Bombe au poivre de protection (patous)

#21

Donc, ta solution ? Contourner, impossible souvent, attendre un berger qui ne viendra jamais, faire demi tour en itinérance, se faire mordre sans réagir ? J’ai déjà été mordu sans raison par un bosseron gardien de troupeau ( qui s’est d’ailleurs pris un coup de masse par son propriétaire…), c’est action/réaction, le chien apprends et se méfie ou se soumets ( mon expérience des chiens de guerre…)

#22

Non pas de preuve,aucune étude publiée dans une revue scientifique avec comité de lecture sérieux.Pas non plus d’étude sur les capacités d’apprentissage du patou…
Le principe de précaution voudrait qu’on ne tente pas l’expérience bombe au poivre.
Un truc qui marche à tous les coups:si tu le sens pas,faire demi tour bien avant le contact avec les patous.

#23

J’ai jamais sérieusement envisagé la bombe au poivre. Enfin même pas sérieusement j’ai pas envisagé. Pas envie de m’armer et pas du tout sûr que ça se retourne pas contre moi.

M’enfin on aimerait bien avoir un truc contre certains patous juste histoire de pouvoir passer. Parce qu’on va pas les bouffer les moutons. Mais le patou il sait pas ça il est trop bête. Même si on lui explique il comprend pas.

#24

Enfin pas tout de suite quoi !

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#25

J’aime pas trop ça moi

#26

Pas vraiment non : si ils t ont vu ils peuvent venir te chercher même si tu t en vas, et même de loin, même hors champ de vision. Je dis ça parce que je l ai vécu bien sûr.

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#27

C’est pourtant simple,il suffit d’apprendre la langue patou.Moi,je ne la connais pas et des fois ,je suis bien emmerdé surtout que je suis toujours avec mon chien.Ce con,il est nul en langue étrangère.

#28

Achète lui une méthode Assimil.

#29

S’il s’appelle Mil ça va.
Sinon il va pas s’asseoir.

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#30

(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)

#31

Pour répondre au premier post : Spray anti ours. Ce sont généralement des produits canadiens en cas de rencontre fortuite avec un ours, ce qui peut arriver dans ces contrées… Ça se trouve facilement internet

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#32

Désolé mais je ne suis absolument pas d’accord avec ton point de vue et ta vision des choses.

Pour ce qui est d’apprendre à gérer les chiens parle en à Paula sur ce site.
Elle n’a pas particulièrement peur des chiens.
Lors d’une sortie sur les Dents du Midi, un peu après la Dent de Valère il y avait le berger et les chiens de protection. Elle a encore discuté sur le comportement à avoir avec le berger, 3 chiens sont venu la renifler, elle a laissé faire et un des chiens l’a mordue assez profondément. D’après les dire du berger qui était présent elle n’a commis aucune erreur.
Donc non une partie des ce chiens sont anormalement agressifs, dangereux et sournois !
Et là quelle que soit ton attitude tu risques de te faire mordre.

Par ailleurs en Suisse beaucoup de terrains appartiennent aux communes, c’est à dire aux personnes qui y payent leur impôts. Donc au local qui se fait pourrir la vie par ces chiens.

Il n’y a pas que le touristes qui ont des problèmes avec patous et qui ne les aiment pas.
J’habite à Morgins et je suis un local, je connais aussi beaucoup de personnes qui sont nées dans le Val D’illiez et qui n’aiment pas ces chiens, qui en ont la trouille, a raison car il y a plusieurs cas de morsures injustifiées dans ma région.

Quand à l’argument aller ailleurs, il ne tient pas non plus la route. Vers chez moi il y a de plus en plus d’endroits squattés par les chiens de protection et ça commence à devenir compliqué de trouver des endroits ou aller, sans faire toujours le même sommet. Et ca serait quand même aberrant d’habiter un endroit en montagne et de devoir systématiquement prendre la voiture pour aller ailleurs.

Pour ce qui est des touristes ils font vivre les refuges de montagne, les logements dans les stations et les villages, les commerces du coin comme les boulangeries, les magasins d’alimentation, les magasins de sport, ils apportent de l’argent dans les vallées contrairement à ce que tu penses.

L’élevage ovin apporte une perte financière pour l’état vu qu’il est subventionné par nos impôts, des pertes pour les vallées, beaucoup de personnes n’aimant pas ces chiens, des maladies qu’ils transmettent à la faune sauvage, une flore ratiboisée après leur passage, peut être qu’ils contribuent aussi à monter les tiques en altitude, … pour moi la meilleure des choses serait la chute de l’élevage ovin.

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#33

Oui et non il me semble ; je ne pense pas que beaucoup de bergers soient propriétaires des estives ou paissent leurs bêtes, ils sont locataires voir employer ; la plupart du temps ces estives sont attribuées / louées par les communes qui souhaitent aussi développer un tourisme qui profite aux locaux (loueurs, restaurateurs, accompagnant, etc etc)

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#34

Tu m’as devancé, j’étais en train d’écrire quasiment la même chose

#36

Taper un chien est une technique utilisée pour conditionner à l’attaque (parfaitement illustré dans le film « Dressé pour tuer » )

Un chien « normal » … Les problèmes avec les patous sont justement le plus souvent avec des chiens pas « normaux »

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#37

merci et mon Dieu ! C’est open bar !!

Mais vous vous rendez compte de notre argent, de nos impôts qui ne servent qu’à empêcher la révolte des éleveurs confrontés à la propagation des loups ! Laissez les loups proliférer (l’Europe pousse à ça) et on achète votre silence !

Et en fait les patous n’emmerdent que les randonneurs, Vttistes et promeneurs du dimanche, les loups sont suprêmement intelligents et savent rester discrets avant d’attaquer en meute !

J’ai fais le calcul sur la première année : environ 10.000 € !!! Une honte de nos élus et des écologistes qui préfèrent « protéger » les loups plutôt que de protéger nos citoyens qui n’ont pas assez d’argent et « qui roulent en diésel et qui fument des gitanes » ! Pauvre France…

#38

Alors… pour corriger quelques conneries (désolé je ne devrai pas utiliser ce mot mais je ne sais trop quoi dire d’autre…) rapidement :

  1. Les loups ne « prolifèrent » pas, contrairement à ce que tu t’obstine à répéter.
    En effet:

Oui, cette population augmente, MAIS:

  • Il serait utile de rappeler que le loup a disparu en France entre 1940 et environ 1990 (à cause de l’homme, bien sûr). Si toute augmentation à partir de 0 est une prolifération…
    (Source : Loup en France — Wikipédia et Loup en France — Wikipédia)
  • Le seuil de viabilité démographique se situe, d’après un rapport du Muséum national d’histoire naturelle et de l’ONCFS de 2017, de 400 à 500 individus, et est donc dépassé. Ce seuil étant défini comme « permettant d’éviter un risque minimum d’extinction de 10% à 100 ans ».
    Mais le seuil de viabilité génétique, qui permet d’assurer une population viable génétiquement sur le long terme (pour citer le rapport précisément : qui permettrait à la population lupine « de s’adapter aux changements futurs et ainsi assurer sa viabilité sur le long terme »), se situe plutôt autour de 2 500 à 5 000 individus, d’après ce même rapport du MNHN et de l’ONCFS. On en est donc encore loin avec seulement environ 1000 individus. Et très loin de la prolifération…
    (Source : 500 loups en France, pas moins… pas plus? - Euractiv FR (« site d’information européen spécialisé dans les politiques de l’UE »). Je n’ai pas le rapport du MNHN et de l’ONCFS lui-même sous la main, je tâcherai de le rajouter si je trouve le temps… Mais même chose sur la neutralité de ces deux entités. Non ce ne sont pas des écologistes mais des scientifiques pour l’un, et au moins autant (et plus) des chasseurs que des écologistes pour l’autre.)
  • Le loup est d’ailleurs classé vulnérable sur la liste rouge des espèces menacées en France de l’UICN
    (Source : https://uicn.fr/wp-content/uploads/2019/02/rapport-evaluation-liste-rouge-mammiferes-de-france-metropolitaine.pdf, page 33. C’est le rapport de 2017, le dernier en date (cf. https://uicn.fr/publications/). Je t’invite volontiers à le lire si tu veux du détails.)
  • Le loup ne peut pas biologiquement « proliférer » ou « pulluler », car c’est un grand prédateur qui s’autorégule en fonction de la quantité de nourriture disponible.
    (Source : https://www.aspas-nature.org/wp-content/uploads/Protection.et_.connaisance.loup-ASPAS-A5.pdf, page 2. Oui, tu vas me dire que c’est une source partisane. Mais je fini par avoir la flemme d’aller chercher plus — peut-être plus tard. Mais tu ferais néanmoins bien de le lire, il y a des choses intéressantes, et c’est bien plus factuel et objectif que tu ne crois. Mais bon…)
    Ses proies, elles, le peuvent… Et ça arrange bien les chasseurs… Et ça les dérangeraient bien aussi que le loup les régulent naturellement…
  1. Les loups n’attaques pas les troupeaux en meutes.
    Les attaques de troupeaux sont en effet avant tout le fait d’individu isolés (généralement des jeunes) n’appartenant pas à une meute. C’est notamment la difficulté que ces individus ont à chasser seuls qui les fait se rabattre sur les proies « faciles » que sont les troupeaux. Quand ils le peuvent, les loups évitent l’homme et privilégient donc les proies sauvages (ils ont appris…).
    Les tirs aveugles sur des meutes provoquant leur déstructuration, ils créent des individus isolés supplémentaires et ne font donc qu’aggraver le problème.
    (Sources : https://professionnels.ofb.fr/sites/default/files/pdf/RevueFS/FauneSauvage320_2018_Art5.pdf, notamment page 5 (numérotée 32) ; https://one-voice.fr/app/uploads/2024/06/rapport_loup.pdf, page 13 ; https://www.loupfrance.fr/wp-content/uploads/Article-Faune-sauvage-tirs-derogatoires-de-loups-en-France.pdf (cité par la source précédente), l’ensemble du document y est consacré, ne concluant pas à un effet positif clairs des tirs ; MEUTES DE LOUPS - Ensemble mais pas toujours..., 8e paragraphe ; Loups en Suisse: deux raisons pour arrêter de les chasser…)
  1. La question de la protection par les patous est problématique, oui, notamment vis-à-vis des humains (mais pas seulement, ça leur arrive aussi de bouffer les troupeaux, et la faune sauvage…).
    Mais :

Bien sûr, le problème essentiel dans le cas des patous reste leur éducation. Comme on dit, « tel chien, tel maître » …
D’ailleurs, sur le sujet de l’éducation, j’ai trouvé ça : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03981231/file/A-2022-128.pdf, notamment page 50 (numérotée 46). Et ça parle justement de bombes à poivre… Après, je n’adhère personnellement pas au « c’est la faute des randonneurs (ou autres), ils n’avaient pas le bon comportement ». C’est assez clairement en tout cas pour partie de la connerie, certains chiens étant clairement et simplement problématiques, comme le montre un certain nombre de témoignages, notamment ici sur c2c.

Une remarque supplémentaire : nombre d’attaques attribués au loup sont en réalité le fait de chiens errants, les éleveurs falsifiant la « scène du crime » pour l’imputer au loup dans le but de toucher les indemnités de l’état…
Je n’ai pas de sources sous la main mais si j’en retrouve je les mets tout de suite…

Voilà…

Tu noteras que j’ai pris le soin de sourcer au maximum mes affirmations à un point qui est bien rare ici et ailleurs…

En espérant cordialement que ça te fasse revoir un peu tes positions…

Et en espérant que ce ne sera pas déplacé au bistrot, parce qu’on est en plein dans le sujet de la cohabitation entre les troupeaux de moutons avec leur patous et les montagnards, dans le sujet de c2c donc, auquel est directement lié celui de la cohabitation entre l’homme et le loup.

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#39

Le loup est trop malin et il préfère les proies faciles, t’auras beau faire ce que tu veux il s’adaptera.
Et la conclusion de l’étude est beaucoup, beaucoup plus nuancée qu’un ‹ globalement bon ›, les pincettes sont de sorties.

Sinon la bombe à poivre c’est la solution extrême, mais un Patou mal éduqué c’est vraiment con. C’est ce qui arrive quand les Alpins tentent de dompter des chiens Pyrénéens :dog: ( et qu’ils n’ont pas de temps à leur accorder, une gamelle de bouffe, dans le troupeau, money money et go ! Oh regardez le méchant touriste qui se balade en claquette dans mon estive ! )

Si ça m’arrive un jour ce sera acheté illico. Enfin ça dépendra de la connerie du proprio.

#40

Si certains suivent « Cédric Sapin Defour » sur Facebook, il a eu une altercation avec des patous (apparemment y’avait même pas de troupeau)
et les photos de ses morsures ne font vraiment mais vraiment pas envie.
image

J’ai déjà renoncé une fois cette année, à la vision d’un troupeau au loin avec des patous à côté (j’étais seule), par peur (déjà emmerdée 2 fois). ça m’ennuie beaucoup :frowning:
Mais je n’oserais pas pour la bombe au poivre, trop peur de l’énerver encore plus et de me faire juste déchiqueter.

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#41

À Bessans, un patou se promenait mi-juin en liberté dans la maison de son proprio en bas du village sur le départ du chemin du petit bonheur. On était en VTT, nous n’avons pas pu passer.
Le maître qui nous a vu, n’a pas rappelé son chien qui aboyait… Grande classe à lui ! le maitre.
Sans rentrer dans la polémique des chiens de protection versus prédateurs, oui, c’est intenable et tout le monde s’en fiche, jusqu’à ce qu’il y ait un drame.

Site intéressant pour savoir où il y a des chiens de protection : mappPtou (Où sont les chiens de protection ? - Pasto Kezako), en AURA. Bref ils sont partout…
Bel été :slight_smile:

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