Posté en tant qu’invité par Flo:
Si tu étais à Yenne, tu as dû te prendre une sacré saucée!!
Pour revenir au sujet initial, si les coups de burin se limitent à Yenne, ce n’ est pas un problème. Mais si on le fait à Yenne, on le fera ailleurs.
Et si quelqu’ un s’ avisait de buriner les départs patinés de sites comme la Chambotte ou Brison, qui doivent avoir une trentaine d’ années d’ existence, ce serait du vandalisme. Les voies font partie de l’ histoire du site.
Il y a certaines voies qui ont eu des prises cassées où je ne suis plus retournée parce qu’ elles sont devenues trop dures pour moi, mais je préfère encore y renoncer plutôt que la voie soit bidouillée avec des prises taillées. D’ ailleurs, certains grimpeurs, plus forts que moi, continuent à aller dedans et ça peut permettre aussi de travailler des pas plus difficiles.
C’ est pour cette raison que je pense que par principe, quand une voie est patinée, tant pis, il faut la laisser comme ça.
Il n’ y a pas que Yenne comme site facile, quand, je suis arrivée dans la région en 1991, il me semble que Yenne n’ existait pas et on trouvait bien des sites pour faire de l’ initiation. On équipe des sites à tour de bras, les sites trop patinés, il faut les délaisser au profit d’ autres plus jolis. Yenne a toujours été patiné.
Pour les débutants aux alentours de Chambéry, il y a St Léger, le col de l’ épine, le col du Banchet, le petit site de Cessens (tout neuf, il a 2 ans), Virieu et puis sûrement plein d’ autres que je ne connais pas.
Dans les années 80, on n’ avait pas de sites suréquipés comme maintenant, pour apprendre à grimper en tête et on y arrivait bien. C’ est très bien que les choses aient évoluées et qu’ on se soit mis à équiper correctement les voies faciles, c’ est un progrès, mais je pense qu’ il ne faut pas abuser non plus en saccageant le rocher pour rendre les voies comme on voudrait qu’ elles soient.
Sinon, on pourrait aussi tailler dans les grandes voies, quand il y a un pas d’ artif. pour en faire un passage en libre et c’ est sans fin, il n’ y a plus de limites à la destruction du rocher suivant l’ imagination et les gôuts de chacun.