Une discussion avait été ouverte récemment à propos des certificats médicaux exigés pour la Spéléologie.
Il se confirme que le problème évoqué concerne également l’Alpinisme et les Sports Aériens.
Je rappelle le contexte : l’Etat a assoupli (tout est très relatif) les règles concernant les certificats médicaux demandés pour la pratique du sport en acceptant que les certificats soient valides 3 ans au lieu d’1 actuellement.
Mais dans le même temps il a défini des pratiques « à contraintes particulières » notamment la Spéléologie, l’Alpinisme et les Sports Aériens pour lesquelles le certificat resterait annuel.
Et en passant, ils ont supprimé la notion de pratique en compétition ce qui veut dire que le décret demande donc aujourd’hui aux fédérations d’exiger un certificat médical pour la pratique de l’Alpinisme en loisir… (jusqu’à présent ça ne concernait que la compétition)
Pourquoi donc l’Alpinisme est « à contrainte particulière », où démarre l’Alpinisme par rapport à la rando ou au ski, quelles peuvent être les contre-indications à la pratique de l’Alpinisme, est-ce que certains accidents d’alpinisme sont liés à des contre-indications ?
Ca seul les fonctionnaires omniscients du Ministère des Sports le savent et le gardent pour eux.
D’après le courrier de la FFCAM reçu ce jour, cette décision a été prise sans concertation et ils rament maintenant pour revenir à un minimum de bon sens.
C’est la '« simplification en marche » et c’est juste hallucinant.
Extrait du courrier de la FFCAM
Nous avons, avec d’autres fédérations, exprimé (directement et par l’intermédiaire du CNOSF) nos préoccupations sur les difficultés d’application de ces textes. Lors d’une rencontre au ministère chargé des sports, il nous a été indiqué qu’un nouveau décret devrait intervenir prochainement, pour réintroduire la distinction entre les licences qui permettent de participer à des compétitions et les licences « loisirs » : seules les licences compétition seraient soumises à la règle des trois ans, les fédérations fixant librement, après avis de leur commission médicale, la fréquence de production des CACI pour les activités de loisirs.
En revanche, aucune modification n’est envisagée en ce qui concerne les disciplines « à contraintes particulières », seules les modalités des examens médicaux « spécifiques » et leur date d’application étant soumises à concertation.
Ils sont très gentils à la FFCAM, d’après moi le problème n’est pas qu’il y a des « difficultés d’application », c’est que ce décret est sans queue ni tête et d’une profonde débilité…