Boussole

Mais également à l’escalade en salle… c’est peut être ça…

Effectivement, je suis un ardent pratiquant de l’orientation en SAE. :wink:

J’ai la SILVA type 26, à miroir.
C’est pas le modele de compet, mais elle est tres bien pour une utilisation occasionnelle

http://193.252.114.148/AUVIEUXCAMPEUR/gp/asp/produit.asp?codprd=2200325

Mais tu n’as pas besoin d’une précision au demi-degré pour ça puisque de toute façon ton erreur sera bien plus importante à l’arrivée. Ca sert à quoi de savoir que ce n’est pas 127,7° mais 127,3° pour finalement un cap qui sera entre 120° et 135° ?[/quote]
Bonsoir,

L’épreuve consistait à tenir un cap compas, pour atteindre un but depuis le point de départ, et à tenir ce cap en faisant une succession de visées, sur des points intermédiaires, au fur et à mesure de la progression…

Et bien, sur quelques centaines de mètres, avec des visées très précises, successives, je suis arrivé à moins de deux mètres du but (une croix en pleine nature).

Plus tard, un autre exercice, de retour à la boussole sur le refuge.

Bon , la distance n’était pas énorme, mais quand je suis arrivé sur un lapiaz, j’ai alors été obligé de faire une double bayonnette (90° à droite du cap initial, nouvelle progression, 90° à gauche pour revenir au cap initial mais décalé sur la droite, et le lapiaz dépassé, 90° cap à gauche pour revenir sur la trajectoire initiale, et une fois revenu sur cette trajectoire encore un 90° à droite pour la reprendre comme si de rien n’était…

Du coup, même en comptant ses pas, on est vite en dehors de la marge de tolérance…

Instructif, pour la fois où il faudra le faire pour de vrai et sur de plus grandes distances…

Non d’un chien qu’il est facile de se bousiller les chevilles sur un lapiaz.

Cordialement.

Doublon annulé

Tu disais que c’était dans la purée de pois, comment veux-tu faire une visée dans la purée de pois ?

[quote=polaire73]Bon , la distance n’était pas énorme, mais quand je suis arrivé sur un lapiaz, j’ai alors été obligé de faire une double bayonnette (90° à droite du cap initial, nouvelle progression, 90° à gauche pour revenir au cap initial mais décalé sur la droite, et le lapiaz dépassé, 90° cap à gauche pour revenir sur la trajectoire initiale, et une fois revenu sur cette trajectoire encore un 90° à droite pour la reprendre comme si de rien n’était…

Du coup, même en comptant ses pas, on est vite en dehors de la marge de tolérance…

Instructif, pour la fois où il faudra le faire pour de vrai et sur de plus grandes distances…[/quote]
Je ne crois pas que beaucoup s’amusent à faire ça en course.

Pour une fois, je vais prendre la défense de polaire73. Tu peux viser un arbre, un rocher. Si vraiment tu es dans la nasse (il faut être à deux), tu envoies ton compère marquer l’endroit de la visée.

Mais ce ne sont que des cas d’école ça, dans la réalité tu ne peux pas pratiquer ainsi, c’est trop long et trop imprécis. On parle de la nécessité d’une précision à 0,5° et de l’utilité d’une boussole permettant cette précision, c’est à dire une erreur de l’ordre de 1%, sur 100m l’erreur ne dépasse pas 1m, sur 1km elle ne dépasse pas 10m et quand tu vises quelqu’un à 10m devant toi il faut être précis à 10cm près, c’est évidement impossible sur un terrain un peu irrégulier.
Si tu veux progresser efficacement dans le brouillard complet tu demandes à ton coéquipier de marcher quelques mètres devant toi, tu vas un peu à côté, à droite ou à gauche, d’un objectif se trouvant sur un élément linéaire identifiable (une bordure de forêt, une courbe de niveau, une barre rocheuse, etc.). Tu corriges la direction de ton coéquipier au fur et à mesure qu’il avance. Un fois l’élément linéaire atteind il suffit de prendre à droite ou à gauche pour atteindre ton objectif. Pour ça pas besoin d’une boussole très précise.

Mais nous sommes sur la même longueur d’onde ! Il n’y a pas besoin d’un théodolite pour faire de l’orientation.
Tu n’en as pas marre de me contredire pour au final dire la même chose que moi ?

Bonsoir,

Tu disais que c’était dans la purée de pois, comment veux-tu faire une visée dans la purée de pois ?[/quote]
Le cap avait été donné par l’instructeur (sur lecture de carte), par rapport à notre point de départ.

On ne pouvait pas viser le point d’arrivée, mais on pouvait viser quelque chose de visible, parce que situé plus près, et dans le même azimut, s’y rendre, reviser autre chose, si rendre, etc.

Après quelques tronçons, on arrivait sur le point à atteindre…

Quand je dis purée de pois, on voyait quand même plus loin que le bout de son bras…

Comme l’exercice était pratiqué dans le fond d’une vallée en U, pas très accidentée, la progression et les visées étaient similaires à celles que l’on aurait faites en plaine, dans la campagne…

Comme la distance totale à parcourir étaient de quelques centaines de mètres, la dérive n’était pas énorme.

De plus, on peut considérer que s’il y a une erreur de lecture systématique, propre et spécifique à chacun de nous (coefficient personnel), il y a aussi les erreurs aléatoires de lecture, dont on peut considérer qu’elles se compensent, d’une lecture à la suivante…

Sur de très grandes distances, dans des zones très peu différenciées, riches en anomalies magnétiques, on remplaçait le compas magnétique, par le compas solaire (enfin, du temps où le GPS n’était pas encore là).

Aussi, parce que sur de telles distances, les imprécisions de lecture, et de tenue de cap, finissaient par être trop importantes (une rose de compas, dans un véhicule, dans le désert, ça bouge pas mal, même bien amortie ; et puis, une rose est toujours assez petite, plus qu’une carte de compas solaire, c’est à dire le disque gradué en degrés). Le compas solaire, suspendu à la Cardan et bien lesté, est nettement plus stable et précis.

Cordialement.

Fallait pas répondre à la place de Polaire 73 :lol: :lol:

C’est bien ce que je dis, ce n’est pas une situation réelle, dans une situation réelle tu n’auras pas besoin d’une très grande précision à la boussole puisque de toute façon, en marchant, tu n’arriveras pas à suivre une telle précision.

[quote=« Raymond, id: 829252, post:32, topic:82669 »]Le fait déjà de tenir la boussole à bout de bras et tes 0,5° sont morts.
Et je doute fort que tu aies ce type d’épreuve au Bafa : même au BE de CO tu ne l’as pas.
Tu ne serais pas un peu mégalo, polaire 73 ? :stuck_out_tongue:
Ou alors très jeune :lol:[/quote]
Bonsoir,

Le compas que j’utilise se tient tout contre l’oeil (et non pas à bout de bras), et un prisme renvoie à l’infini l’image de la portion de la rose graduée qui est visible dans la fenêtre du dit prisme.

Quand on regarde au loin, on voir les graduations de la rose (très grossies) juste sous la zone vers laquelle on regarde, dans le paysage.

Donc, la lecture au demi-degré n’a rien d’extraordinaire.

De plus, avec ce système, il n’y a aucune erreur de parallaxe…

Oui, J2LH, c’était juste un exercice d’entraînement, pour nous obliger à soigner nos lectures et nos visées…

Cordialement.

Donc pour vous obliger à faire un truc qui ne sert à rien. Maintenant il faudrait que tu expliques à quoi sert une visée à 0,5° dans la vraie vie pour justifier l’utilisation d’une boussole de ce genre.

Posté en tant qu’invité par j louis:

Salut,est ce que vous avez essayé de vous orienter avec un coutela d’ivoire?comme Rahan ,…non mais je blague,lui c’était pas au 0,5…c’était au pif.

Donc pour vous obliger à faire un truc qui ne sert à rien. Maintenant il faudrait que tu expliques à quoi sert une visée à 0,5° dans la vraie vie pour justifier l’utilisation d’une boussole de ce genre.[/quote]
Bonsoir,

La précision au demi-degré, la visée à prisme, sont indispensables pour faire des relèvements précis, servant au positionnement par triangulation (comme pourra le confirmer tout membre de ce site qui fait aussi de la navigation maritime).

Si tu me demandes quel en est l’intérêt en campagne ou en montagne, et bien la question a déjà été posée, plus tôt, dans cette suite de message, et j’y ai déjà répondu.

Quand on est dans une zone sans éléments du paysage immédiat très différenciables (ça existe), et que le relief proche est quasi nul (ça existe aussi : un très grand plateau surélevé, dans une zone avec du relief plus lointain), et pour peu que l’on puisse faire des visées sur ces reliefs plus lointains mais très caractéristiques, et pourvus de points remarquables (arête, gorge, piton, etc.), avec la triangulation, on se recale bien…

Cordialement.

Bon, faut peut-être arrêter de délirer…
Si tu te repères par rapport des points de relief lointains, tu n’a pas besoin de plus que la précision d’une boussole classique. De plus sur un plateau, une aire de 500m de diamètre suffit amplement comme localisation. Si les reliefs sont vraiment très lointains, cas d’ailleurs plutôt extrême, tu es foutu car ils n’apparaissent pas sur ta carte.

Mais la montagne et la mer c’est pas tout à fait la même chose, en montagne tu as des éléments topographiques proches qui vont te permettre de te situer avec une très grande précision une fois que tu as fait une triangulation approximative. La triangulation elle même est bien souvent inutile et la visée sur un seul point largement suffisante pour peu que tu ais un autre élément pour te situer : tu es sur un chemin ou un autre élément linéaire, tu vises un sommet, tu sais que tu n’es pas trop loin de l’endroit où la droite reportée sur la carte coupe le chemin.
La méthode que j’utilise le plus souvent pour me situer est celle de la tangente à la courbe que j’applique à la direction que je suis en train de suivre, en général celle d’un chemin. En plus tu prends en compte l’altitude et c’est largement suffisant pour savoir exactement où tu es dans 99% des cas.

Posté en tant qu’invité par Max421:

Moi qui fait beaucoup de navigation maritime, je peux te confirmer qu’il n’y a plus grand monde qui fait encore des points par 3 relèvements en mer : à part les écoles de voile et la marine nationale quasiment tout le monde est passé au point GPS et la cartographie sur traceur se répand à vitesse grand V… cela se passera-t-il de la même façon en montagne ? on en reparlera dans 5 ou 10 ans… Cela dit j’utilise toujours beaucoup mon compas de relèvement en régate (modèle mini-morin) et il ne me viendrait pas à l’idée de l’emmener en rando… trop lourd, trop spécialisé, je préfère emmener mon GPS :cool:

La précision à 0,5° ne sert à rien dans les alpes françaises. Qui prend en compte la déclinaison magnétique dans les alpes françaises pour du ski de rando ou de l’alpinisme ? Une boussole précise à 0,5° sert avant tout sur des grandes étendues plates où il est nécessaire de viser loin. Je n’en connais pas dans les alpes françaises.