Posté en tant qu’invité par cazo:
Mr Lépiney
Comme je vous le disais au paravent, je m’excuse doublement : d’avoir omis le deuxième M de GMHM, et d’avoir écrit le GHM au lieu des GHM.
Parlons un peu du GMHM si vous le désirez.
Il faut apparemment faire ces preuves, dire tout ce que l’on sait, pour ne pas être sabré par ailleurs. Allons y.
J’ai eut la chance de grimper avec deux membres du GMHM, lors de sortie goulotte, ou d’entrenement dans leur salle de grimpe et de muscu privé à cham, et de bosser trés régulierement avec 2 autres.
Cette salle d’escalade n’était pas ouverte au publique avant 2007, et l’on devait alors se faire parrainer par un militaire pour y avoir un droit d’entrée.
-Robert Villien fut responsable de l’Emhm, fin années 70 début années 80. Il travaille maintenant pour un bureau des guide (Namasté), dans lequel nous sommes tous les deux permanents (Namasté-alpinisme.be, pour vérifiez, tu pourras voir sa tête et la mienne, Sébastien CAZORLA)
-Hubert Giot : ancien membre émérite du GMHM, notamment survivants à 36 heures sans oxygène, coincé dans la re-descente du Mt-Everest. Maintenant guide indépendant, avec qui je fais 5 à 6 course par an. Hubert est aussi cadre au SNGM (Syndicat National des Guides de haute Montagne). Il y joue notamment le rôle d’expert du site intranet du SNGM. Il habite à annecy, et continue de garder une forme olympique.
-Didier Jourdan : il assure à la fois la charge de formation au sein de l’EMHM, mais est également un des fers de lance de l’escalade en glace dans l’aquipe du GMHM.
-Dimitri Munoz : qui très gentillement m’a permis de partager et de comprendre ses méthodes tyranniques d’entrainement mellant bloc et appareil de muscu, à des fins de progression en grimpe libre. Il est évidement un des meilleurs grimpeurs de Cham, voir de France!
La revue Cimes publient chaque années un résumé des actions marquantes du Groupe, et permet de suivre leurs réalisations les plus belles. On y trouve ainsi des récits d’ascenssion à l’étranger, de big-wall, des lettres adressés aux défunts membre du groupe…
De ce dont je me souviens :
Le capitaine Clerc du 159éme bataillon d’infanterie alpine de Briançon importera le ski dans les armées en 1902 créant la première école de ski française. Plus tard l’Ecole Militaire de Haute Montagne qui s’installe à Chamonix en 1932 sera la première école nationale à délivrer l’enseignement de l’alpinisme. Dans les années 70 le général Laurens commandant la toute nouvelle 27eme division alpine passionné par la montagne, comprenant que l’alpinisme de haut niveau demande du temps et des moyens envisage de créer une structure adaptée avec “une élite d’alpinistes militaires capables de rivaliser avec les meilleurs dans le but de réaliser de grandes ascensions sur les massifs du monde entier”. Il va alors confier cette mission au capitaine Jean Claude Marmier déjà célèbre pour ses premières (voie des Plaques face Nord-Ouest de l’Ailefroide) et ses hivernales (éperon Croz avec Georges Nominé en 1971).
La sélection aura lieu en septembre 76. Devant le programme certains stagiaires ne poseront feront demi-tour immédiatement. Le dernier jour alors qu’ils sont au refuge d’Argentière, le Capitaine Marmier leur donne rendez-vous le lendemain au refuge du Couvercle. Libre à eux de choisir une voie dans les faces Nord du Triolet, des Courtes, des Droites ou de la Verte. A l’issu de ce stage le Groupe est officiellement créé, son effectif est alors fixé à dix.
(Sources : Robert Villien, M Chollet (beau-fils de M Marmier, camarade guide), Jean-Marc Genevois, et le bureau des Guide de Grenoble)
Voila M Lépiney, ai-je fait des erreurs, dans quel cas je vous pris de bien vouloir m’en excuser, et vous prie de m’éclairer de vos lumières.