C’était en réponse à
qui fait que même en Europe, on est pas spécialement d’accord sur des limites administratives.
C’était en réponse à
qui fait que même en Europe, on est pas spécialement d’accord sur des limites administratives.
J’avais failli ajouter dans mon message, « sauf pour ce qui est de la France et de ses voisins, le cas particulier du Mont Blanc ». Il ne me semble pas qu’il y ait d’autre cas sur la frontière Française, au moins métropolitaine.
Je crois le Dolent aussi.
Pas aussi mis en avant mais
Concernant certains tracés, des différends frontaliers demeurent. Ils sont alors examinés par la Commission d’abornement réunissant les délégués des deux états français et espagnol.
Bon, OK, la source c’est La Dépêche… Entre France et Espagne, Jean-Paul veille sur les bornes de la frontière - ladepeche.fr et c’est peut-être résolu depuis.
mouais enfin c’est plus des différents « techniques » de quelques mètres.
Pour le Mont Blanc c’est plus « sérieux » et c’est, si j’ai bien compris, la France qui a interprété à sa sauce alors que théoriquement c’est la ligne de partage des eaux qui aurait du faire foi.
Reste que tout ça n’est rien par rapport au flou de la définition des « massifs » et surtout du choix d’appellation d’une région donnée (est-ce qu’on utilise le nom du massif, de la vallée, du plateau, de la « région naturelle », etc…)
Avec la ligne de partage des eaux, on aurait l’Aneto…
Mais on s’éloigne, oui, un massif semble pas clairement défini, je vois un peu cela comme une contrée, une province…
Le sujet est complexe et plusieurs tentatives de découpage ont été proposées.
La plus aboutit est dans doute la Subdivision orographique internationale unifiée du système alpin (SOIUSA)
Un grand travail a été effectué par définir des groupes, massifs, sous-massifs, etc. en fonction de critères géographiques, orographiques, géologiques et historiques.
Ici la carte des 132 sous-sections, que l’on peut assimiler à la définition la plus courante de massif.
A noter également que pour les Alpes Orientales, les Germanophones utilisent principalement la Classification selon le Club alpin des Alpes orientales.
Le découpage est similaire à celui de la SOIUSA, avec néanmoins quelques differences notoires.
A regardant le découpage adopté par camptocamp, il apparait que si pour les Alpes Occidentales, la partition est plutôt concordante avec la SOIUSA, plus on va à l’Est, plus les massifs deviennent grands et engobent plusieurs sous-sections de la SOIUSA.
Cachemire
Vu le nombre d’itis sorties là-bas ça peut se comprendre. Le jour où ce sera aussi actif là-bas qu’autour de Grenoble on pourra se reposer la question.
Oui c’est plus que compliqué là-bas. Mais pas tellement ouvert comme frontière.
C’est même le choix qui a été fait, pour que les massifs au sens c2c ne soient pas trop petits en rapport au nombre de sorties.
Merci Elie pour toutes ces précisions très intéressantes.
La carte des 132 sous-sections du SOIUSA est un bel outil !
Bonjour, cette classification est bien intéressante.
Je n’ai cependant pas trouvé de base de donnée permettant l’utilisation de ces informations dans un GIS.
Est ce que ça existe ?
Je recherche régalement une partition utilisable avec un GIS concernant le sud du massif central (Céévennes, Grands Causses, Quercy). J’avais crée une couche pour les Grands Causses, mais trop imprécise et surtout utilisable uniquement chez moi (soft propriétaire)
A+ Yann