Dans l’optique de faciliter l’usage des TC pour aller en montagne, je me demande dans quelle mesure on ne pourrait pas proposer une cartographie qui couple les infos de la « carte de transport » d’OpenStreetMap (qui cartographie toutes les lignes de TC, et qui est sélectionnable dans « Couches ») et une partie de notre base de données? Une telle approche permettrait aux utilisateurs d’avoir une représentation cohérente de la desserte en TC, desserte en TC qui n’est pour l’instant décrite essentiellement que de façon éclatée (à travers les points de passage de type « accès » - ce qui a bien sûr son intérêt, mais ne recouvre pas tous les usages). Ce serait par ailleurs complémentaire de ce que l’on veut faire avec Zuugle, qui propose des solutions clé en main, alors qu’une représentation cartographique laisse plutôt la main aux utilisateurs pour construire leurs propres solutions (typiquement, une représentation cartographique permet d’inventer toutes les traversées que l’on veut). On pourrait d’ailleurs envisager un croisement des deux (la cartographie des TC en montagne, et Zuugle), si cliquer sur la représentation d’une ligne de TC permettait d’accéder à ses horaires.
Cartographie transports en commun (TC) en montagne
Pas sûr d comprendre l’ensembl de ce que tu proposes tu peux préciser ?
Ajouter la carte transport d’OSM comme fond => oui, possible, surtout depuis qu’on revu l’UI du sélecteur de couche.
Mais je ne vois pas comment tu veux aller plus loin ?
C’est présent sur les carte Suisses.
Et c’est même relié avec les horaires.
Ce level en Suisse !!! On est à des années lumières.
Tu cliques sur l’arrêt d’Arrola. Tu dis que tu viens de Lyon et paf ça fait des chocapic… pardon ça te sort tout ce existe :
https://www.sbb.ch/en/buying/pages/fahrplan/fahrplan.xhtml
J’suis jaloux.
Tu peux même mentionner que tu as un vélo !!!
bah faut venir. Y’a du boulot bien payé, des gens sympas, des montagnes partout…
effectivement…
C’est une excellente idée. Peut-être que si il n’y avait pas Wauquiez, la Région mettrait l’argent dans une telle cartographie plutôt que dans les canons à neige.
Pour compiler les horaires de la SNCF, des TER, des bus urbains, des lignes de bus inter-urbains, quel boulot… C’est triste à dire mais j’ai l’impression qu’aujourd’hui c’est Google Maps qui est le plus complet à ce niveau.
Déjà, bien renseigner les topos est un premier pas : ne serait-ce qu’avec les liens internet vers les plans et fiches horaires des petits réseaux de bus des agglos (communautés de communes notamment).
Pour faire personnellement beaucoup de montagne sans voiture, le pas qui doit être fait parallèlement est celui de repenser aussi les itinéraires : on ne fera pas la même chose sans voiture qu’avec voiture. J’en suis persuadé. Les TC ne pourront pas aller partout (ni nos mollets à vélo). Il faudra accepter de plus marcher et que les itinéraires partent de bcp plus bas - plus bas que le bout de la route ! Il s’agit de repenser les points de départ de nos ascensions et ainsi les « marches d’approche » qui doivent être valorisées, considérées (ne plus les voir comme les corvées des écolos-sans voiture). Par exemple en Oisans, la montée à Oulles à pied, le sentier entre St Christophe et la Bérarde (en dehors périodes de la navette), dans les Ecrins, la longue marche de la Mure au Désert en V., etc. --> cette cartographie des TC doit intégrer ces longues marches d’approche, montrer qu’elles sont chouettes ! Du coup, cela modifierait aussi la longueur des itinéraires. L’Olan, cela ne serait plus en 2 jours, mais en 3.
La note d’humour : quand j’ai quitté Paris , j’étais surprise qu’il n’y ait plus d’indication sur la station de métro et l’arrêt de bus les plus proches pour tous les bâtiments publics, les lieux culturels et autres…
Pour la longueur des itinéraires, il faut penser autrement. Les anciens arrivaient à faire des marches d’approche longues (y z’avaient du mollet ! c’est ça de marcher tous les jours).
Et pour les petits mollets, réfléchir à partir sur 2 jours et non plus à la journée. Ca va rebouster certains hôtels et gîtes
On pourrait déjà effectivement rajouter la carte transport d’OSM comme fond, ce serait un premier pas. Le problème, c’est qu’elle est strictement dépourvue de représentation topographique, donc pas très utile pour nos problématiques (pour comprendre si une ligne passe au pied de la montagne, ou à 10 bornes, il faudra passer son temps à changer de fond de carte).
Je n’avais pas d’idée précise, mais l’idée générale serait de proposer une représentation topographique où figurent d’une part le tracé des lignes de TC (à récupérer d’OSM donc), et d’autre part les éléments de notre base de donnée, ou au moins certains. Et par ailleurs si avec Zuugle on a finalement accès aux horaires, coupler la carte avec ces horaires comme le fait la géniale carte suisse (la Suisse, le paradis de la montagne en TC!) serait top.
N’hésite pas à préciser tes questions!
ajouté
Mouais, en gros tu sais pas trop . Je pensais que tu avais une idée concrète, mais en l’état il s’agit plutôt de lancer le débat ?
Toutafé!
Bonjour,
J’ai l’impression que ce qui serait le plus utile, ce serait quand on vise un point d’intérêt sur le site, d’avoir un bouton à cliquer qui nous amènerait sur un site ou une application de recherche d’itinéraire en transférant le nom de ce site dans le champ destination. Ainsi, l’application proposerait par défaut à l’utilisateur d’aller de sa position à cette destination, par le mode qu’il choisirait.
Exemple concret :
- Je suis sur mon smartphone.
- Je consulte mes contacts, avec l’application « contacts »
- J’en ouvre un, pour lequel j’ai une adresse enregistrée
- A droite de cette adresse, il y a un logo « itinéraire », je clique dessus
- L’application que j’ai définie pour gérer les itinéraires dans Androïd (Here We Go en ce qui me concerne) s’ouvre, et elle affiche comme destination pré-enregistrée « adresse du contact », comme adresse de départ « ma position », et je peux choisir le mode de déplacement : en voiture, en transport en commun, à pied, etc. Et si je choisis les transports en commun, cette application me donne les numéros de lignes et les horaires.
Est-ce qu’il ne serait pas possible de faire la même chose à partir de l’adresse d’un point d’intérêt du site ?
Bernard
Si, c’est ce qu’on cherche à faire avec le projet Zuugle (qui s’appellera peut-être différemment), auquel Julien fait allusion.
Un affichage sur une carte des trajets TC possibles, couplés avec des itinéraires serait un gros plus.
Bonjour,
La carte des trajets possibles en transport en commun, je la trouve beaucoup moins utile que le choix des transports pour aller à la rando prévue. Quand j’affiche une carte des transports en commun, j’ai l’impression qu’ils vont partout. Mais ensuite je vois qu’ils passent par là où je voudrais mais qu’il n’y a pas d’arrêt proche, ou bien je découvre que les horaires, voire les jours de fonctionnement, sont incompatibles avec ce dont j’ai besoin.
Au contraire avec le lien sur le point de départ de mon activité, l’appli liée me donne à la fois l’arrêt le plus proche, l’horaire, en estimant même le temps qu’il me faudra entre l’arrêt du TC et le point précis de mon activité.
Exemple chez moi : la carte montré qu’une ligne de car y passe. Ce n’est que quand on demande les horaires pour y venir qu’on constate qu’il n’y a qu’un car par jour scolaire et zéro pendant toutes les vacances…
Bernard
Peut-être qu’il faut aussi prendre en compte une évolution future quant à la manière de définir nos objectifs montagne.
Aujourd’hui on se dit : « je veux faire le sommet X » --> '« j’ai besoin de l’info sur les TC pour y aller ».
Ne fera t on pas de plus en plus l’inverse ?
Etant sans voiture (ni avion), j’en viens de plus en plus à définir mes objectifs en sens inverse :
- J’ai de moins en moins de souci pour avoir les infos sur les TC (trains et bus en France, grandes lignes de cars et trains à l’étranger) car j’y investis du temps et que, finalement, on trouve vite l’info
- Mes objectifs possibles se restreignent à ceux accessibles à partir de ces TC
… --> mon besoin d’info le plus compliqué à satisfaire devient par conséquent celui lié aux itinéraires montagne dans des coins peu fréquentés jusqu’à présent, entourant les gares et les arrêts de bus/cars.
Par conséquent, le plus utile n’est peut-être pas de faire une carto des TC, mais une carto des itinéraires excitants autour des arrêts des grands réseaux de TC
Développons les topos et itinéraires autour de ces arrêts, nos imaginaires de montagne, et que MM, les éditeurs et auteurs de topos-guides arrêtent d’écrire articles/livres sur des itinéraires à perpète des TC
On a tellement désinvesti moults territoires, pans de montagne, versants, oubliés à cause de la voiture, et qui dominent nos gares et arrêts de bus. Beaucoup de ces bouts de montagnes sauvages ne demandent qu’à être défrichés.
Je partage ton point de vue. En France, il est préférable de regarder au préalable les accès en TC, puis de choisir un objectif itinéraire depuis ces accès.
Ca c’est facile : Camptocamp.org en positionnant la carte sur l’arrêt de bus, la gare …
Le problème est que cela ne fait pas tjrs rêver d’aller faire un truc totalement inconnu, et qu’il doit tout de même y avoir pas mal de bouze.
A regarder de près pour les stats. Mais en regardant vite fait, je vois surtout qu’à côté des arrêts bien desservis par les TC, donc dans une zone assez peuplée généralement, les itinéraires possibles et atteignant un sommet par exemple, sont souvent les classiques des locaux. Même si en voiture on peut gagner 200 à 500m de déniv.
Par contre ce qui est intéressant pour ceux qui sont toujours partis depuis les parkings les plus hauts, c’est de découvrir les sentiers entre le fond de vallée et l’altitude du parking (sans forcément passer au parking). Certains sont bien sympas, et si on cherche des sentiers nettoyés et « roulants » on peut viser ceux empruntés par les VTT (en ne cherchant pas les plus raides bien sûr).
Moi j’aime ca
Partir d’objectifs montagne (un sommet X) et se rendre compte qu’aucun n’est faisable en TC, c’est totalement déprimant.
Alors que partir d’un arrêt de bus et aller justement vers l’inconnu, le défrichage, je trouve cela assez jouissif. Aller faire le sanglier, se faire peur dans du terrain pourri ou des forêts méga raides, redécouvrir des vieux sentiers, … Cela m’a fait redécouvrir la « basse » et « moyenne » montagne et, comme dit @Bubu, cela amène à aller sur les itinéraires des locaux
Sur la carte des TC d’OpenStreetMap les arrêts sont indiqués, c’est évidemment crucial
Plus généralement, l’idée que tu décris et la cartographie répondent à des besoins complémentaires: la tienne vaut pour quelqu’un qui sait déjà quelle rando il/elle va faire, tandis que la cartographie permet d’avoir des idées de rando, notamment parce qu’elle permet de comprendre quelles traversées on peut faire (les traversées sont le grand avantage des TC, et un topo comme C2C n’est pas construit pour cela puisque la plupart des topos sont en aller-retour, et c’est d’ailleurs une politique explicite du topoguide). Mais bien sûr la cartographie ne serait vraiment précieuse que liée aux horaires, au moins en France où les fréquences sont généralement désastreuses.
Sur le fait que les itis accessibles en TC sont largement tombés dans l’oubli alors qu’ils ont longtemps été les itis privilégiés (parce qu’on accédait aux itis en TC, la voiture était rare jusque dans les années 1970), un exemple frappant est celui de Fontainebleau, où beaucoup de secteurs à proximité des gares sont aujourd’hui quasiment tombés dans l’oubli (et moussus), alors qu’ils étaient célèbres - mais aujourd’hui la fréquentation normale c’est d’aller en voiture à Bleau, et donc les secteurs populaires sont ceux proches des parkings.