déjà lu!!!Mais honnêtement, tu vis de cette façon? Qu’on le veuille ou non, dans notre société on consomme, on fait produire, on produit du déchet même en y mettant la meilleure volonté. Surtout que le gars, il dort dans son camion, et le camion, il pollue, sauf s’il roule pas…mais il est pas bio-dégradable.
Camping sauvage
Ben non… Quand je suis dans la nature, je fais attention, je fais des trous, et si je ne jette pas de choses par terre… Effectivement j’en mets dans les poubelles car je ramasse ce qui peut traîner par terre !
Posté en tant qu’invité par Mani:
A propos des voisins qui dénoncent. Vous est-il venu à l’esprit que l’on peut s’annoncer aux voisins, surtout s’il s’agit du proprio ?
Le suisse (j’en suis un) est accueillant avec les personnes qui se présentent. Cela inspire confiance. Et là je suis certain qu’il y a non seulement l’acceptation d’une tente mais probablement en accueil à la maison, avec un verre de rouge, café ou fromage. Toute la différence entre « occuper un terrain » (même si c’est juste pour poser une tente) ou « demander l’hospitalité ».
Posté en tant qu’invité par campeur:
tout à fait d’accord, Mani, mais les fois ou j’ai été contrôlé ou jeté, je suis arrivé de nuit avec ma camionette, sans vraiment savoir si j’étais sur un terrain privé.
Autant que possible, j’essaye de contacter les plus proches voisins si je veux m’installer, et ça marche. Quand à l’hospitalité, la peur aidant, elle devient de plus en plus rare, sauf dans les pays pauvres ou les indigènes se plie en quatre pour vous offrir le maximum, mais eux n’ont rien à perdre!
Tu sais pas où tu es, tu arrives en pleine nuit chez des gens qui ne te connaissent pas et que tu ne connais pas et tu t’étonnes de te faire jeter, de l’incompréhension ou du manque d’accueil ?
Mais franchement, vous avez un bus, vous pouvez aller vous mettre en pleine forêt, sur des petites routes de campagne, à l’écart de toute civilisation, où personne viendra vous faire chier parce que personne vous verra.
Mais non, il faut que vous veniez vous parquer au bord de la route, devant la pelouse tondue du Zermattois inconnu de base qui demande juste à passer sa retraite tranquille, en pleine nuit, et qu’ensuite vous veniez pleurer sur les forums parce qu’on vous a collé une prune et qu’on vous a lu vos droits à 3h du matin.
C’est marrant, j’ai rencontré des gens comme ça une fois. Ils étaient 4, amis d’un ami, et ils ont débarqué en pensant qu’ils allaient manger à l’oeil pendant 3 jours, loger gratuitement et utiliser l’eau et les toilettes sans même que ça leur vienne à l’esprit de ramener une bouteille de rouge pour dire merci. Ils se déplaçaient en bus et en vélo et pensaient que parce qu’ils vivaient en marge de la société, sans argent, alors la société devait tout leur offrir.
Finalement, on leur a dit de plus revenir… Et je suis sûr qu’ils ont toujours pas compris pourquoi.
Posté en tant qu’invité par campeur:
Il n’est pas toujours facile d’aller en forêt, certaines zones sont tellement habitées qu’il faut faire cent km pour être peinard. Dans mon cas, je parle de zone ou se trouve de petits locatifs, mais pas de zone villas, ou je suis certain de me faire jeter si je négocie pas. Mais ne t’inquiète pas, j’ai toujours des bières et du vin dans ma voiture pour parlementer!!!
Ton exemple sur l’hospitalité démontre bien la situation actuelle. On veut bien recevoir, mais faut pas que ça nous gonfle! Il y a les profiteurs, mais aussi les bavards, les prétentieux, les zarbis, les bidochons etc. Enfin tout est prétextes pour rester pénard chez soi, seul les amis étant autorisés a entrer. Les temps change. Ma mère étant tellement hospitalière que quelquefois souvent mon lit était squatté (une fois par 3 militaires) et je devais dormir sur le canapé!
Et jamais elle attendait quelque chose en échange, l’hôte étant roi, ce qui est encorfe d’actualité dans les pays pauvres.
Personnellement, je trie aussi mes invités, avec un peu de souplesse tout de même; les témoins de Jéhovah n’ont jamais franchi le seuil de ma porte!
Les temps changent mon bon monsieur.
A l’époque de ta maman, les militaires n’étaient peut être pas autant difficiles qu’aujourd’hui aussi. Ils étaient infiniment reconnaissant et je suis certain que même après des années, ils se souviennent encore de l’hébergement offert par ta mère.
Ils étaient peut être pas autant nombreux aussi. Ils étaient pas là pour leur propre plaisir mais accomplissaient leur devoir de militaire.
Alors que la majorité des campeurs campent parce que ça leur coûtent moins cher qu’une auberge, moins cher que les transports en commun, plus de liberté et de flexibilité. Ils sont en vacances et devraient pouvoir en profiter au détriment de la tranquillité des locaux ou de gens qui paient cher pour ça.
Il faut se mettre des 2 côtés de la barrière. Tu parles de militaire, mais à Zermatt on parle de tourisme de masse.
Imagine toi être résident dans cette vallée et voir passer devant ta pelouse 25 camions de campeur-alpiniste par jour dont 1 ou 2 s’arrêteraient chaque soir. Si tu laisses faire, l’année suivante il y en a 50 qui passeront.
Et franchement en Suisse, à part si tu vas camper au milieu de Zurich, tu fais 10 minutes de voiture et t’es dans une forêt, où que tu sois, surtout en Valais. Il faut peut être connaître un peu, préparer son plan et acheter une carte avant, mais je suis sûr que c’est possible.
Bien entendu, ça sera pas à côté du super-marché, ça sera pas à côté d’une fontaine, et il y a peu de chance que ce soit à côté de toilette et douche publiques ou d’un resto végétarien.