Posté en tant qu’invité par marmotte:
lire un très bon bouquin à ce sujet : « comment chier dans les bois » de Kathleen Meyer (il y a quelques passages sur l’eau en treks de plusieurs jours, notamment l’utilisation des filtres).
Plus concrètement pour nos Alpes et Pyrénées, éviter de boire l’eau sous les troupeaux est une évidence (mais justement, on ne sait pas toujours où sont les troupeaux, donc poser la question aux gens rencontrés n’est pas incongru). Ensuite, l’eau de glacier et des torrents glaciaires est très très peu minéralisée et donne la courante aux estomacs sensibles (comme le mien). sans compter que boire une eau trop froide donne aussi la courante.
en rando sur plusieurs jours, je mets du micropur systématiquement dans l’eau prélevée pour le soir et le matin (temps de contact minimum 2 heures) si j’ai le moindre doute. si j’attrape la courante quand même, hop, 2 lopéramides, et normalement tout va bien après.
je ne suis pas d’accord avec poil di gris : l’eau de captage en montagne est rarement traitée et surveillée. ce we j’étais dans un refuge très sympathique, qui invitait les randonneurs à venir prendre l’eau dans la salle à manger (traitée aux UV sur le panneau) car dehors elle était non potable : tout le we j’ai bu de cette eau traitée aux UV, et j’ai eu droit à la courante quand même. Pourquoi? probablement car le traitement est mal conçu (il faut un filtre avant les UV, il faut bien nettoyer les parties transparentes sinon aucune efficacité) ou/et l’eau pas assez minéralisée.
de plus, comme la DDASS ne passe pas tous les jours faire des analyses, qui peut m’assurer qu’aucune bête n’a été faire ses besoins à proximité du captage?
Ma solution est donc de me faire sponsoriser par lopéramide au cas zoù.
Marmotte.