Bivouac ou refuge?

Posté en tant qu’invité par mariblu:

Charles a écrit:

N’oublie pas tout ceux qui ne souhaitent aucun refuge
supplémentaire en montagne (j’en fais parti) et qui donc ne
vont pas répondre au questionnaire …

C’est vrai, tu as sûrement raison, mais que cela ne vous empêche pas de répondre au questionnaire, c’est justement la confrontation et les critiques qui me feront avancer!

Si jamais tu changes d’avis n’hésites pas a me le faire savoir :- )

marie

Posté en tant qu’invité par jc:

Tu peux m’envoyer ton questionnaire.
Bon courage pour la suite.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

La montagne doit-elle être réservée à une élite ?…

Le vieux fantasme des consommateurs de montagne…

Posté en tant qu’invité par BC:

vraiment, je ne vois pas ce qu’un bivouac de 8 places pourrait changer quoi que ce soit dans le site des ecrins.

Ce n’est pas un minuscule bivouac qui va reguler ou changer le bivouac sauvage.

Le bivouac sauvage resulte, entre autres, du fait que les refuges sont devenus des auberges, des buts de ballades en soit ou moult marcheurs passent la nuit et demandent douches, chambrettes, couettes et le reste. Ou l’aubergiste ne vous recoit avec sympathie que pour une demi-pension avec un registre de reservation rempli par des tours operators plusieurs semaines `a l’avance.

Pour le site du glacier blanc, reduire le bivouac sauvage est tout a fait possible: 1- interdire le parking du pre de madame carles aux voitures. 2- montee a pied depuis ailefroide obligatoire ou navette payante, rotatation par 1/2 h (comme au site du Viso, Queyras)
3- reserver 90% de la place des refuges aux alpinistes (enfin ceux qui font reellement une course, pas une baladounette sur le glacier et s’en va).
4- diversifier les acces; reflechir `a un acces depuis la berarde et le col des ecrins, par un refuge 30/40 places, mais un vrai refuge sans douches, couettes, cire pompes, valet de chambre et le cirque habituel des hotels d’altitude de maintenant.

Enfin le type de bivouac que tu proposs pourrait `a la rigueur etre implante dans le cirque de bonne pierre, en haut de la morraine pour desservir le col des ecrins.

Comme l’on dit certains, ton bivouac serait mieux dans Belledonne, `a deux ou trois exemplaires pour permettre une traversee du massif par une haute route.

Enfin ton etude, ce fameux module, pourrait etre un bivouac modele qui pourrait etre implante dans toutes les alpes francaises et non centre sur un site type glacier blanc.

par ailleurs qu’atua faire de nos avis sur tel ou tel refuge? c’est pas le probleme.

Un cahier des charges de ce bivouac pourrait etre:
1- acceuil de 8/12 personnes
2- 2 cellules couchage 4/6 places, une cellule repas sejour 3mx3m, avec un sas entree (mais exterieur pour ne pas prendre de place dans la salle sejour)
3- pas de douche, un coin wc sec (accole au bivouac mais accessible depuis l’interieur)
3- pas de couvertures ou couettes (les gens qui y viennent ont leurs affaires)
4- pas de gaz, pas de vaisselle, mais un balai et une pelle
5- cellules photovoltaiques pour eclairer le soir.
6- local technique accole exterieurement au bivouac( skis, piolets,crampons:2mx1m)
7- une grande perche de localisation au niveau du sa d’entree.

Posté en tant qu’invité par Guillaume:

OK pour recevoir le questionnaire

Guillaume

Posté en tant qu’invité par Francois:

Envoie ton questionnaire.

Il ne me paraît pas pertinent d’installer de nouveaux refuges ou refuges-bivouac. Surtout dans des coins comme Bonne-Pierre ou le glacier Noir. Ne peut-on laisser dans les alpes quelques coins de « wilderness »?
Il convient aussi de se poser la question « à quoi sert un refuge »?
A éponger le trop-plein de bivouaqueurs?
A augmenter la fréquentation d’endroits par trop « désertifiés » (gl. Noir, Bonne-Pierre, Etage etc…)?
A faire le bistrot ou but de balade: on monte, on boit un coup et on redescend?
A faire le refuge tel qu’entendu traditionnellement?

Il me paraît sûrement plus intéressant de repenser les refuges actuels.

Mais ta démarche me plaît bien: pour une fois qu’on tient compte de l’usager…

Posté en tant qu’invité par phil:

bonne idée ton étude; le glacier blanc ne me parrait effectivement pas le site idéal pour une implantation supplémentaire, fut ce un bivouac moderne; cela étant, la problématique est réelle, et probablement mieux adaptée à des coins sous-équipés (belledonne); toutefois sous équipement ne signifie pas qu’il faille équiper!..le caractère sauvage d’un massif par ailleurs petit en superficie (tjs belledonne) est précisemment ce qui en fait son charme; envoie moi ton questionnaire, mais j’aime bien ton sujet.

Posté en tant qu’invité par Francois:

« Ne peut-on laisser dans les alpes quelques coins de « wilderness »? »

Remplacer cette phrase par la suivante:

« Ne peut-on laisser en montagne quelques coins de « wilderness » »

Voilà. Pas envie de me faire incendier.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par dav:

merci Marieblu de me faire parvenir ton questionnaire.

l’étude me parait intéressante, même si elle ravive les débats sur la surfréquentation: je pense comme beaucoup que Le Glacier Blanc n’est pas forcément l’implantation la + judicieuse, mais à titre expérimental, un site fréquenté peut rapidement donner des informations sur l’utilisation d’un tel abris.
Je suis comme tout le monde, je préfère de loin les petits nids aux grands hotels, mais nous sommes nombreux à aimer ça… c’est un paradoxe qui ne donne pas beaucoup de solutions, si ce n’est d’améliorer l’accueil (je parle relations humaines), limiter au max le confort (surtout s’il nuit à l’environnement), faire de ces lieux des portes drapeau de la sensibilisation à la protection de l’environnement, par un habitat non polluant, utilisant des ressources renouvelables… et ne pas céder aux sirènes de la consommation.
enfin dernière remarque: un refuge doit être de fait assez loin du point de départ, sinon il perd sa fonction première…

Posté en tant qu’invité par Gnueek:

Je suis également contre de nouvelles infrastructures… j’aime trop faire un bivouac, même si je dois faire un portage monstrueux pour tout monter.

bye

Posté en tant qu’invité par Dam’s:

J’suis d’accord pour répondre à ton questionnaire, étant moi même étudiant je te félicite de ta démarche.

Bravo!

Damien

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Simon:

3- reserver 90% de la place des refuges aux alpinistes (enfin
ceux qui font reellement une course, pas une baladounette sur
le glacier et s’en va).

l’accés a la montagne est libre, on ne va pas empecher les gens de monter se ballader jusqu’au un refuge, y dormir pour gouter l’ambiance des lieux … pourquoi aujourd’hui les refuges sont plus remplis par des randonneurs/balladeurs que par les alpinistes ?

certes parce que certains refuges rebutent mais aussi parce que le matos abien evolué, est super léger et permet de bivouaquer sans porter trop lourd … les gardiens en sont bien conscient, et sont aussi bien contents que des touristes montent manger une tarte pour les faire vivre …

ca ne veut pas dire qu’il faut faire des hotels avec douches et tout, mais c’est aussi une évolution due aux normes d’hygiène (on peut difficilement se plaindre des nouveaux chiottes chimiques ;-))

bref même si 90% de la place etaient reservée aux alpinistes, je n’irais pas plus car je préfère bivouaquer (on dors mieux, on peut passer une bonne soirée entre potes, …)

Posté en tant qu’invité par Simon:

pour répondre aux autres questions (du mail) :

Ne pouvons-nous pas atténuer les dégâts en contrôlant et dirigeant les visiteurs ?

ce serait une bonne chose pour le parc de mieux informer sur le dégats de la surfréquentation, et d’expliquer qu’il n’y a pas que le glacier blanc en oisans … après il n’y pas 36 sommets de 4000m en oisans et le dôme est un 4000 facile donc pas étonnant que bcp de mode le fasse … peut être qu’en lui retirant 50m de neige au sommet il serait moins couru ! :o))

La montagne doit-elle être réservée à une élite ?…

drôle d’idée, il faut bien découvrir et y aller petit a petit … comment aurait-on son permis « elite de l’alpinisme » ?!

Le bivouac sauvage important sur le site, participe également à sa
dégradation (déchets,…). Que peut-on faire alors pour remédier à ce problème ?
Doit-on interdire le bivouac ? Doit-on agrandir les refuges ?

ca m’étonnerait fort que les bivouac soient plus polluants que les refuges … la majorité des chiottes de refuges envoie la m*** dans un glacier, un couloir, … sans parler de l’eau de vaisselle, douche, … au moins avec les bivouac c’est moins concentré, donc plus facilement « absorbable » par le sol.

Pour les déchets c’est pareil, en refuge on les redescends, en bivouac aussi, et je trouve rarement des déchets a proximité d’un bivouac. et l’hélico pour monter la bouffe (et oui en bivouac on la porte ! ;-)).

Quid des tonnes de saloperies aux alentour de certains refuges, boites de conserve rouillées d’une autre époque, restes divers de construction des refuges, refuges démolis et jetés dans un glacier où laissés sur place ???

La cellule pourrait peut-être être une solution ! Mais est-elle réellement
adaptée à ce site ?

au glacier blanc certainement pas, ca ne ferait qu’augmenter la fréquentation … pour ce qui est du glacier noir / bonnepierre, je préfère que ca reste comme c’est, « sauvage » ou du moins non construit …

Posté en tant qu’invité par vanessa:

hello,

je veux bien voir ton questionnaire et y répondre.
bon courage pour ton projet!

Posté en tant qu’invité par Alex:

Salut Simon,

J’ai même récemment trouvé des boîtes de conserve sur une terrasse près du sommet du pic du Coup de Sabre… A croire que les générations nouvelles font un peu plus attention ?
Sinon, je suis d’accord sur les emplacements de bivouac (Balmes de François Blanc, etc.), on y trouve rarement des déchets laissés par les gens qui y dorment (ils se sentent concernés…), par contre on peut y trouver des déchets laissés par les randonneurs à la journée… (par exemple au bivouac près de l’abri Tuckett sous le glacier Blanc…)
Quant aux refuges, les déchets ressortent plusieurs années après, on voit ça très bien sur la mer de glace ou au glacier Blanc ;o(

Alex

Quid des tonnes de saloperies aux alentour de certains refuges

Posté en tant qu’invité par gaston:

Qui va payer ces nouveaux refuges-bivouac ?
Combien la nuitée ?
Qui va gérer les recettes ?
Qui va nettoyer et entretenir, même si vous êtes tous des alpinistes super clean ?
Combien faudra t’il implanter de ces boites pour rentabiliser le concept ? (le « point mort », pour les gestionnaires) : 20, 30, d’avantage ?
Y aura t’il de la publicité dessus, pour amortir les coûts, comme sur les sanisettes ?
Y aura t’il une prise usb2 et une livebox ?
Pourra t’on charger le téléphone mobile ?
Un coin pour le séchage des souliers, svp, … énergie solaire bien sur, … développement durable blablabla

Pouvez pas laisser un peu de Wilderness !!!

Posté en tant qu’invité par olivier:

« L’importance du bivouac sauvage sur le site participe également à sa dégradation (déchets,…). »

Ca dépend de qui bivouaque!
Pour ma part, je ne laisse rien traîner, j’évite les herbes un peu hautes, et les fleurs…
Je dors à la belle étoile, mon abri de bivouac de 700 gr n’étant planté que pour la pluie.
J’ai une poubellette où je récolte tout…
Pollueur mi-contraint, mi-coupable, étant un occidental avec un mode de vie occidentale,
je tâche de limiter le gaspillage et la dégradation.

Par ailleurs, la plupart des lieux encore intacts le sont précisément parce qu’ils sont difficiles d’accès.
Ne les rendons pas accessibles outre mesure !

Posté en tant qu’invité par emmanuel:

OK pour le questionnaire !

Moi l’idée me plait, les refuges sont déjà bien chargés et le bivouac c’est vrai que c’est sympa mais s’éviter de doubler le poids du sac c’est pas une honte quand même.
Et plein d’endroits peu fréquentés deviendraient ainsi plus accessible, et délestant du même coup les refuges bondés.
Pour ceux qui ont peur pour le Wildeness, franchement qu’est ce que ça change qq m² d’abri en plus dans un vallon?
pour l’alpinisme ca ouvrirait plus facilement plus de possibilités de courses, mais ca aiderait aussi les randionneurs.
En Vanoise la cabane du grand col est toute bête mais elle rend bien service pour la montée au Mt Pourri le lendemain!

Posté en tant qu’invité par thierry:

Je reviens d’Italie (Val d’Aoste, Valpelline), on y a fait de la randonnée en utilisant parfois ce qu’ils appellent des « bivouacs » : batiment non gardé, capacité variable (entre 4 et 25 places), matelas, couvertures, parfois du gaz, eau à proximité. Parfois privé, parfois communal, parfois ? ; un prix ou un appel à la générosité du randonneur est affiché (petit coffre encastré dans le mur). ça se rapproche des cabanes que l’on peut trouver dans le Vercors ou dans Belledonne, en un peu moins spartiate et sans les graffitis ou les connards qui défoncent le mobilier. Et ils sont loins d’être surfréquentés, ceux qu’on a fréquenté étaient au trois quart vides. J’avais un a-priori con au sujet de l’Italie, apparement ils savent mieux que nous ce que respect veux dire.

Posté en tant qu’invité par DerF:

Pas reçu le questionnaire ! Je mets mon adresse exacte.