Triste à pleurer devant la connerie humaine…
C’était un des tous derniers encore visible au sommet, certainement le plus gros (et le plus vieux), ce pin à crochets d’un diamètre respectable, compte tenu de l’altitude et de l’exposition, a dû en voir passer des générations d’alpinistes, depuis au moins une centaine d’années !
Jusqu’à ce funeste dernier WE de septembre où la Camarde lui a envoyé l’ultime abruti que compte, hélas, notre communauté montagnarde.
Très certainement issu du croisement d’un supporter du PSG et d’une moule de bouchot, notre fier Rambo de Prisunic n’a pas hésité à monter quelques outils labellisé « Bear Grylls » pour pouvoir pavaner devant ses acolytes hilares, en essayant sans succès de faire brûler cet arbre centenaire. Le pack de Kro et la pouf hissée jusque là pour la circonstance (et la caution morale du groupe de beaufs, voire le repos du valeureux guerrier), auront contribué à rassurer cet inconditionnel amoureux de la nature, pas vraiment encombré du haut.
Je ne doute pas que le Parc du Vercors aura porté plainte en bonne et due forme, mais j’aurai bien aimé être le témoin direct de cet acte de bravoure : l’élagueur officiel de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors aurait sans doute eu l’occasion de faire la course avec quelques volées de cailloux urgoniens !
Chiche de recommencer quand j’y suis ? Vu le nombre de pins à crochets qui se battent pour survivre au sommet, ça va être très compliqué…
[Edit modération : Le sujet a été déplacé en Discussions escalade, il est hélas une apostrophe pour tous les grimpeurs…][/i]