidité, dérivé du premier, d’où le mot course de voiture, etc.

Les 2 notions peuvent évidemment coincider (Mouvement + vitesse) mais pas forcément.[/quote]

d’où g = -1/2(gamma)t² + Vot + Xo

#18

Posté en tant qu’invité par frendo74:

[quote=« gastoun, id: 1466937, post:15, topic:129587 »]

[quote=« frendo74, id: 1466905, post:12, topic:129587 »]

Pour moi c’est LA définition d’une course.
Tu fait des gros calcul de temps. La plupart du temps ca fini en vrille.
Et quand tu arrive a tenir le temps, c’est une « course bien menée », et tu te sent « montagnard » :wink:

Quand tu va faire des couennes tu ne fait pas des
« 0h30+2h00+3h30+1h00+0h20+2h00 donne 9h20 donc on va tabler sur 11h-12h de cavalcade pour avoir de la marge,
ce qui donne une réveil a 5h00 du matin, pour être de retour au parking avant le coucher de soleil… »

D’ailleurs j’ai toujours trouvés mystérieux, que les gens de la ville, qui sont stressés toute l’année,
aillent faire des courses de montagne pendant leurs vacances…[/quote]
alors que les campagnards, eux, font leurs courses en ville! Le samedi après-midi[/quote]

trop véridique :wink:

#19

Posté en tant qu’invité par the devil:

Faut demander à Kilian, il doit pouvoir répondre :lol: :lol: :lol:

Perso, le mot « Course » est un peu snob…Ascension résume mieux la pratique Alpinisme et/ou Escalade…de la voiture (pour ceux qui en ont une) …jusqu’au retour parking… pour ceux qui ont la chance de revenir :stuck_out_tongue:

#20

Posté en tant qu’invité par the devil:

pour le ski de rando

il y en a ki disent : ski-alpinisme, d’autres ski de randonnée, d’autres ski de montagne…d’autres…« j’vais faire une peau demain »… :lol:

quand c’est trop raide et qu’on a les skis sur le sac, ça redevient une ascension… :stuck_out_tongue:

quand vous voyez des mecs fluo thrachéotomisés…ça s’appelle une compétition de ski de MONTAGNE :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

#22

Posté en tant qu’invité par the devil:

le mec qui lie « Ascension » mais qui ne pense pas à la descente

je vois

1 : le base jumper…mais au sommet des Courtes, ça va être dur…
2 : le parapentiste…mais en général, ce genre de bipède ne monte pas à pied :lol: :lol:
3 : les martiens :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:
4 : les cosmonautes :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:
:smiley: :smiley: :smiley: :smiley: :smiley: