Peut être s’agirait-il d’abord de sensibiliser au respect les uns des autres ?
Nous sommes tous plus ou moins « abrutis » dans certains domaines et certains de nos actes : j’ai envie de continuer à croire qu’il n’est pas majoritaire de chercher à nuire… Mais que parfois, les conséquences des actes ne sont pas mesurées…
Lulu002
C’est aussi l’impression que j’ai : ce n’est pas une volonté de nuire, c’est une inculture telle qu’il semble difficile de rattraper une telle insuffisance par quelques remarques ou conseils.
Bernard G
Une inculture alors que - par exemple chez moi - l’information sur les risques incendie est distribuée par tous les moyens imaginables, médias, journaux, écosurveillants, gardes forestiers, affichage et signalisation sur place … ça s’appelle comment ??? de illettrisme ?? de la surdité ??
encore des défavorisés sociaux ??
oui, il y a le pyromane volontaire, et toutes les imprudences qui mettent le feu à des centaines / milliers d’ha de forêt et des départs de feu qui se multiplient partout dès que le mistral souffle …
Bivouac interdit en Hauts-de-Chartreuse en Août
Merci pour la référence. 
(Notez que je ne me suis pas aventuré jusqu’aux considérations morales ou métaphysiques ; j’évoquais le choix très terre-à-terre qu’a fait la République Française de favoriser les outils contractuels pour ses objectifs de protection de l’environnement, notamment pour des raisons de « paix sociale » liée au contexte historique/social/culturel du pays. Un exemple classique est la mise en oeuvre de « Natura 2000 » en France ; voir cet article : Contractualisation, réglementation : quelle articulation entre les outils de gestion des sites Natura 2000 ? - Persée )
Du peu que j’en ai vu, le cas de la Chartreuse s’inscrit dans une logique de maîtrise de la fréquentation et des usages (tous légitimes, tous sources de conflits).
Supposition perso
Je subodore qu’ils planchent sur l’aspect dissuasif envers une certaine proportion de visiteurs : les plus « délicats » qui ne se voient pas passer une nuit environnés par des « petites bêtes » 
Test, solution imparfaite, temporaire, dérisoire, inéquitable… qui ne dispense bien évidemment pas d’oeuvrer en parallèle concernant les autres pratiques impactant aussi la nature (ce qui inclut le bivouac sans tente). Impacts qui découlent, selon les jours, de malveillances répugnantes, de la banale ignorance ou irréflexion de promeneurs, d’une publicité touristique démesurée, du hobby gentillet d’instagrammeurs-youtubeurs en quête de valorisation…
Ça s’appelle du j’m’en foutisme. C’est assez répandu. Par exemple, pourquoi est-ce plus difficile, apparemment, de descendre des canettes vides que de monter des canettes pleines ?
(Entre autres paradoxes)
départ le long d’une aire d’autoroute
encore certains qui savaient pas
un acte volontaire, une « imprudence » ??
02h00
deja 2400 ha brûlés
des hameaux et villages évacués
pauvre forêt
pauvres Maures
ce matin 06h00
4000 ha
en 12h00 de temps
Le problème c’est que sans la tente c’est pas très discret.
Et une gestion des forêts à vau-l’eau.
euh …
tu proposes quoi pour empêcher une forêt méditerranéenne de bruler si on y met le feu en plein mois d’août ???
ce matin
un premier mort
une disparue
la magnifique et très sensible réserve naturelle de la plaine des Maures dévastée
avec toute la biodiversité qui y s’y trouvait …
Les dégâts sur l’environnement sont importants : « La réserve naturelle de la plaine des Maures a été dévastée pour moitié. C’est une catastrophe, car c’est l’un des derniers spots abritant la tortue d’Hermann », une espèce protégée, a expliqué à l’AFP Concha Agero, directrice adjointe de l’Office français de la biodiversité. Des tortues brûlées ont déjà été retrouvées. D’autres ont peut-être réussi à s’enfouir sous terre pour survivre
Dans les années 70 c’était les Landes qui brûlaient chaque été .
Depuis un certains temps ça ne brûle plus et ce n’est pas par le fruit du hasard mais d’une politique d’exploitation et d’entretien des forêts réfléchis et actives .
De nombreux articles traitent de ce problème.
Faire de la prévention en gérant les forêts ou faire du curatif en envoyant les Canadairs (et le président de la République) .
Les canicules et sécheresse à répétition ne sont qu’un des facteurs aggravant cette politique de gestion des forêts méditerranéennes ( en expansion depuis plusieurs décennies ) .
PS entre 70 et 90 c’était les Calanques qui brûlait aussi régulièrement . Maintenant faute de combustible plus d’incendie . Pour qui a connu les calanques (en 75 pour moi ) c’est à pleurer à certains endroits.
dans les années 70 il y avait des feux aussi vastes que les actuels
dans les Maures la forêt privée est largement majoritaire
les Landes ne sont à mon avis plus qu’une forêt « artificielle »
En 1970 il y avait 3.3 millions d’habitants en PACA, aujourd’hui il y en a 5.1. Donc les feux de foret peuvent à priori impacter plus de personnes.
Ce genre d’article me laisse plus à penser que c’est le curatif qui prime. Dont entre autre un réseau d’irrigation qui n’est pas particulièrement possible dans le Var à mon avis.
Si on ajoute que la population est loin d’être la même dans les deux départements ainsi que la nature du sol, on a peut être des limites à la comparaison, sans pour autant considérer que la gestion des forêts soit parfaite dans le coin.
Je serai curieux de connaitre entre autre le taux de développement de la végétation sol dans une forêt des Landes par rapport à chez nous (ainsi que la facilité de pénétration dans les massifs)
On est d’accord que le président ne pouvait pas apporter grande aide, comme c’est très souvent le cas quand un représentant de l’état se pointe sur ce genre d’évènement. Mais quelles auraient été les réactions s’il était restait à moins de 10 bornes pendant que ça brulait. Même potentiellement sans parler d’y être en vacances, juste en travaillant sur ce qui était à son niveau de gestion. Déjà sur certaines catastrophes quand les politiques mettent trop de temps à venir il y a des gens qui jugent qu’ils sont « abandonnés par l’état » (et surement le ressentent ils vraiment) le tout repris en caisse de résonance par le premier opposant politique venu.
Le préventif atteint vite ses limites. L’insouciance de certains fumeurs et leur mégot sera toujours là sans parler des incendies volontaires, et des incendies naturels (feu follets, foudre).
Pour alimenter la réflexion :
et surtout beaucoup d’urbanisme ou apparition d’activités dans des espaces « exposés » aux risques … incendie comme inondations etc
en 1970 ou 80, y avait sûrement pas les campings, centres équestres, cabanons transformés en résidence … en pleine forêt qui sont la première proie des flammes et du risque à la personne
Effectivement .
Il y a des professionnels et des scientifiques qui réfléchissent à ces problèmes de préventions des incendies .
Mais ce sont des politiques au long court qui demande une volonté d’action et des moyens autre que les affichages médiatiques en période de campagne pré-électoral.
http://www.set-revue.fr/adapter-la-gestion-pour-repondre-au-defi-climatique-lexemple-de-la-foret-mediterraneenne
Bivouac sous tente interdit en juillet et août 2022 dans la Réserve naturelle de Chartreuse !