Camping sauvage

Bonjour à tous,

Je projettes de partir 3 jours/2 nuits aux alentours d’Axat(Aude 11) mi-avril(2022), en mode camping sauvage, histoire de reconneter un peu avec la nature, me reposer, me promener et prendre une bonne bouffée d’oxygène, de calme et de silence.

Je ne penses pas que ce soit chose impossible, mais je n’en ai jamais fait et je penses qu’il faut le préparer un minimum.
J’imagine bien qu’il y a certaines règles a respecter, un certain matériel à prévoir et anticiper certaines situations, ce serait dommage de gâcher ces quelques jours censés être ressourçants.

Pourriez-vous SVP me faire part de vos différentes expériences et conseils histoire que je puisses préparer au mieux ce petit périple solo dont j’ai vraiment besoin.

Merci d’avance à tous et bonne soirée à vous tous.

Kev.

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Rester discret sur son lieu ( domaine privé / domaine public ) de camping sauvage surtout s’il s’agit de faire du feu ( au sol )
Sur le site des Muls il y a quelques bonnes idées. https://www.randonner-leger.org/

Camping sauvage ou bivouac ?
Le bivouac est tjrs possible : à moyenne / basse altitude, pas besoin de grand chose pour se protéger, ca peut être très discret sur une durée réduite. Le camping sauvage est bcp plus risqué, interdit la plupart du temps.
J’éviterais le feu (sauf en cabane) : l’Aude est très ventée, ds le Sud les incendies démarrent de + en + tôt. Je préfèrerais un petit réchaud pour la popote…

Merci beaucoup de votre réponse et merci également pour le lien.
Je vais regarder ça attentivement.

Bonne journée.

Effectivement, je ne me suis pas posé la question, entre Bivouac et camping mais niveau discrétion, peut-être que le bivouac est plus adapté.
Oui, il est vrai que par chez nous, le vent souffle pas mal, j’habite près de Perpignan donc je ne suis pas loin du lieu où je souhaite passer ces 3 jours.
Comme c’est une première pour moi, toutes les infos, conseils ou astuces (même les plus évidentes) sont les bienvenues.

Merci pour vos réponses.

Il y aurait tellement de choses à dire, un véritable manuel du petit randonneur :wink:

Essaie de partir léger, sans chercher à être ultra-léger (ce qui se fait en général en négligeant le confort et la sécurité) dis toi qu’un sac à dos a horreur du vide et que plus tu le prends petit moins tu seras chargé. Un sac de 35L est suffisant pour 3 jours d’autonomie sous tente.

Bonsoir,
Si j’avais besoin de faire ce type de pause, je n’oublierais pas de quoi écrire, lire, quelques douceurs et le nécessaire de trek habituel, dont un briquet pour brûler ton pq et une tite pelle pour enterrer tes déchets naturels (:toilet:).
Laisser le moins de trace/nuisance après ton passage.
Profite bien.

Pfff… écrire, lire… ça se fait encore ? C’est d’un ringard…

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Le PQ, je crois que c’est surtout de la cellulose, donc c’est surtout de la pollution visuelle.
C’est pas bien difficile de le laisser (& ce qui va avec) de façon discrète.
Pas sur ou en bordure de chemin ou juste autour de la cabane & surtout pas à l’abri des intempéries!!
Le feu dans la nature, ça peu faire bien pire.

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Ceux qui préconisent de brûler leur PQ avec un briquet n’ont jamais essayé. Après usage, le PQ est humide et ne brûle pas.
Il vaut mieux l’enterrer, il se décomposera rapidement.

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Si, si !
Il faut mettre l’humide sur le plus sec, la flamme le sèche assez vite et tout disparait…
Pourquoi ce côté catégorique « ils n’ont jamais essayé » ?

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Je trouve cette discussion bien cacateuse …
Et sur 3 jours, il peut se retenir ?

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Si on en utilise, et si on refuse de l’éliminer comme ses autres déchets, autant l’enfouir dans un substrat humide. Pas le brûler, pas le laisser en surface.

Parce que j’ai essayé, et ça n’a pas marché. Mais moi je suis une fille…

C’est exactement ce que j’allais dire, les messieurs n’ont pas le même usage et donc pas la même perception…

Et quand on brûle le PQ faut aussi faire gaffe aux incendies. (et il y a quelques années, il y avait eu une discussion ici même (sur C2C quoi) dans laquelle certains défendaient qu’au moins quand on voyait le PQ, on faisait gaffe où on marchait et qu’au moins on ne marchait pas dedans…)

Sinon pour répondre à la question de départ, ne pas laisser de traces de son passage.
Bonnes nuits !

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j’ai essayé! et je me suis foutu de la m… sur les doigts. En plus il n’y avait pas d’eau avant longtemps! Beurk… Maintenant je laisse ma crotte là où elle est. :stuck_out_tongue_winking_eye:
Les biens pensants de l’écologie vont bondir, mais tant pis. :thinking:

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La notion de biodégradabilité est une notion très relative. Chier en altitude dans des milieux où les organismes du sol sont rares à absents rend votre caca, tout végétarien soyez-vous, absolument non biodégradable.

C’est valable aussi dans certains coins hyper secs.

Les organismes du sol dont la fonction est l’élimination du déchet sont aussi assez spécialisés. Au pied des orangers, on trouve que les pelures d’oranges se décomposent … dans le bocage normand non.

La notion de ce qu’on s’autorise à laisser comme déchet en pleine nature n’est pas chose si simple même si ça fait des dizaines d’années qu’on en discute dans les milieux spécialisés, bien avant « l’art de chier dans les bois » !!!

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Je viens de voir un reportage, à Paris dans le 17°, les toxicos font leur besoins sur les trottoirs et personne ne les conseille pour enfouir et faire leurs besoins plus proprement !

SIon ya ça

https://www.military1st.fr/fur004-highlander-toilettes-portatives.html?gclid=EAIaIQobChMI7Kjkz5Th9gIVhRoGAB2_Qgo5EAQYBSABEgJ0DvD_BwE

tu as testé ou c’est une opinion ?

Perso, j’ai eu longtemps un lombricomposteur avec tous ses « interdits » que je respectais.
J’avais donc dehors un compost résiduel avec tout ce qui est sensé déplaire aux vers et/ou ne pas se décomposer.
Au bout de qqes années, je me suis rendu compte que mon compost « basique », bien que fait au moins pour un tiers d’agrumes « qui ne pourriront jamais » était parfaitement décomposé et grouillant de vers !
Ce mercredi, j’ai planté 3 kiwis : j’ai donc tapé dans le fond de mon compost (je n’en ai plus qu’un, j’ai donné le lombricomposteur) pour mettre dans le trou un peu de matières riches … LA MOITIÉ DU VOLUME SUR MA PELLE ÉTAIT COMPOSÉ DE VERS !!!
Et bien sûr, en accord avec ce que j’avais déjà observé, les kilos de peaux de citrons, orange et pamplemousse étaient parfaitement décomposés …
La seule précaution que je prends (je ne mélange pas mon compost alors que ça aiderait), c’est de couper mes demis citrons en 4 pour que ça ne séche pas. Si ça devient sec, ça ne pourrit plus. D’ailleurs, l’été, j’arrose un peu le compost.
Donc, tout ça pour dire : ce qui est organique POURRIT !
La pollution est donc visuelle (ou des produits chimiques si vous n’achetez pas bio) : enfouir ou cacher et le pb est réglé …