Posté en tant qu’invité par Perdu:
Bonjour,
Faut-il obligatoirement avoir une boussole en courses dans nos massifs alpins?
En avez vous une dans votre sac et vous a-t-elle déjà été utile ?
Vous n’en avez pas et n’en voyez pas l’utilité ?
Votre avis ou expérience m’intéresse!
Oui, elle est très souvent utile.
Posté en tant qu’invité par perdu:
[quote=« J2LH, id: 847589, post:2, topic:84424 »]
Oui, elle est très souvent utile.[/quote]
Merci pour ta réponse, mais tu peux argumenter un peu 
La boussole, avec la carte, c’est la base de l’orientation. Il y a un bon nombre de façons de l’utiliser, pour orienter la carte, pour vérifier la direction que l’on suit, pour suivre un azimut avec précision (dans le brouillard par exemple), pour savoir te situer par rapport à un point connu, etc…
Pour complèter l’atlimètre peut aussi rendre quelques services.
Posté en tant qu’invité par Perdu:
Oui je sais à quoi sert la boussole, c’est écrit dans les bouquins de montagnes, si je pose ces questions sur un forum c’est pour avoir des réponses d’expérience personnelles.
Par exemple dans mon cas j’ai fais quelques courses en Oisans et dans le MB et pas mal de rando circuit et d’ascension sur sentier sans jamais avoir à utiliser une boussole.
Je me suis toujours débrouiller avec une carte pour me situer et mon sens de l’orientation ne m’a pas encore joué de tour 
bon je dois dire que je n’ai jamais galérer dans le mauvais temps ni hors sentiers.
Si je m’en servi une fois sur piste en 4X4 dans l’Atacama pour me confirmer que je me dirigeai bien vers le Nord.
Voilà mon expérience vécu mais c’est peu de choses…
Posté en tant qu’invité par Perdu:
oui mais c’est hs
Perso j’en emporte systématiquement une avec moi en montagne. Je ne m’en suis encore jamais servi car les prévi météo sont relativement fiables mais c’est pour moi le seul moyen avec l’alti (ou eventuellement un GPS) de « naviguer » par mauvais temps.
Un ami accompagné d’un guide m’a affirmé avoir retrouvé un refuge dans le brouillard par ces seuls moyens.
Posté en tant qu’invité par Remi Etcolette:
Boussole plaquette (perso = Decathlon C 300): 15€, encombrement nul, poids moins de 30g. Pourquoi s’en priver? La mienne reste à demeure en « fond de sac ». Utile seulement une fois par an (et encore!), mais dans ce cas qu’est ce qu’on est content de l’avoir…
Je parle bien d’expérience personnelle
Ca n’a rien de vraiment étonnant, quand tu as une boussole tu l’utilises, quand tu n’en as pas tu t’en passes et la plupart du temps tu t’en sors. Reste quand même les cas où sans boussole tu peux être mal.
Mais c’est un kamikaze ! Il va rameuter polaire73 qui va nous vanter les mérites d’une station satellite pour se localiser au dixième de millimètre sur le terrain.
Plus sérieusement, la question ne se pose pas quand tu dois faire la trace toi-même par mauvais temps.
Posté en tant qu’invité par Perdu:
Non bien sûr mais là n’est pas la question
Posté en tant qu’invité par Remi Etcolette:
[i]Plus sérieusement, la question ne se pose pas quand tu dois faire la trace toi-même par mauvais temps.
Non bien sûr mais là n’est pas la question[/i]
Bien sûr, quand on fait de « l’ascension sur sentier » (sic) on se fout de la trace dans le mauvais temps!
Je crois que quelqu’un est hors sujet ici , mais je ne suis pas sûr de savoir qui c’est…
Si tu vas en montagne tu acceptes tous les dangers de la montagne.Si un bout de plastique de 30g peut t’éviter de passer la journée (ou la nuit) à tourner en rond, ou d’appeler l’hélico parce que tu es coincé au dessus de la barre que tu croyais pourtant avoir évité grâce à ton super sens de l’orientation, encore une fois pourquoi s’en priver?
Maintenant si tu veux un florilège d’historiettes personnelles on en a tous, et des croustillantes, des avec et des sans boussole, mais est-ce que ça t’aidera vraiment à décider du caractère « obligatoire »( brrrr!) de l’engin?
On parle bien d’alpi ??
Perso , au sortir d’une course de couloir en neige (aucun risque de se perdre dans la goulotte !) ; un seul nuage au sommet (lequel était enneigé) nous a foutu dans la panade ; on est sorti du mauvais coté de la vallée , à plus de 40 km en voiture de notre point de départ …
Et plus tragiquement,et pas en alpinisme, sur les hauteurs de Bastia , il y a 3 ans, sans neige, avec des sentiers ( peu balisés il est vrai) ; il y a eu 3 jours d’un brouillard « écossais » : une randonneuse est morte , dans un groupe de trois , qui s’était perdu : pas de boussole … Je suis persuadé que s’il en avaient eu une , ils s’en seraient sortis sans difficulté (ils sont redescendu du mauvais coté du Pignu-la montagne locale- vers un maquis inextricable) ; du bon coté il y a beaucoup moins de végétation …
Posté en tant qu’invité par Sype non connecte:
tout est dit.
le jour ou tu galerera hors sentier et dans un brouillard epais, tu comprendra.
Sype
(c’est bon, je suis dans le sujet ?)
Posté en tant qu’invité par mat:
J’en emporte tres souvent une avec moi. Je m’en sert en general dans les endroits que je ne connais pas pour verifier ce que je pense lire sur la carte. Elle m’a notamment servi pour trouver un abri situe en dehors des traces, et chemins balises.
Perdu, tu voulais une histoire vraie? J’en ai une.
Par un après-midi maussade, je suis assis devant mon ordi quand un copain m’appelle pour dire qu’il est perdu quelque part entre le Dome de Gouter et refuge Vallot et me demande quelle aiguille indique le nord sur la boussole: rouge ou bleue.
Je lui di qu’il n’y pas d’aiguille bleue sur ma boussole recta et que c’est bien la rouge qui indique le nord.
Entretemps je tape google et apprend qu’il existent les boussoles russes où le nord est bel et bien bleu, et le sud et rouge (logique pour l’hémisphère nord par rapport au chaud et froid, n’est-ce pas?).
En sachant qu’il a récemment passé par Caucase, je commence à flipper, car en plus son portable ne passe plus.
Bon bref, il avait bien une boussole porte-clé d’ici avec le rouge au nord, cette information ne l’a pas sorti d’affaire directement, il a commencé à creuser un trou ce qui a été impossible vu l’état de neige mais a permis de s’echauffer et par une miniscule éclaircie il a vu un piquet, puis, guidé par téléphone par PGHM, a pu arrivé au Vallot.
Le lendement, toujours mauvais temps, un guide a formé une cordé d’une disaine de personnes présentes et, (sic!) guidé par son GPS, a sorti tout le monde au Gouter. Par contre, si les piles de son appareil le lachaient (où bien les américains déclarait une guerre), disons, au milieux de cette traversée, il serait marrant sans sa boussole…
Perso, j’en ai servi plus qu’une fois sur les glaciers plats et brumeux, certe par circumstances moins romantiques, genre tu voie é 15 m. et laisse passer une copain devant et lui crie - droite - gauche pour essayer de garder le cap. D’ailleure, une porte-clé ou une montre Suunto n’aurait pas de précision suffisant.
Bien sùr il faut aussi une carte et idéallement un altimètre.
Posté en tant qu’invité par la baltringue:
moi j’en ai une au fond du sac, car ca pèse rien ; mais quand en une dizaine d’années de montagnes tu t’en es jamais vraiment servi c’est vrai que tu peux te poser la question ;
mais bon c’est comme l’arva, 99 % du temps ca sert à rien, mais quand t’es dans le 1 % du temps restant, t’es TRES content de l’avoir. Vu son poids, je trouve con de pas la prendre.
Par beau temps une boussole+carte ca peut aussi servir a trouver
le nom d’une montagne que tu ne connais pas. C’est sympa.
Sur les itinéraires que je ne connais pas je pense que je m’en sers une fois sur deux.