Ca n'arrive pas qu'aux autres 2

Posté en tant qu’invité par J2LH:

M@t a écrit:

Sur le coup, ça l’a impressionné d’avoir tiré sur le
brin comme un âne sur 45m alors que la corde aurait pu sauter
n’importe quand.

La suite de mon histoire :
La corde est libérée, problème réglé, on la rappelle et bien sûr… elle se coince à nouveau. On tire comme des ânes dessus, on la secoue, on se pend dessus, rien à faire. Il va encore falloir remonter pour la décoincer.
Je remonte sous la pluie dans une longueur (1ère longueur de « T’as la Barre » à Pierre Taillée) assuré en moulinette par la corde des grimpeurs qui nous ont aidé et qui est toujours sur un relais plus haut. J’arrive au relais (il pleut bien maintenant), la corde est « coincée » à ce niveau. J’écris « coincée » parce qu’en réalité je ne vois rien qui semble la coincer alors qu’il pouvait sembler tentant de remonter sur cette corde…

Posté en tant qu’invité par Saïmon:

pareil je fais le noeud en court de descente qd je vois que ca va être juste. Le pb du gros noeud avec les 2 brins c’est que ca toronne, mais si tu le fais qd tu es déja pas mal descendu ca limite le pb.

Sinon y a un truc simple: qd tu arrive au relais, passer le brin a tirer ds le maillon pour préparer le rappel suivant, ok, mais aussi passer l’autre brin ds une dégaine, ne pas le laisser pendouiller loin du relais. Un noeud peut s’être fait au bout même si c’est pas toi qui l’a fait, donc faut toujours vérifier en tirant la corde.

Posté en tant qu’invité par amateurdegrimpe:

pas toujours possible de redescendre avec une demi corde non plus, si comme à ailefroide les rappels sont acoté de la voit et espacé de plus de 40m avec un brin de 50m tu vas pas loin.

Posté en tant qu’invité par M@t:

amateurdegrimpe a écrit:

pas toujours possible de redescendre avec une demi corde non
plus, si comme à ailefroide les rappels sont acoté de la voit
et espacé de plus de 40m avec un brin de 50m tu vas pas loin.

C’est pas toujours possible, mais il vaut mieux laisser quelques sangles et coinceurs pour faire des relais intermédiaires que de passer la nuit sur un relais, en short et sans eau.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

M@t a écrit:

C’est pas toujours possible, mais il vaut mieux laisser
quelques sangles et coinceurs pour faire des relais
intermédiaires que de passer la nuit sur un relais, en short et
sans eau.

Ben oui, parce que même si il peuvait on était à l’abri du surplomb :wink:

Posté en tant qu’invité par DaF:

Si j’ai bien compris : Quand la ligne de rappels est complétement en dehors d’une voie et qui plus est dans un secteur vraiment dur (gros surplombs, dalles lisses) la seule solution pour décoincer la corde c’est de remonter sur le brin coincé.

Evidemment le risque principal étant que le dit brin se décoince tout seul pendant que le grimpeur s’échine à remonter le long de cette maudite corde ! Dans ce cas (pas si improbable) le grimpeur se tape un gros vol avec un facteur deux !!!

Pour réduire le facteur de choc il faut essayer de rajouter des protections. C’est pour ca qu’un petit jeu de coinceurs sur son baudrier peut devenir très utile !

En tout cas merci J2LH pour avoir partagé cette anecdote !

Posté en tant qu’invité par Nic:

La solution à ce problème est toute bête : il faut envoyer Simon défaire le noeud.
Mais bon, c’est pas à moi que ça arriverait un truc pareil…

Posté en tant qu’invité par Cl@ude:

Pour réduire le facteur de choc il faut essayer de rajouter des
protections. C’est pour ca qu’un petit jeu de coinceurs sur son
baudrier peut devenir très utile !

Faut pas rêver, les voies en 7, en calcaire et protégeables avec un petit jeu de coinceurs sont très rares.

Posté en tant qu’invité par 7utile:

j’au les péripéties de J2LH… effectivement, ne faire un noeud à chaque bout de cordes que si absolument nécessaire (ou sur les deux cordes c’est plus simple pour les étourdis même si ça va toronner les cordes)…

je vais vous raconter mon avenure qui m’est arrivée à l’aiguille croux (Mt blanc coté italien en dessous de l’innominata pour ceux qui connaissent pas) : voie assez longue (12/13 longueurs), pas mal de rappels pendulaires. Pas de bol, j’ai coincé ma corde au 1er rappel… les emmerdements s’enchainant toujours comme par magie en montagne, l’orage qui ne devait pas venir coté italien nous tombe dessus à 17h00… ambiance garantie. Il reste environ 2h00 de rappels + presque 1h pour remonter le rappel coincé. La grêle nous dit bonjour, les mousquifs font de la musique et les poils se redressent comme par magie.
Le gardien du refuge monzino voie ça et sollicite des infos à Courmayer. Les secours lui indiquent que l’orage va être violent sur la noire de peuterey (et nous donc, qui sommes juste à coté). Le gardien prend la décision d’appeller les secours, ce que nous apprendrons après… Sur le moment, on a vu arriver l’hélico, deux mecs qui se sont vachés à notre relais, et en 4 minutes, tout le monde était remonté. James Bond aurait pas fait mieux.
L’orage bastonnait sec, tout vibrait, j’ai même pas eu le temps d’avoiir peur sur le moment. Après, si. En conclusion, deux erreurs majeures :
1 : nous avons fait cette voie (avec 1 guide je précise) qui était trop longue et trop dure pour nous à l’époque (TD). La météo était donnée bonne sur le secteur, mais pas de chance, c’était 'linverse.
2 : il fallait surtout renoncer au sommet et entammer notre descente dès que le temps a commencé à changer (3/4 relais avant le sommet), malgré les infos météos que nous avions. Nous avons continué, erreur fondamnentale en montagne sauf pour les tous bons (ç’est pas nous).

Pour finir, on a passé une soirée inoubliable au refuge monzino, avec un gardien français que je vous recommande pour sa gentillese… lBref, a montagne et l’escalade, c’est formidable surtout quand on est au chaud dans le refuge et que ça ramone dehors.

Posté en tant qu’invité par DaF:

Je me doute bien que dans des dalles en 7 ou dans des zones de gros surplombs trouver une petite fissure qui va bien pour y mettre un coinceur c’est pas gagné d’avance…

Ceci dit l’idée c’est pas de protéger toute la voie jusqu’au rappel où la corde est coincée mais de mettre au moins un point pour éviter le facteur deux…

Posté en tant qu’invité par unCplus:

comment je fais ? bin je défais le noeud !!! désolé jean-luc j’ai pas pu m’empêcher.

Posté en tant qu’invité par amateurdegrimpe:

oui la je suis bien d’accord, faut voir ce qui est possible aussi. Maintenant si il y a moyen d’attendre et qu’une cordée passe, ca peut valoir la peine quand même.

Posté en tant qu’invité par xavier:

j’ai juste une tete qui marche bien sous mon casque. en general ca marche…

Posté en tant qu’invité par Nic:

en general…

Posté en tant qu’invité par 60balaismaispashasbeen:

Rappels : nous avons tous nos histoires marrantes (après) ou dramatiques … Pendant longtemps, j’utilisais une corde de « 100 M », mais j’ai été converti aux « 2x50 M » (la prochaine fois, peut être « 2x55M », voire « 2x60M »). Je ne fais pas de nœud(s) en bout de corde sans savoir où va aller se nicher ce foutu noeud. Par expérience (longue) ça crée parfois des soucis. Si je ne connais pas la ligne de rappels ou le relais suivant, je m’encorde sur le brin de corde qui ne passera pas dans l’anneau d’en-haut (trop long à expliquer ici).
Lors du rappel du (bon) brin, le brin « montant » est passé dans une dégaine de mon baudrier, comme ça, s’il y a un nœud sur ce foutu brin « montant », il vient me chatouiller la hanche avant de remonter vers le relais précédent.
Ceci dit, malgré toutes les précautions, le rappel reste un moment de stress.

Posté en tant qu’invité par osonsvosges:

Ma technique c’est de toujours faire un noeud quand tu enchaine plusieurs rappels.
Comme tu le fait « toujours », tu dois « toujours » penser à l’enlever et du coup ça deviens automatique, surtout si t’as déjà coincé un rappel une fois!!!

pour l’anecdote,
J’ai eu le problème une fois en spéléo (je sais, c’est une autre activité) de reter bloqué en bout de corde en haut d’un puit de 20 métres à cause d’une corde trop courte (trop de nouille utilisée pour les noeuds plus haut). Comme il fait noir et que la corde sort du sac au fur et à mesure de la descente, tu vois pas le bout arriver. Du coup en spéléo le noeud en bout de corde est systématique. Mais c’est vrai qu’en spéléo on rappel pas la corde on y remonte.

Tout ça pour dire que quand un noeud en bout de corde t’as sauvé la vie une fois, tu oublie plus de le faire et tu applique la techniques aux autres activités (escalade).

Posté en tant qu’invité par unCplus:

c’était où ? le secteur où on était l’autre fois ? problème gênant en effet …

Posté en tant qu’invité par J2LH:

unCplus a écrit:

c’était où ? le secteur où on était l’autre fois ? problème
gênant en effet …

C’était en redescendant dans le gros surplomb pour atterrir sur l’arbre couché. La discussion m’a montré qu’il y avait quand même pas mal de choses à faire puisqu’on avait un brin de 50m disponible et la possibilité de s’aider de la corde coincée pour remonter même si c’est du 7c.

Posté en tant qu’invité par unCplus:

donc t’as fait ton premier 7c à vue ?
tu passes au caf demain ? faut qu’on arrose cet exploit à coup de bourgogne !

Posté en tant qu’invité par martin:

le problème du gros c’est que ca vrille vachement la corde !!