Boussole

Posté en tant qu’invité par Max421:

On peut aussi pas mal s’amuser avec un GPS et les logiciels de carto,… l’avantage c’est qu’on peut poursuivre le jeu après la rando ou la course et se la repassant sur PC pendant les longues soirées d’hivers :rolleyes:
C’est aussi intéressant de suivre les évolutions technologiques sur le sujet. Maintenant c’est une question de goût.

Mais il quand même faut reconnaitre qu’on est plus en phase avec son environnement en faisant de la nav « traditionelle » que les yeux rivés sur l’écran du GPS (d’où, peut-être, l’intérêt du « guidage vocal sur sentier » évoqué plus haut : imaginez-vous en pleine montagne avec la voix de synthèse qui dit « dans 300m tournez à droite » :lol: quel cauchemar !)

Curieux bonhomme qui recommande un compas pour l’orientation et dans le même temps fait de la pub pour des « boussoles électroniques » chez Lidl. :/[/quote]
Bonjour,

Cela part tout simplement de la logique que ce n’est pas parce que l’on préfère un certain type de matériel, qu’il ne faut pas informer les autres d’une éventuelle bonne affaire sur des matériels qu’eux peuvent préférer, et même si l’on s’y intéresse moins soi-même…

Donc, c’est juste l’idée de rendre service (éventuellement), ce qui me semble naturel, sur un site de ce type…

Cordialement.

Bonjour,

On est ravis de ta passion , mais les montagnards en général se branlent des boussoles :moins on s’en sert, mieux on s’en porte. On préfère grimper.

perso jamais servi. Une fois de mon GPS. Cela dit comme toi parfois , je m’amuse à aller chercher des puits, des sources… mais c’est pas de la montagne

Pour moi en montagne, ca sert tellement peu qu’une simple boussole de base pour azimuter suffit

Bonjour,

Effectivement, je dois faire de la randonnée (et de l’orientation), mais pas de la montagne…

Mais, au fait, comment fait-on la distinction précise, entre activité de montagne, ou pas :

Est-ce une question d’altitude, de zone géographique, de degré de la pente, de matériel nécessaire ?

Il doit bien y avoir une définition officielle, ne serait-ce qu’en matière de contrats d’assurance, qui font souvent le distingo entre la randonnée et la montagne, mais pas toujours en en donnant une explicitation précise (en tout cas dans leurs publicités)…

En tout cas, et pour répondre à ta remarque, c’est bien parce que mes textes ne sont pas de la « montagne » pure et dure, que je les place sur ce forum (intitulé : « techniques : randonnée pédestre et multiactivité »), et dans le thème « boussole », et pas ailleurs, ce qui me semble légitime et respectueux de l’organisation voulue par le(s) modérateur(s) de ce site…

Cordialement.

Mais la montagne et la mer c’est pas tout à fait la même chose, en montagne tu as des éléments topographiques proches qui vont te permettre de te situer avec une très grande précision une fois que tu as fait une triangulation approximative. La triangulation elle même est bien souvent inutile et la visée sur un seul point largement suffisante pour peu que tu ais un autre élément pour te situer : tu es sur un chemin ou un autre élément linéaire, tu vises un sommet, tu sais que tu n’es pas trop loin de l’endroit où la droite reportée sur la carte coupe le chemin.
La méthode que j’utilise le plus souvent pour me situer est celle de la tangente à la courbe que j’applique à la direction que je suis en train de suivre, en général celle d’un chemin. En plus tu prends en compte l’altitude et c’est largement suffisant pour savoir exactement où tu es dans 99% des cas.[/quote]
Je suis 100% d’accord avec J2LH! :smiley:

Surtout, je suis epoustouflifié que personne d’autre n’ait parlé de la tangeante à la courbe, qui me semble la seule méthode décemment fiable pour l’orientation en montagne dans la cousse.
Il faut un alti (recalé, faut s’en occuper) pour savoir sur quelle courbe de niveau on est, une boussole la plus simple possible pour relever la direction de la courbe (avec des skis c’est le plus précis qu’on puisse faire, et il faut être au moins au Canada ou en Islande pour se soucier de la déclinaison), et une carte la plus précise possible (1/25.000 obligée en France) pour en déduire là où on est.

Heu HS maritime : tu ne confonds pas le point à trois relèvements et à la régle de Cras, avec la méthode des arcs capables au sextant que je n’ai jamais vue appliquer que dans le bouquin des Glénans et qui se trace si je me souviens bien au compas?

Pour ce qui est de faire un point par relèvements en randonnée pédestre… De mon expérience propre, si tu as la visi pour faire des relèvements, tu l’as aussi pour naviguer à vue et éviter de te prendre la tête - le seul cas où j’arrive à en concevoir l’utilité serait le spéléo cherchant son aven sur un plateau, mais ils ne sont pas fous ils prennent un GPS pour ça maintenant :wink: .
Alors qu’en mer, on ne peut pas se diriger à vue car on ne voit pas les pavés!

Bonsoir,

Je viens de vérifier, pour être plus sûr !

Il existe deux méthodes, pour travailler avec les arcs capables (construction géométrique, au compas, ou bien à la règle droite) :

http://www.unice.fr/LEML/manip_carto/html/st-carto2.htm

Et, dans les deux cas, il faut aussi tracer des angles, et donc utiliser un rapporteur…, celui de la règle Cras…

J’ai trouvé (et je trouve plus simple, personnellement), dans une des plaquettes (une calculatrice en navigation) de l’ancienne série nautique Pen Duick (années 1970/1980), une formule mathématique minimale qui donne immédiatement la longueur des deux rayons des deux cercles (en A et en C) dont le recoupement situe sa position, sans avoir à faire de construction à la règle ou au compas, directement à partir des deux angles (entre A et B, et entre B et C), relevés depuis l’endroit d’où on les observe.

Encore une fois, je parle d’une utilisation terrestre pour des positionnement très précis, mobilisée dans des cas très particuliers (cf. mes textes antérieurs).

Cordialement.