Brouillard, boussole, carte, gps

Posté en tant qu’invité par levieux:

Je viens de lire 2 CR et je me rends compte que les randonneurs ont du mal à s’orienter en plein brouillard.

Il me semble que ce genre de sortie peut être dangereuse pour les participants en cas de dégradation sérieuse de la météo, vent très fort et glacé par exemple.

Je sais que c’est un exercice difficile. Est ce la raison pour laquelle il semble n’y avoir pas d’experts en orientation.

C’est facile de parler nivologie : plaque, gobelet, taille de grains etc, mais la pratique de l’orientation est une autre chose comme on peut le constater compte tenu du peu de discussion sur C2C.

Je me souviens quand j’étais au gum en 85, on sortait 40 fois dans la saison et on avait un chef de course extremement compétent à tel point qu’un jour on a fait 700 m de dénivélé (sur un total de 1500) dans une purée de pois (visibilité 5 m) et à travers plusieurs barres rocheuses sans se tromper une seule fois. Il n’avait que la carte et la boussole.

y a encore des gars comme ça?

Au lieu de programmer à tout va des courses de ski alpinisme par beau temps, il me semble que l’on devrait considérer la possibilité de faire parcourir les collants pipettes en plein brouillard dans un environement sans barres rocheuses. Les temps ne seraient pas les mêmes et on aurait la tete et les jambes pour réaliser la course. Ce qui me parait beaucoup plus juste.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

levieux a trollé :

Je viens de lire 2 CR et je me rends compte que les randonneurs
ont du mal à s’orienter en plein brouillard.

Il me semble que ce genre de sortie peut être dangereuse pour
les participants en cas de dégradation sérieuse de la météo,
vent très fort et glacé par exemple.

Pas besoin de dégradation du temps, le brouillard seul est bien suffisant pour être dangereux.

Je sais que c’est un exercice difficile. Est ce la raison pour
laquelle il semble n’y avoir pas d’experts en orientation.

C’est facile de parler nivologie : plaque, gobelet, taille de
grains etc, mais la pratique de l’orientation est une autre
chose comme on peut le constater compte tenu du peu de
discussion sur C2C.

C’est marrant mais on parle rarement sur c2c de la façon de skier. Est-ce que ça voudrait dire qu’il n’y a pas de bons skieurs ?
Tu ne crois pas plutôt qu’il y a des sujets qui se prêtent aux discussions et d’autres non ? L’orientation ça se vit sur le terrain, c’est beaucoup de capacités personnelles et un peu de technique, de quoi est-ce que tu voudrais qu’on parle ?

Je me souviens quand j’étais au gum en 85, on sortait 40 fois
dans la saison et on avait un chef de course extremement
compétent à tel point qu’un jour on a fait 700 m de dénivélé
(sur un total de 1500) dans une purée de pois (visibilité 5 m)
et à travers plusieurs barres rocheuses sans se tromper une
seule fois. Il n’avait que la carte et la boussole.

y a encore des gars comme ça?

Pourquoi il n’y en aurait pas ?

Au lieu de programmer à tout va des courses de ski alpinisme
par beau temps, il me semble que l’on devrait considérer la
possibilité de faire parcourir les collants pipettes en plein
brouillard dans un environement sans barres rocheuses. Les
temps ne seraient pas les mêmes et on aurait la tete et les
jambes pour réaliser la course. Ce qui me parait beaucoup plus
juste.

Tu confonds 2 sports : le ski-alpinisme et la course d’orientation. Je ne pense pas que l’orientation fasse partie du jeu du ski-alpinisme tout comme on ne demande pas à un marathonien de sortir la carte et la boussole pendant sa course. (par le terme ski-alpinisme je veux parler des compétitions de ski de rando, pas d’autre chose)

Posté en tant qu’invité par levieux:

Pas besoin de dégradation du temps, le brouillard seul est bien suffisant pour être >dangereux.

le brouillard à lui seul ne peut être dangeureux.

Posté en tant qu’invité par levieux:

C’est marrant mais on parle rarement sur c2c de la façon de skier. Est-ce que ça >voudrait dire qu’il n’y a pas de bons skieurs ?

On en parlerais s’il y avait beaucoup de jambe cassé, or ce n’est pas le cas donc j’en conclu que très peu ne savent pas skier.

L’orientation ça se vit sur le terrain, c’est beaucoup de capacités personnelles et un >peu de technique, de quoi est-ce que tu voudrais qu’on parle ?

au meme titre que la nivologie et pourtant on en parle souvent.

Posté en tant qu’invité par levieux:

Tu confonds 2 sports : le ski-alpinisme et la course d’orientation. Je ne pense pas que >l’orientation fasse partie du jeu du ski-alpinisme tout comme on ne demande pas à un >marathonien de sortir la carte et la boussole pendant sa course. (par le terme ski->alpinisme je veux parler des compétitions de ski de rando, pas d’autre chose)

le marathonien court sur une route bitumée (paris, NY)
et il n’a aucun probleme pour son orientation.

Posté en tant qu’invité par levieux:

prends le temps de lire les derniers CR et tu verras que beuacoup de monde à eu des soucis d’orientation. Je pense que c’est assez grave pour en parler.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

levieux a écrit:

le brouillard à lui seul ne peut être dangeureux.

Ca c’est sur, tant que tu es dans ton lit…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

levieux a écrit:

L’orientation ça se vit sur le terrain, c’est beaucoup de
capacités personnelles et un >peu de technique, de quoi est-ce
que tu voudrais qu’on parle ?

au meme titre que la nivologie et pourtant on en parle souvent.

Toi y en a pas parler français ??

Posté en tant qu’invité par J2LH:

levieux a écrit:

le marathonien court sur une route bitumée (paris, NY)
et il n’a aucun probleme pour son orientation.

Le skieur-alpiniste suit une trace, il n’a aucun problème d’orientation.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

levieux a écrit:

prends le temps de lire les derniers CR et tu verras que
beuacoup de monde à eu des soucis d’orientation.

Dans le brouillard c’est un peu normal non ? Mais bon tout ceux qui on entré un CR ont retrouvé le chemin de leur ordi et on peut supposer que pour ça ils ont pris les bonnes décisions sur le terrain.

Posté en tant qu’invité par Ploum:

Ca va, vous vous amusez bien?
Z’avez rien d’autres à faire le samedi jusqu’à minuit et le dimanche à partir de 7h20 que de parler dans le vide…
Allez quoi, sortez, prenez l’air, couchez vous tot, levez vous tot, l’avenir va vous sourire!

Posté en tant qu’invité par Genepy:

genial!,une discussion Levieux / R2D2…

Posté en tant qu’invité par Garfield:

yavait longtemps!

Posté en tant qu’invité par Pave:

Quand la meteo est mauvaise, le mieux a faire c’est de rester a la maison.
Si on se fait prendre dans le mauvais temps, le mieux est de faire demi-tour. (il y aura rien de mieux a voir la-haut!)
S’il vaut mieux continuer un peu pour trouver un abri, il faut etre certain de sa position actuelle et etre certain de la trouver (carte + boussole + alti ou carte + gps).
Si la route est longue avant d’atteindre un abri, il est probable que la rando ne sera un bon souvenir…
Dans les conditions de mauvaise visibilite, il n’y a pas que l’orientation a gerer. Dans le groupe l’un aura de serieux problemes d’equilibre, l’autre des angoisses, etc…
Certains terrain ne se pretent pas du tout a ce jeu, et pas seulement a cause de la presence de barres…
C’est 3 fois plus fatiguant qu’une rando par beau temps…

Je me souviens avoir tente une petite rando dans le brouillard (brouillard tres dense avec petite neige de gros flocons epars). On a pu arriver exactement ou ou voulait sans probleme mais la descente a ete un vrai enfer (justement a cause de l’equilibre de certains et de l’appreciation de la vitesse et des distances). Plus bas, on retrouvait les pistes d’une petite station. Quand on a rejoint la premiere remontee mecanique, on a range la carte et arrete de se continuellement se reperer car on connaissait bien le coin. En quelques minutes on s’etait « paumes » entre les pistes… on a meme croise des teleskis (qui fonctionnaient!!!) sans les voir! Plus loin on a fini par reconnaitre une piste verte qu’on savait etre completement a l’ouest de la station… quand on a croise un fondeur qui nous a dit ou on etait, on a enfin pu rejoindre les voitures… on avait fait 4km de trop a l’ouest et on avait quitte la station de ski pour se retrouver au centre de ski de fond a cause de 10mn de relachement d’attention.

Posté en tant qu’invité par tucco:

Bonlour,
lu dans le journal " l’indépendant " des Pyrénées orientales
Edition du 11 Mars 2007

P y r é n é e s - O r i e n t a l e s

Il a survécu à une nuit entière dans la tempête par -15°C

Un randonneur de 55 ans s’est égaré vendredi soir sur les hauteurs de Formiguères. Il a passé 15 heures seul, dans la nuit, abrité contre un arbre, fouetté par un vent à 140 km/h avant d’être retrouvé par les sauveteurs CRS hier matin… sain et sauf.

C’est Jean-Brice Leroy, le gardien du refuge des Camporells qui nous a prévenus. Il nous a dit qu’il avait été contacté sur son téléphone portable par un randonneur qui était perdu dans la montagne. Et il a précisé que les conditions météo étaient totalement apocalyptiques", explique le chef Mondié de l’équipe des CRS sauveteurs de Pyrénées 2000.
Vendredi. 18h50. A cet instant, ils l’ont déjà compris. La nuit va être très longue pour l’équipe des cinq sauveteurs. Et plus longue encore pour l’homme, âgé de 55 ans, originaire du secteur d’Ille-sur-Têt, qui s’est égaré sur les hauteurs, seul, en pleine nuit, saisi par le froid, avec des températures avoisinant les -15°C, et fouetté par le vent qui soulève la neige par bourrasques à plus de 140km/h.
Seul espoir:
son téléphone portable
Parti du plateau des Abeillans dans la matinée, il avait l’intention de faire une petite randonnée et de rallier le refuge des Camporells dont il s’était d’ailleurs assuré de prendre le numéro de téléphone. Or, en fin de journée, il s’est égaré après avoir passé le refuge de la Balmette. Il a été pris en un rien de temps au cœur d’une véritable tempête. Habillé avec des vêtements légers pour une excursion d’une journée. Sans aucune visibilité. Incapable d’apercevoir le sac qu’il a posé quelques instants plus tôt par terre. Sans pouvoir même dire où il se trouve précisément. Et, comme dernier espoir, la liaison téléphonique avec le gardien du refuge.
Un relais qui sera d’ailleurs d’une importance capitale pour les sauveteurs Mondié, Gil, Vial, Enrich et Cottray, qui aussitôt déclenchent les recherches. Aguerris aux techniques d’orientation, ils entrent les différents points de localisation dans leur GPS afin de pouvoir se diriger dans la montagne mais surtout pouvoir revenir sur leurs pas dans la nuit et le blizzard. A l’aide d’une chenillette mise à disposition par la station de ski de Formiguères, l’équipe accède au sommet des pistes, gagne le refuge puis part dans la nuit. Envers et contre l’obscurité, les plaques de verglas, et le déchaînement des éléments.« De mauvaises conditions météorologiques, on en rencontre assez régulièrement. On a l’habitude de travailler avec du brouillard mais quand, comme cette nuit, tout est cumulé, c’est très difficile », précise le chef Mondié.
De temps à autre, les secours entrent en contact avec le randonneur pour lui parler, le soutenir moralement, s’assurer qu’il va toujours bien, et tenter de le localiser.
Mais l’homme ne peut leur fournir aucun élément précis. Il lui a été conseillé de déconnecter son portable de temps à autre pour économiser la batterie et de ne pas trop bouger de son point initial. Il trouve un abri contre un arbre.
Là, adossé, il attendra des heures. Seul au milieu de nulle part. D’un courage et d’un sang froid purement exemplaires.
Quatre heures du matin et… toujours rien
Les recherches se poursuivent jusqu’à 4heures du matin. En vain…
Les CRS sont contraints de rebrousser chemin jusqu’au refuge où ont été acheminées les batteries pour les matériels d’orientation. Deux heures plus tard, ils repartent, dotés d’un balisage GPS plus important. La méthode de la triangulation est également utilisée à l’aide des relais du fournisseur téléphonique du randonneur. Sans succès. Ce sera finalement le professionnalisme des sauveteurs qui payera.
A 10heures hier. Soit 15heures après l’alerte, le randonneur est enfin repéré. Par miracle, il est sain et sauf mais épuisé et souffre d’une hypothermie. La température de son corps est descendue jusqu’à 35°. Et pourtant, il chausse ses raquettes et repart avec la caravane de sauvetage jusqu’au refuge desCamporells où ils arrivent finalement à 10h40. Là, le randonneur a pu se restaurer, se réchauffer et passer un petit moment avec Jean-Brice Leroy, véritable professionnel de la montagne, qui, au bout de la ligne, lui a peut-être sauvé la vie.
Puis, l’heure est venue de redescendre. A pied jusqu’au sommet de la serre de Maury d’abord, puis avec la dameuse qui a permis une nouvelle fois de déposer le randonneur et les sauveteurs à la station de Formiguères à 13h45.
Après examen par les sapeurs-pompiers et les médecins, le randonneur a finalement pu regagner son domicile aux environs de 17heures samedi. Fin d’une incroyable aventure.

Laure Moysset

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Quand la meteo est mauvaise, le mieux a faire c’est de rester a
la maison.

Sûrement pas, on peut sortir par à peu près n’importe quel temps mais pas n’importe où. Ca permet de prendre de l’expérience, de tester son équipement et puis si on choisit bien son objectif on regrette finalement rarement d’être sorti.

S’il vaut mieux continuer un peu pour trouver un abri, il faut
etre certain de sa position actuelle et etre certain de la
trouver (carte + boussole + alti ou carte + gps).

Avec la gestion du groupe c’est sans doute le plus difficile, il n’est pas très difficile de suivre un cap en plain brouillard (sur terrain pas trop défavorable) mais si à un moment tu changes ta méthode, par exemple en suivant un trace plutôt que de continuer à suivre l’azimut que tu avais fixé tu ne sais rapidement plus où tu es et si la trace n’est pas la bonne tu es mal.

Pour la gestion du groupe c’est là que l’on voit si le leader est capable de se montrer assez sûr pour prendre l’ascendant sur son groupe.

C’est 3 fois plus fatiguant qu’une rando par beau temps…

Oui, mais souvent intéressant.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Pave a écrit:

Quand la meteo est mauvaise, le mieux a faire c’est de rester
a
la maison.

Sûrement pas, on peut sortir par à peu près n’importe quel
temps mais pas n’importe où. Ca permet de prendre de
l’expérience, de tester son équipement et puis si on choisit
bien son objectif on regrette finalement rarement d’être sorti.
Ce n’est pas mon experience. J’ai presque chaque fois regrette de ne pas etre reste a la maison. Passer du niveau d’experience de « bon randonneur » a expert en orientation demande de se forcer a sortir chaque fois que les conditions sont mauvaises. Entre les deux, c’est a mon avis une prise de risque vaine, ou l’impression de confiance risque d’avoir un effet plus nefaste que d’etre conscient de son incompetance a gerer le plus minime facteur aggravant qui peut surgir et qui peut etre independant de la meteo ou de l’orientation.

S’il vaut mieux continuer un peu pour trouver un abri, il
faut
etre certain de sa position actuelle et etre certain de la
trouver (carte + boussole + alti ou carte + gps).

Avec la gestion du groupe c’est sans doute le plus difficile,
il n’est pas très difficile de suivre un cap en plain
brouillard (sur terrain pas trop défavorable) mais si à un
moment tu changes ta méthode, par exemple en suivant un trace
plutôt que de continuer à suivre l’azimut que tu avais fixé tu
ne sais rapidement plus où tu es et si la trace n’est pas la
bonne tu es mal.
Je ne suis jamais une trace sauf si elle coincide avec le cap que je dois suivre, …ou si je suis perdu.

Pour la gestion du groupe c’est là que l’on voit si le leader
est capable de se montrer assez sûr pour prendre l’ascendant
sur son groupe.
Non, c’est trop tard!!! le leader l’est depuis la preparation de la course jusqu’au retour au bistrot, surtout si comme tu le dis plus haut, tu decides deliberement de sortir dans de mauvaises conditions.

C’est 3 fois plus fatiguant qu’une rando par beau temps…

Oui, mais souvent intéressant.
Par beau temps, oui. Sinon, il y beaucoup d’autres choses interessantes a faire: une partie de petanque dans le noir?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Pave a écrit:

Ce n’est pas mon experience. J’ai presque chaque fois regrette
de ne pas etre reste a la maison. Passer du niveau d’experience
de « bon randonneur » a expert en orientation demande de se
forcer a sortir chaque fois que les conditions sont mauvaises.
Entre les deux, c’est a mon avis une prise de risque vaine, ou
l’impression de confiance risque d’avoir un effet plus nefaste
que d’etre conscient de son incompetance a gerer le plus minime
facteur aggravant qui peut surgir et qui peut etre independant
de la meteo ou de l’orientation.

Attention, je n’ai jamais dit qu’il s’agissait de prendre des risques mais de savoir adapter sa sortie aux conditions, c’est très différent.
Si tu sais te débrouiller tu ne prendras pas plus de risque par mauvais temps que par beau temps.

Pour la gestion du groupe c’est là que l’on voit si le leader
est capable de se montrer assez sûr pour prendre l’ascendant
sur son groupe.
Non, c’est trop tard!!! le leader l’est depuis la preparation
de la course jusqu’au retour au bistrot, surtout si comme tu le
dis plus haut, tu decides deliberement de sortir dans de
mauvaises conditions.

Il n’est pas fondamental de prendre l’ascendant (ça dépend aussi de ce qu’on veut dire par là) sur son groupe dès le début et de le mener à la baguette. Le choix de l’itinéraire par exemple peut très bien se faire par concertation et le leader naturel (ou plus officiel dans le cas d’une sortie en club) peut écouter les avis des autres participants tant qu’il est capable de prendre naturellement le dessus en cours de rando si une situation délicate se présente.
Par exemple dans une rando qui débute sous le soleil sur un chemin évident et qui brusquement arrive dans le brouillard le leader n’a peut-être pas eu besoin jusque là de « se montrer » mais doit être capable de dire « ok, on s’arrête, et on procède de cette façon. Toi tu passes devant et je te dis où aller, toi tu fais le serre-file, vous restez proche les uns des autres, etc… ».
Après c’est à chacun de voir les choses, si tu rescents le besoin d’encadrer de façon très serrée même dans les situations tranquilles c’est ton choix et tu as sans doute de très bonnes raisons mais je pense que la plupart du temps il n’est pas nécessaire de faire preuve d’autorité (ce qui ne veut pas dire ne pas avoir cette autorité)

Par beau temps, oui.

Non, par mauvais temps.
Une rando par mauvais temps ça peut être intéressant, très instructif et formateur pour d’autres sorties où on serait pris par le mauvais temps sans l’avoir prévu.

Posté en tant qu’invité par levieux:

merci tucco pour ce témoignage qui montre que sans l’intervention réussie des sauveteurs il était perdu.

Posté en tant qu’invité par Pave:

Mon point de vue differe du tien. C’est pas grave, le resultat final est peut etre le meme: Si je me plante dans l’interpretation des bulletins meteo, je me rensigne sur la meteo, je lis des bouquins sur la meteo, je vais a des stages de meteo, je me documente sur la meteo. Je ne vais pas devenir expert en orientation pour compenser cette lacune.
Ma « logique » c’est que je ne pars pas si je ne suis pas certain de la meteo, si j’ai un doute, je reste en eveil pour me replier ou me rapprocher d’un abri sans passer par la case « hesitation ». Si tu trouve qu’une rando par mauvais temps est interressante, c’est que le temps n’etait pas vraiment mauvais. J’applique la meme methode en voile, et c’est efficace. D’ailleurs si tu deconnes en mer, ton bateau devient « fortune de mer »… ca fait peut-etre plus reflechir qu’en rando.
Pour etre prepare au stress d’etre perdu en montagne il n’est pas du tout necessaire de le faire en situation rellle et dangeureuse. Les arguments 100 fois repetes pour l’entrainement a l’utilisation des ARVA marchent pour la cartographie, l’orientation, la meteo, etc… on fait regulierement des exercices dans les sites exposes aux risques nucleaires qui donnent bien plus d’enseignements que si on avait eu un vrai accident… a une moindre echelle les exercices d’evacuation des locaux industriels sont plus efficaces pour eduquer les gens que de les mettre dans la fumee pour « voir » ce qui se passe.

J2LH a écrit:

Une rando par mauvais temps ça peut être intéressant, très
instructif et formateur pour d’autres sorties où on serait pris
par le mauvais temps sans l’avoir prévu.