Cabestan au relais avec corde à double

Posté en tant qu’invité par Fabien:

Juste pour vous demander comment vous gérer l’encombrement relatif d’un relais montagne.

Pour ma part, j’arrive, je pose 2 voire 3 points « bien béton » selon la qualité du substrat, je relie via mousquetons (sans vis) avec une ou plusieurs bonnes sangles (en dyneema, c’est perso mais je trouve ça plus souple), je noue le tout et j’y fixe (en clippant au moins un brin de la sangle) un gros vis. Ensuite je me longe sur le vis avec un cabestan réalisé avec les 2 brins ensemble. Puis j’installe le piu sur un point de renvoi après avoir ravalé et hop c’est parti. Parfois je modifie un peu en réalisant 2 cabestans, un avec chaque brin de ma corde à double sur deux mousquetons de deux points distincts, bien sûr toujours reliés entre eux comme décrit ci-dessus. Pour la suite c’est tout pareil.

La question que je me pose est la suivante : avec la deuxième solution, et bien qu’étant supposé être toujours en tension sur les points (vous avouerez que c’est pas tout le temps possible), ma corde passe quand-même dans des mousquetons sans verrouillage. D’où risque augmenté… mais, je vous vois venir bande de coquinous, et je suis bien d’accord, avec la première solution, je suis effectivement longé sur un vis (mieux donc) mais celui-ci est relié aux points par ces mêmes mousquetons sans vis (moins bien donc pour ceux qui suivent toujours)… donc finalement risque identique?!?!

Quel système à votre préférence ?
Avantages/inconvénients de chaque solution?
Avez-vous d’autres façons de faire?

Posté en tant qu’invité par SpeedRabbit:

Pfff, tro compliqué tou ça!
1 cab sur 1 mousquif avec 1 seul d 2 brins c bien suffisant et bcp + rapide! Et aussi cq.
et après on s’étonne ke ça bouchonne ds les voies!

Posté en tant qu’invité par Fabien:

Tiens un rigolo du boulot qui me cherche!
De toute façon, ils sont pas 12 à connaître ce site. M’en vais te l’assurer bien sec celui-là!!
;o)
@+ SpeedRabbit

Posté en tant qu’invité par SpeedRabbit:

Damned, découvert!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Je n’ai pas tout compris a tes explications (faudrait un schéma) mais bon, il faut revenir à des choses simples.

Tu as deux problèmes à résoudre :

  • Le principal est celui de la sécurité
    Je ne revient pas sur le problème des points, de leur fiabilité individuelle et de l’importance de les faire travailler ensemble si ils ne sont pas bétons.
    Ce qu’il faut c’est que tu sois bien relié à chacun des points et que si un des points est arraché tu puisses compter sur les autres. Pour ça l’utilisation de mousquetons de progression est à proscrire sauf si tu les doubles en inversant leurs sens.

  • Le second est celui de l’aspect pratique
    Si tu mets 2 plombes à installer ton relais ça devient un problème pour la sécurité.

Posté en tant qu’invité par JM:

Je reve ou bien je viens de lire une reponse qui ressemble a une synthese claire et concise, tout ca ecrit par J2LH?
Non, c’est pas possible, je dois m’etre endormi…

Posté en tant qu’invité par baghirati:

Pour ça l’utilisation de mousquetons de progression est à proscrire sauf si tu les doubles en inversant leurs sens.

et n’oublies pas de mettre une ceinture et des bretelles pour tenir ta salopette !

Posté en tant qu’invité par J2LH:

baghirati a écrit:

et n’oublies pas de mettre une ceinture et des bretelles pour
tenir ta salopette !

Avec 4 bretelles, une de chaque côté me semblant insuffisant au cas où il y en aurait une qui lâche.

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pour ma part, je me sers d’un des 2 brins de la corde :

  • cabestan sur mousquif 1(donc automatiquement, je suis vaché sur M1, puisque la corde vient de moi. Mais là, je laisse beaucoup de mou, pour ne pas être coincé dans mes manoeuvres)
  • cabestant sur M2, avec du mou entre les deux
  • noeud en 8 sur la corde au milieu, et mousqueton à vis dessus
  • je me vache sur ce noeud (vache à demeure sur baudrier, avec mousq vis)
  • je mets mon reverso sur le mousquif du relais.

De par le Y de la corde, les efforts sont répartis sur les 2 points.
Si l’un lâche, il n’y a aucun choc, et l’autre prend le relais.

Je peux me vacher avec le 2nd brin, à la longueur que je souhaite, dans le mousquif du relais.

Temps d’installation : 30 sec à 1 mn, en prenant son temps
Comme je crie « vaché » dès que j’ai mis le 1er cab, mon 2nd peut défaire le relais d’en dessous, et donc la minute n’est pas perdu…

Posté en tant qu’invité par dahu:

Le plus souvent, simplicité = moins de chance de s’enmêler les pinceaux = plus de sécurité

Concretement, comme Paul G mais avec une variante:

  • sur spit ou assurage béton, j’me vache directement sur le 2ème point (celui du bas…)
  • pour les relais so…so, une sangle retournée en son milieu fait l’affaire, quoique une cordelette serait mieux mais plus long et ch… à installer.

Pas de prise de tête, y a quelques règles de bases qui, si elles sont respectées, permettent de limiter au max les problème.

De la théorie tout ca et j’ai même pas pu le mettre en pratique cet été. Sal… de genoux de m… sorry!

alis

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Paul G a écrit:

  • je mets mon reverso sur le mousquif du relais

Pour ma part je n’utilise que rarement la position auto-bloquante du Reverso mais c’est une autre histoire. Ca m’a d’ailleurs été récemment très utile dans une traversée.

Comme je crie « vaché » dès que j’ai mis le 1er cab,

Attention, là tu n’es que sur un point et ton second va cesser de t’assurer, c’est pas bon surtout si c’est toi qui a placé les points, sur spit c’est plus sûr mais les plaquettes mal vissées ça existe.

Posté en tant qu’invité par Fabien:

Mouais, je suis d’accord avec vous les gars (et les filles?) mais là je ne parle que de relais TA, pas de spits ou autres broches!
Pour Paul, par exemple, c’est vrai c’est une bonne alternative en ce qui concerne le relais lui-même mais il assure son second sur les mêmes 2 points. Si ce dernier prend un bon plomb (d’accord en second ça devrait pas faire bien mal, mais sait-on jamais?), il sollicite le relais sur lequel lui-même est assuré. Sur des spits, pas de souci, sur un friend et un câblé, je suis plus partagé.
Pour le reste, on est apparemment d’accord.
Fabien

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Fabien a écrit:

Si ce dernier prend un bon plomb
(d’accord en second ça devrait pas faire bien mal, mais sait-on
jamais?), il sollicite le relais sur lequel lui-même est
assuré. Sur des spits, pas de souci, sur un friend et un câblé,
je suis plus partagé.

A toi de voir combien de points tu peux installer et combien sont nécessaires, ça dépend tout de même beaucoup de la situation. Relier tous les points me semble meilleur que de faire deux relais de deux points. Il faut s’arrager pour que les points travaillent en même temps et pour ça la technique de la sangle avec un brin retourné, comme l’indique dahu, est facile à mettre en oeuvre.

Posté en tant qu’invité par Fabien:

Ok, je parle juste d’installer un point de renvoi à côté du relais (idéalement au-dessus d’ailleurs), pas un 2nd relais. Une sangle autour d’un becquet suffit amplement. Et du coup, le relais est tranquille.
@+
Fabien

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Fabien a écrit:

Ok, je parle juste d’installer un point de renvoi à côté du
relais (idéalement au-dessus d’ailleurs), pas un 2nd relais.
Une sangle autour d’un becquet suffit amplement. Et du coup, le
relais est tranquille.

Dans ce cas il ne faut surtout pas y installer ton Piu ou tout autre frein, le frein doit être au baudrier. Et si tu peux relier ce point aux autres c’est pas plus mal.

Posté en tant qu’invité par Fabien:

Dans ce cas il ne faut surtout pas y installer ton Piu ou tout
autre frein, le frein doit être au baudrier. Et si tu peux
relier ce point aux autres c’est pas plus mal.

Euh, je t’avoue que pour assurer mon (mes) second(s), je préfère de loin installer mon piu sur ce point de renvoi que sur le baudrier, c’est bien plus efficace et confortable en ce qui me concerne. Par contre pour grimper en réversible, dès que le second est au relais et qu’il repart en tête, le piu passe du point de renvoi à mon baudrier, et un des brins vers le grimpeur dans le point de renvoi libéré. Il me semble que c’est d’ailleurs assez classique comme démarche.
Fabien

Posté en tant qu’invité par dahu:

Dans ce cas il ne faut surtout pas y installer ton Piu ou tout
autre frein, le frein doit être au baudrier. Et si tu peux
relier ce point aux autres c’est pas plus mal.

Le frein au baudrier pour assurer le second? étrange comme idée. si le 2ème vole, tu va être vachement à l’aise, suspendu entre le relais et ton camarade…

Par contre pour grimper en réversible, dès que le second est au relais et qu’il repart en >tête, le piu passe du point de renvoi à mon baudrier, et un des brins vers le grimpeur >dans le point de renvoi libéré. Il me semble que c’est d’ailleurs assez classique comme >démarche.

chuis d’accord

alis

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Fabien a écrit:

Euh, je t’avoue que pour assurer mon (mes) second(s), je
préfère de loin installer mon piu sur ce point de renvoi que
sur le baudrier, c’est bien plus efficace et confortable en ce
qui me concerne.

On parle bien d’un point que tu as posé toi-même, la fiabilité d’un tel point reste relative, si il ne tient pas et que ton frein est sur ce point tu n’as plus que les mains pour retenir ton second. Dans ce cas si il y a un point qui doit être sûr, et donc doublé, c’est celui-là.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

dahu a écrit:

Le frein au baudrier pour assurer le second? étrange comme
idée. si le 2ème vole, tu va être vachement à l’aise, suspendu
entre le relais et ton camarade…

Absolument pas, il y a un point de renvoi. C’est d’ailleurs la seule solution avec un huit.

(J’invite ceux qui ont le bouquin « Assure sec ! » aux éditions Edisud de jeter un oeil page 23, il y a une erreur monstreuse dans le dessin)

En grande voie sportive j’utilise un Reverso pour assurer d’en haut mais rarement en position auto-bloquante. Au baudrier c’est au moins aussi sûr que quand on assure d’en bas en moulinette, c’est plus rapide à mettre en place (aucune manip à faire en reversible, le second n’a qu’à prendre les dégaines pour repartir en tête). Il arrive souvent d’avoir à donner du mou, en position auto-bloquante c’est une galère.

Posté en tant qu’invité par Bernard:

En réversible, au lieu de passer ton appareil d’assurage du relais au baudrier, une solution rapide et sécurisante (car réduisant les manips donc le risque de conneries), consiste plutôt à récupérer l’appareil du second lorsqu’il arrive au relais.
C’est celui qui part en tête qui récupère l’appareil du relais dès que l’assurage est en place ; plus besoin de vacher temporairement le second (futur premier) qui reste bloqué sur le Piu ou autre plaquette utilisée jusqu’à son départ.

B.A.