Posté en tant qu’invité par Charles:
Ca m’interesserais de savoir comment tu fais pour commmuniquer avec ton second sans effectivement hurler . C’est une question que je me suis souvent posée étant par nature peu expansif .
Posté en tant qu’invité par Charles:
Ca m’interesserais de savoir comment tu fais pour commmuniquer avec ton second sans effectivement hurler . C’est une question que je me suis souvent posée étant par nature peu expansif .
Posté en tant qu’invité par boris:
je suis sûr que Zorg a de superbes idées à nous faire partager à ce sujet, des messages au pinceau peut-être ? des signaux de fumée avec les cads trouvés en chemin ? le petit pipi en morse?
Allez Zorg, soit inventif pour une fois!
Posté en tant qu’invité par yak:
Ca m’interesserais de savoir comment tu fais pour commmuniquer avec ton second sans effectivement hurler . C’est une question que je me suis souvent posée étant par nature peu expansif .
Réponse :
Cette méthode n’est pas parfaite mais, parfois avec variantes, elle fonctionne très bien pourvu que les équipiers aient un minimum de complicité et un niveau technique équivalent.
Le principe peut être adapté à une corde simple.
Lorsque assuré et assureur ne se voient pas, mieux vaut choisir une voie d’un niveau inférieur pour être à l’aise et éviter d’être tenter d’hurler « secsecsec ou dumoudumoudumou » à chaque difficulté.
Voilà, voilà, voilà …
Posté en tant qu’invité par Etienne:
Mmoui.
Tu m’aurais dit que les équipeurs ont voulu se garder un petit coin bien à eux en donnant l’impression que le secteur n’est pas équipé et qu’il n’est pas protegeable.
Ou carrément qu’ils ont camouflé leur aménagement pour pouvoir grimper clandestinement sur une falaise interdite.
Alors je me serais dit « pas cons, les mecs. Pas honnêtes, honnêtes, mais pas cons ».
Mais les attaques éthiques du gendarme, les petits arrangements avec la roche, les prises naturelles mais bricolées mais finalement naturelles quand même, les trous taillés au burin, voire à la perforatrice, pour ne pas faire du bruit avec son marteau, et ne pas avoir à crier qu’on est au relais, ben je trouve qu’ils se prennent un peu la tête, tes gars.
Posté en tant qu’invité par Bertrand:
85 b cela tient dans la main ???
Ou bien c’est la reférence du dernier friend mis au point ?
Posté en tant qu’invité par caroline:
« Lorsque Lynn Hill a libéré le Nose, elle a reconnu être avantagée par la petitesse de ses doigts (ce qui n’enlève rien à la qualité de son exploit !) »
Mais ce qu’on n’a pas dit, c’est tous les passages ou elle a été gênée par sa petite taille… Mais bien sûr, cela arrange bien les machos en tous genre de trouver le seul endroit ou peut être, sa petite taille a été un avantage…
Posté en tant qu’invité par Jean-Marc:
Je crains que mes propos n’aient été mal interprêtés. Mon allusion au Nose n’avait pour but que d’illustrer le problème de l’élargissement d’une fissure à force de pitonnage/dépitonnage.
C’est suite à la réponse de Dom que j’ai cité ce commentaire qui, je le réaffirme, provient de Lynn Hill elle même.
Que le machisme existe en escalade, c’est une chose (comme décoter systématiquement les grandes perfs féminines, style 8a=7c+…) ; mais il y a en escalade des faits : de nombreuses voies sont morpho ; la plupart du temps, les grands sont avantagés ; mais parfois, avoir des petites jambes (pour les rétas), ou des phallanges courtes (pour les mini-réglettes), ou des doigts fins (pour les fissures), ça aide aussi. Et ces différences morphologiques ne sont pas forcément liées au sexe…
Pour en revenir à Lynn Hill, sa réussite au Nose montre tout simplement que sur ce terrain, elle était la meilleure, tous grimpeurs confondus ! Elle a su utiliser au mieux ses points forts, et surpasser ses points faibles, contrairement à ses concurrents : la classe, tout simplement.
Une anecdote à son sujet : il y a une douzaine d’année je crois, je l’ai vu en compet à la TV (oui, à l’époque, ça passait à la télé !) : après la finale hommes, il a fallut improviser une super-finale femmes ; elle a eu lieu dans la voie des hommes ; Lynn Hill a sorti la voie - ce que les hommes n’avaient pas sû faire. Chapeau bas ! Mais la triste morale de cette histoire, c’est que depuis, pour ne pas couvrir de honte ces messieurs, plus jamais les voies ne furent communes…
Heureusement, la vérité sortant du rocher, une espagnole, Josuane B., n’est plus très loin de nous sortir un 9a ; beaucoup de machos pourront alors aller se rhabiller.
Posté en tant qu’invité par Claude:
Charles a écrit:
Ca m’interesserais de savoir comment tu fais pour
commmuniquer avec ton second sans effectivement hurler .
C’est une question que je me suis souvent posée étant par
nature peu expansif .
Il y a une méthode qui consiste à utiliser des talkie-walkies. Ces engins - a ne pas confondre avec les radios montagnes - sont en vente libre et dispose d’une portée théorique d’environ 1km. La portée est insuffisante pour appeler au secours mais elle suffit pour communiquer au sein d’une cordée.
J’ai vu une fois en grande voie une cordée qui utilisait ces appareils. Ils n’étaient pas tout à fait au point : pendant que l’un criait et s’attendait à une réponse du même type, l’autre avait le nez dans son talkie-walkie. A un moment ou l’on était au même relais que l’un d’eux, on a du lui faire remarquer qu’il y avait une voie qui sortait de la poche de son pontalon. Il était tellement occupé à appeler son collégue en criant qu’il avait oublié d’écouter son talkie-walkie.
Personnellement je n’ai jamais testé. A priori c’est une méthode assez couteuse ; il faut compter au moins 100euros pour une paire de ces machines.
Posté en tant qu’invité par Francois:
Pour éviter de hurler en paroi, il suffit de convenir d’un code. Les coups de corde, ça marche très bien avec un peu d’habitude. Par exemple 2 coups « relais »; 3 coups « tu peux y aller » etc…Et si on est à bout de corde, hé bien, de toute façon, faut y aller! pas la peine de hurler!
Posté en tant qu’invité par âlex:
N’oublions pas le cas ou les chaussons commencent à chauffer sur la dalle, 3m au dessus du dernier point et où le second tarde à donner de la corde pour le mousquetonnage…
Comment vous faites là pour éviter de hurler « Du mouuuuu ! Connaaaaaaaaaaaaard ! » ?
Posté en tant qu’invité par alexis:
Et quand en second, au triple pet dans ce passage deversant et gazeux la mort, deja bleme de trouille, la corde pendouille lamentablement au lieu de vous hisser une partie de vos kilos superflux, comment faire pour eviter de crier « NOM DE DIEU, AVALE, PUTAAAAAIN !!! » ?
Posté en tant qu’invité par Charles:
Maintenant tu connais la réponse : agrippé sur la micro règlette par ta main droite , et sur un mono doigt par la main gauche ,tu viens avec cette même main gauche chercher le talkie walkie intelligement rangé au fond du sac de 70l abondamment chargé avec tes affaires de bivouac et tu tiens à peu près ce langage à ton 1er de cordée : « je te serai gré ,sans te commander bien sûr,de bien vouloir avaler le mou qui ne cesse de s’accumuler .Je te prie bien entendu d’accepter mes cordiales salutations etc… »
Normalement ça doit être aussi efficace « non de dieu tu vas … »
Posté en tant qu’invité par Etienne:
« Eeeh! Tire pas trop non plus, je suis en traversée! Non! DumoudumoudumEEEEEEEeee…!!! »
Posté en tant qu’invité par Francois:
Vous gueulez parce que vous êtes qu’une bande de mauvais, c’est tout, vous prévoyez pas…moi qui suis un bon, je prévois…
Posté en tant qu’invité par Etienne:
Ô Maître Francesco Nostradamus, laissez-moi m’incliner bien bas devant tant de sapience.
Aurez-vous l’immense bonté d’indiquer au misérable vermisseau qui ose vous écrire comment protéger la traversée dans la 5ème longueur de la Préfectorale à St Guilhem-le-Désert?
Moult seconds vous voueront une éternelle reconnaissance pour si gentes attentions.
;o)
Il faut avoir pas mal longtemps grimpé avec la même personne avant d’arriver le « sentir » depuis l’autre bout de la corde. Une fois que ça marche, c’est vraiment magique. D’ici là, éviter de partir avec une angine ou un jour de Mistral… Ou partir avec un appeau à marmotte: ça porte loin et ça fait naturel - surtout dans les Calanques.
Posté en tant qu’invité par Francois:
« Ô Maître Francesco Nostradamus, laissez-moi m’incliner bien bas devant
tant de sapience. »
Merci, merci!!! Je n’en demandais pas tant mais tu peux continuer.
« Aurez-vous l’immense bonté d’indiquer au misérable vermisseau qui ose
vous écrire comment protéger la traversée dans la 5ème longueur de la
Préfectorale à St Guilhem-le-Désert? »
Euh…je peux me tromper, mais je n’ai jamais remarqué que les hurlements et les vociférations (puisque c’est de cela qu’il s’agit) entrent en quoi que ce soit dans la protection du grimpeur. Si tu as des infos à ce sujet, il serait urbain d’en faire profiter la communauté.
Posté en tant qu’invité par Etienne:
Que ne parlé-je aussi bien le françois.
Tout ce que je voulais dire, c’est que quand le premier, te sentant hésiter, se met à tirer sec alors que tu es en pleine traversée, hurler pour qu’il arrête de te déséquilibrer ou hurler parce que tu viens d’achever ton pendule encastré dans le dièdre d’à côté, de toutes façons tu feras du bruit.
« Prévoir », c’est bien. Ca n’est pas toujours évident de penser ses protections en fonction du second quand on ne sait pas ce qui nous attend ensuite. Ca n’est pas évident de revisualiser la progression du second dans un terrain qu’on n’a parcouru qu’une fois. Ca n’est pas évident de sentir les hésitations du second quand il y a du tirage sur la corde.
Tu peux prévoir des codes « mou » ou « sec » par des à-coups sur la corde, à ajouter aux codes « relais », « départ » etc… ça devient compliqué.
A moins de différencier les codes passant par chacun des deux brins. J’y penserai à l’avenir.
On s’éloigne du problème des vrais-faux assurages naturels. Prêt pour lancer un nouveau sujet?