Ca marche!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Marcheurs ?

Ah ah !

La marche à pied, c’est pour les papys…

  1. Miss Richardson et ses deux guides quittent la Bérarde à 21 heures. Direction : la Meije. Course torchée et retour à la Bérarde le lendemain à 17 heures.
    Marcheuse intrépide, Miss Richardson.

  2. Emmanuel Boileau de Castelenau débarque de la diligence à Bourg d’Arud et poursuit à pied, arrive de nuit à la Bérarde où il récupère P. Gaspard, et fait la première ascension de la Meije. Retour à la Bérarde le lendemain.

Leslie Stephen, lorsqu’il faisait ses études à Cambridge, n’hésite pas à faire, à pied, les 80 km séparant Cambridge de Londres pour assister à un dîner de « l’Alpine Club ». Retour à Cambridge le lendemain par le même moyen de transport…
Avec un tel régime, il pouvait se permettre quelques excès de table…
Le même Leslie Stephen, en 1866, traverse la Jungfrau. Départ de Stechelberg (910 m) à 1 heure du matin. Sommet 4158 m. Descente du glacier D’Aletsch et arrivée à l’hôtel d’Eggishorn à 7 heurs du soir.
Total : 3250 m de dénivelé positive, 2000 m de dénivelé négative et 35 km à vol d’oiseau.

Whymper, quant à lui, n’hésite pas à sillonner les alpes à pied, de Chamonix à Zermatt et à Vallouise.

  1. Le tortillard en provenance de Marseille dépose les frères Vernet en gare de l’Argentière la Bessée. Ils chargent les sacs et en avant ! (à pied, bien sûr, puisqu’il est question de pieds)… Vallouise… Pelvoux… Ailefroide… et on continue…Cézanne… rimaye de la face sud de la Barre… voie Reynier 3800 m. Il est 3 heures de l’après-midi et ouf ! on est un peu fatigué ! Un petit somme de 2 heures et à 17 heurs, demi-tour. Retour à Cézanne avant la nuit.
    Voilà une bonne journée.

Sport de papys, la marche à pied ?

(Notez qu’à ski, il y a quelques phénomènes du même bouillon. Si vous voulez, je peux vous en causer.)

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Concernant Whymper, voilà ce qu’on peut lire dans ses « escalades dans les Alpes » :

« Le 29 juin, je me rendis à St Michel par le col du Galibier; le 30, je gagnai Moutiers par le col des Encombres; le 1er juillet, les Contamines par le col du Bonhomme; enfin, le 2, j’arrivais, par le pavillon de Bellevue, à Chamonix (…). »

4 jours entre le Lautaret et Chamonix, pas mal. Surtout qu’à Chamonix, loin d’être crevé par le voyage, il fera illico les premières du Dolent, des aiguilles de Tré-la-Tête et d’Argentière.

Ceci dit, à ce moment, il avait 21 ans, si je ne m’abuse. Loin d’être un papy, donc.
Par ailleurs, Francois, tu ne sais pas faire le c cédille majuscule.
C’est mal.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ç

Posté en tant qu’invité par frans:

l’Urbain a écrit :

Ceci dit, à ce moment, il avait 21 ans, si je ne m’abuse. Loin
d’être un papy, donc.
Par ailleurs, Francois, tu ne sais pas faire le c cédille
majuscule.
C’est mal.

Hé hé, pinaillons gaiement :
on ne dit pas «ceci dit» mais «cela dit».
Je cite le bof (bréviaire d’orthographe française : http://mapage.noos.fr/mp2/ rubrique «chausse-trappes») :
ceci = annonce ce qui va être dit.
cela = fait référence à ce qui vient d’être dit. On emploiera «cela dit», et non «ceci dit».

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Cl@ude:

Google Fight semble d’accord !

Posté en tant qu’invité par jc:

frans a écrit:

cela = fait référence à ce qui vient d’être dit.

A ce qui vient d’être écrit, voulais-tu sans doute dire, pardon, écrire…
hi hi hi

Posté en tant qu’invité par eyack:

il n’y a pa sde cedille ni d’accent pour le lettre en majuscule non? :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Francois:

Grave erreur, mon ami, grave erreur… il y a çédilles et accents même pour les majuscules. Le fait qu’on n’en mette pas relève simplement d’une facilité typographique.

Posté en tant qu’invité par nina:

Francois a écrit:

Grave erreur, mon ami, grave erreur… il y a çédilles et
accents même pour les majuscules. Le fait qu’on n’en mette pas
relève simplement d’une facilité typographique.

VGE et ses 39 amis te donnent raison:

http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#accentuation

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Baltardive:

Francois a écrit:

Grave erreur, mon ami, grave erreur… il y a çédilles et
accents même pour les majuscules. Le fait qu’on n’en mette pas
relève simplement d’une facilité typographique.

Grave erreur, Francois, ici il ne s’agit plus de typographie, mais d’informatique et de norme (ANSI…) , de rivalité entre la langue Anglaise, et les autres… Bref de choses très complexes, mais pas très interressantes, sauf si tu es un spécialistes des OS.

Posté en tant qu’invité par nina:

Baltardive a écrit:

Francois a écrit:

Grave erreur, mon ami, grave erreur… il y a çédilles et
accents même pour les majuscules. Le fait qu’on n’en mette
pas
relève simplement d’une facilité typographique.

Grave erreur, Francois, ici il ne s’agit plus de typographie,
mais d’informatique et de norme (ANSI…) , de rivalité
entre la langue Anglaise, et les autres…

certes, mais le 1er caractère de la 1ère extension du code ASCII est justement… le Ç !! et ça date des années 80!

Posté en tant qu’invité par y2:

J’aime bien ce genre de post, merci Francois.
Pourquoi ca? Parceque ca corrobore certaines de mes convictions les plus profondes que j’assène parfois avec insistance auprès de quelques « sportifs modernes », ceux qui croient être des champions (ils le sont même parfois) ou à l’opposé, ceux qui te prennent pour un mutant simplement parceque pour te déplacer tu fais 100 bornes de vélo par semaine (sous la pluie qui mouille et la neige qui fait froid en plus)…

Eh oui, les anciens n’etaient pas des tafioles, plus par manque de choix que par envie. La voiture n’existait pas, la mécanisation n’etait pas forcément présente partout. Du coup ils étaient obligés de marcher beaucoup, de faire travailler leus petits bras musclés beaucoup plus que nous. L’epoque moderne c’est plutot voiture et énérgie éléctrique ou thermique en lieu et place de l’énérgie musculaire. Du coup on s’atrophie, et on perd du souffle, de l’endurance et la notion du possible pour le corps humain.
Ainsi nos sportifs de haut niveau, si ils sont les champions modernes (au milieu d’une foule de ramolis) ne sont souvent pas d’un meilleur niveau physique que les vieux papys au temps de leur prime jeunesse (et que dire encore des vieux papys des champs, un cran au dessus d’un Whymper, plus citadin que la moyenne de l’époque)

D’autres exemples?
Balmat qui se tape des Cham/Genève , comment serait-il perçu aujourd’hui?

L’histoire des frères Schmidt venus de Munich à vélo pour gravir le cervin n’etait pas un cas isolé. Combien faisaient les « approches » à vélo?

Alfred Couttet qui déja avant la première guerre mondiale avait réalisé un A/R Cham/Mont Blanc en 12h

Michel Croz, guide mais avant tout paysan, qui soulève et tient un homme de 75 kg à bras tendus. Eh bien oui un paysan ca devait avoir de la force. Pas de problème ensuite pour mulifier sur des réglettes. Ca me fait penser à une photo dans la salle d’honneur du regiment quand j’etais trouffion, où on voyait un savoyard (c’etait bien précisé) qui avait chargé sur ses épaules un canon et 3 hommes assis sur le canon! Dans l’ensemble ca devait bien peser 300 kilos.

Un Ricardo Cassin, ouvrier qui vient faire quelques exploits le week end

Lachenal qui avale 1600m de deniv en 2h avec 30 kilos sur le dos, avant d’aller ouvrir une nouvelle voie. Ca s’rait-y pas un exploit aujourd’hui, même à la pierra menta?

Ma grand mère qui jusqu’à 80 ans faisait son jardin, était beaucoup plus forte que ses filles, et se tapait l’aller/retour à la grande ville tous les samedis pour vendre sa production au marché (14 bornes/600m de deniv à plus de 70 ans avec le gros sac à dos). J’ai eu à le faire une demi fois quand j’etais petit pour aller chercher du pain, ca calme. Ce genre d’exemple il y en a encore pas mal aujourd’hui, mais combien dans 20 ans.

Une autre preuve vécue: la Bolivie c’est comme chez nous il y a un siècle ou deux par endroit: De retour de treck je vois une mamie tout maigre et voutée qui peine à faire passer son sac de patates au chargeur sur le toit du bus. Je lui propose de l’aider … j’arrive même pas à tendre le sac à bout de bras, il a fallu qu’elle m’aide! Costaud les paysans, j’arrête les séance de force au pan, je vais vite aller prendre une pioche et une bêche.

Les petits exploits d’aujourd’hui sont souvent les faits courants d’antan.

Et cela m’amène toujours sur une autre interrogation. Y aura-t-il encore plein de « petits vieux qui pètent la forme » quand viendra le tour des générations « tout voiture et tout assisté »…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par papy_ours:

c’est bien ce que je pensais, je me suis trompé de siècle …

si j’étais né le siècle prochain ( hum … ), j’aurais eu l’air d’un champion en comparaison de mes arrière-arrière-arrière petits enfants en train de mariner dans leur aquarium-TV-mécanico-organico-computero assisté …

et vive le progès et le meilleur des mondes !

Posté en tant qu’invité par gaston:

Quand je lis tout ça, je me dis que les profs ont bien raison : LE NIVEAU BAISSE.

Autre conclusion : je comprends pourquoi les gens d’avant mourraient plus jeunes avec toutes les fatigues qu’ils s’imposaient.

Posté en tant qu’invité par visse:

Quand on voit nos bouts d’chou qui se font déposer devant le portail de l’école
Heureusement que ce sont des champions à la playstation et qu’ils ne font pas d’excès alimentaires grace au bienfaisant Ronald
Et avec le progrès automobile on peut meme leur éviter la marche du trottoir (merci BMW X5, Porche Cayenne et Nissan,…)