Bétisier de la montagne

Moi je crois que je mettrais presque toutes les sorties de ta liste dans les choses « à faire » pour avoir quelque chose à raconter à ses petits-enfants et de beaux souvenirs plein la tête… sauf peut-être les chips au vinaigre, si vous êtes unanimes…

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Je suis unanime.

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C’est sur que ça fait des histoires à raconter et plus drôles que certaines courses ou tout déroule…

je m’incris en faux. C’est les seules chips que je trouve bonnes…

  • partir pour une première grande voie avec une figure féminine de ce forum et s’apercevoir au pied de la voie qu’on a pris 2 chaussons gauches. (faire les 2 premières longueurs en second et finir en marchant sur la vire de Presles).
    -partir une deuxième fois en grande voie avec la même (pas rancunière) et se rendre compte au pied qu’on a oublié le baudrier.
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Partir de nuit pour faire le Teide avec 1 seule frontale pour 4 et oublier la carte.
Partir très très tôt d’Uriage pour 2 jours de ski de rando et s’apercevoir à la Bérarde qu’on a oublié un gros paquet de bâtons au départ sur le trottoir.
S’abriter dans une bergerie pour la nuit et se rendre compte au petit matin que le sol sur lequel on dormait avait dégelé et que c’était une grosse flaque d’urine de moutons.
Chamonix-Zermat en ski de rando : s’apercevoir au moment de descendre à crampons la fenêtre de Saleinaz qu’on a pris ceux du frangin non réglables.
J’en ai tout plein de bêtises à raconter :sweat_smile:

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Péter ton bâton de ski en le tapant contre ton carre pr enlever la neige qui a bottée. Et pourtant on avait bien dit de ne pas le faire :slight_smile:

Partir en randonnée sur deux jours. Et ce rendre compte après 1 heure que personne n’a pris le réchaud.

Passer dans une partie plus grimpante sur une course d’arêtes, et faire tomber qq cailloux sur nos collègues derrière nous… (désolé).

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Ha non elles sont trop bonnes les chips au vinaigre! Enifn, les anglaises => les Tyrrells. Les autres, je sais pas :joy:

Sinon j’adore ton article ça m’a bien fait rire! J’en ai quelques unes du genre aussi:

  • Avoir la fausse bonne idée d’aller faire la Dent d’Hérens fin mai, partir à vélo au bord du barrage en portant skis + chaussures de ski + habits de ski + bouffe + réchaud+ casserole (refuge déjà fermé) + matos habituel. Chausser 1 demi heure avant la cabane en short (sex appeal à l’état pur). Faire le sac pour le lendemain et se rendre compte de l’oubli du DVA dans la voiture :sweat:

  • Oublier la frontale; pas une seule fois non, plusieurs. Partir au milieu de la nuit avec une frontale pour 2-3 dans du terrain casse pattes

  • Partir camper pour faire découvrir les joies du camping en montagne à une amie parisienne. Tout prévoir (nourriture, réchauds, tente). Se rendre compte au sommet du Mont que j’ai oublié la casserole.

  • Partir pour faire le couloir du Grand Goliath; emprunter les crampons à ma mère sans vérifier car j’avais oublié les miens. Arriver au pied du (long) couloir et se rendre compte que les crampons, non utilisés depuis un certain temps, avaient fondu avec la chaleur de la canicule et impossible de les décoller. Remonter le couloir sans crampons (j’ai bien serré les fesses sur ce coup)

  • Avoir la fausse bonne idée de partir sous la pluie pour bivouaquer dans une grotte pour faire une arête le lendemain. Se rendre compte après deux heures de marche que même si la grotte nous abrite, nous serons trempées et que nous aurions beaucoup trop froid pour dormir et faire quelque chose le lendemain. Faire demi tour.

Bref il y en a plein encore. Mais bon, après coup ça fait toujours rire :grinning:

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Il est bien ce fil !
Il permet de dédramatiser un peu les boulettes qu’on peut faire…et on se rend compte que au final, ces boulettes sont complètement décorrélées du nombre d’années de pratique !! Ca arrive même aux meilleurs !!

Sinon pour ma part (toute petite expérience, mais regain d’intérêt), c’est :

  • une frontale pour deux sous la pluie et dans le brouillard en redescendant à Cap de Long après l’arrête sud du Néouvielle

  • l’oubli de la frontale et départ tardif dans la dalle du claps qui fait que j’ai fait la recherche des 2 derniers relais de rappel dans le noir, au téléphone…

  • Après 2h de bagnole pour arriver dans les gorges de Piana en Corse pour faire le canyon et que le baudrier attend sagement à la maison…

  • régulièrement oublier de la quincaillerie qui se trouve dans le sac de canyon quand on va faire de l’escalade, ou dans le sac d’escalade quand on va faire du canyon…

Enfin voila…MAIS JE NE SUIS PAS LE SEUL !!! :grinning: :sweat_smile:

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Bonjour,

Hou là là, à vous lire, je me rends compte qu’il m’en est arrivé aussi, je suppose que ça nous arrive à tous. Ce qui me revient en tête :

  • Il y a bien longtemps quand j’étais étudiant à Paris, rentrer à Grenoble un vendredi soir pour un WE de randonnée, et le train Paris-Lyon avait du retard, et je voyais bien que j’allais rater le dernier train Lyon-Grenoble et que le WE allait mal commencer. Arrivé à Lyon, je regarde sur les panneaux, et je vois un train pour Grenoble, qui ne correspond pas aux horaires indiqués. Je vais sur le quai, je demande au contrôleur s’il va bien à Grenoble, il me dit, oui, c’est un essai de circulation, il n’est pas encore aux horaires officiels. Vous pouvez monter, vous serez le seul passager (J’appelle pas ça de la galère !)
  • Proposer à une amie de faire une sortie de ski de rando, mais elle a horreur de se lever tôt, alors je viendrai la chercher chez elle pour lui faire gagner du temps. Sauf que j’avais oublié mes peaux de phoques, donc il a fallu refaire un aller-retour par chez moi, et elle aurait pu dormir plus et on est partit trop tard donc on n’a pas pu faire la rando jusqu’en haut.
  • Faire la surprise à une amie de l’emmener randonner en Tunisie pour le nouvel an sans l’avoir prévenue, sauf que c’était l’année de la grande tempête, et le jour-même, pas de Tgv pour rejoindre Paris, pas non plus d’avion à Lyon, décision de faire Lyon Paris en voiture, constatation que nous n’y serons jamais à temps pour le décollage, nous prenons un auto-stoppeur qui nous conseille d’y aller quand-même « avec la tempête, vous avez des chances que votre avion n’ait pas encore décollé », il avait raison l’avion a eu plus d’heures de retard que nous, nous avons posé la voiture en vitesse au parking minute et nous avons été les derniers à nous enregistrer juste avant la fermeture. Pendant la semaine, beaucoup nous ont fait peur avec le tarif monstrueux qu’allait nous coûter le parking minute pendant une semaine entière. Mais au retour, l’avion s’est posé aussi en retard, pas moyen de payer le parking en pleine nuit, nous demandons à un gardien : « Oh, mais la nuit, la barrière est ouverte, vous pouvez partir sans payer, c’est comme ça » (Comme quoi, les galères, ça n’est pas toujours complètement galère jusqu’au bout !).
  • Partir avec 2 amies randonner en Ukraine, les emmener moi-même à la gare de Saint Exupéry Tgv pour rejoindre Paris, mais avoir mal estimé le temps. Nous arrivons à l’heure à laquelle le Tgv aurait dû partir, je n’ai pas le temps de garer la voiture (une habitude, chez moi…), je les envoie sur le quai, je leur dis que je les rejoindrai par un train suivant le temps que je gare la voiture. Elles me téléphonent pendant que je stationne « viens vite le TGV a du retard, tu vas l’avoir aussi » et ça a été le cas, encore une presque galère qui se passe très bien.
  • Aller avec ma femme faire la via ferrata du Grand Bec à l’Alpe du Grand Serre, l’après-midi parce que « pas très longue », sauf que nous l’avons faite le jour du changement d’heure, donc la nuit est tombée vite, et en haut, il faut encore prendre un sentier de rando qui continue à monter avant de redescendre, et pas de frontale, donc nous avons fini la descente avec l’éclairage de l’écran de mon smartphone.

Je suis sûr que j’en trouverais plein d’autres, mais pas bien le temps d’écrire plus en ce moment.

Bernard

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Le binôme moins expérimenté veut s’émanciper : cette fois, il choisi la voie. Je lui fait confiance totale, et je ne lit même pas le topo.

Résultat, parcours d’arete certes facile, mais pas un caillou ne tient, et impossible à proteger correctement. On fait 10 h de free solo corde tendue sur des piles d’assiettes, ni lui ni moi n’étant vraiment à l’aise sur ce terrain à chamoix.

Le beau temps était prévu jusqu’à 16h, mais comme on satelise l’horaire, on se prend la pluie, la grèle puis le tonnerre sur notre arete. On fait un rappel en mode detresse pour se cacher dans une breche, en laissant tout le matos métallique en haut de l’arete loin de nous. Pour le rechercher, je suis obligé de remonter en free solo la seule difficulté du parcours, 20m de 4 foireux, car la corde de rappel ne contourne pas ce fichu bloc et refuse de se mettre dans l’axe de cette remontée.

A 20 h, trempés, on se trouve un mini bout d’alcove ou faire bivouac de fortune, avec notre demi-litre d’eau, une barre céréale, et pas plus que deux petites polaires détrempée pour nous protéger du froid.

Le lendemain, à la descente, nous croisons un VVTiste. Nous discutons :

  • VTTiste : ah oui, c’est une jolie voie, mais c’est hyper exposé
  • Mon pote : oui, c’est vachement exposé. Mais surtout, c’est dangereux car pas un caillou ne tient
  • VVTiste et moi : … :flushed:
  • Moi à mon pote : Euh… ca veut dire quoi « exposé » selon toi ???
  • Mon pote : ben que y’a du gaz et une jolie vue. Pourquoi, c’est pas ça ?
  • Moi : non, ca veut dire que c’est exposé au risque, dangereux en gros.
  • Mon pote : ah je comprend mieux!! C’était marqué sur tous les topos, et je l’ai choisie pour ça!
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  • partir avec une figure masculine de ce forum pour une première grande voie… puis une deuxième… bon, les détails ont déjà été donnés plus haut :sweat_smile:

  • partir avec un autre habitué du site pour faire des goulottes en Belledonne. Laisser le topo à la voiture (approche connue par coeur par le binôme), ne pas trouver la goulotte, ou plutôt beaucoup trop tard donc premier but. Redescendre à la voiture, changer de vallon, monter dormir en cabane avec 25kg sur le dos. Le lendemain voir que les goulottes envisagées ne sont pas en conditions, se rabattre sur du ski facile mais en neige dégueu. Repliage intempestif d’un baton et chute, descente en hélico et 6 mois de convalescence.

  • partir en kirghizie avec un partenaire trouvé sur c2c sans avoir jamais réussi à se rencontrer avant. Se rendre compte rapidement qu’il s’agit d’un gros menteur quant à son cv montagne. Le regarder abandonner le projet sans explication rationnelle, et surtout en emportant la tente d’assaut, la corde, le rechaud à essence et la popote. Heureusement être dépannée par un guide du coin pour le matos en échange de coups de main sur les camps et réussir seule le projet.

  • partir pour un week-end au 5e mois de grossesse sans regarder les topos des parcours choisis par ma moitié, sur un cahier des charges « pas trop dur pas trop long ». Après une première arête facile et rapide, comprendre au refuge que la course du lendemain à l’Olan sera trèèès longue, en effet même en allant un peu plus vite que prévu par les topos nous mettrons plus de 16h pour la boucle et le retour à la voiture.

  • oublier le pantalon et donc grimper la tête des fétoules en short

  • perdre un matelas au cours d’un trek et se retrouver à tenter de dormir à deux sur un petit matelas dans la tempête, sur un glacier à presque 5000m.

  • casser un ski en deux dans le Jura… si si, c’est possible !

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Bon OK alors si toi aussi tu es unanime on va dire que c’est une question de goût :wink:
Sinon on se demande si ces deux premières sorties avec @hedera ont aussi été les dernières du coup :wink:
Bon oublier le baudrier, la corde, ou les chaussons pour faire de l’escalade c’est marrant.
Mais pas de témoignage de parapentiste qui se serait apercu arrivé au sommet qu’il avait oublié son parapente?

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Certains font des maladresses presque équivalentes et encore plus dangereuses que de s’apercevoir d’un tel oubli avant le décollage :
deltaplane sans s’attacher

Bernard

Bonne question. On a fait de la couenne avant ; en avons-nous fait après ?

Tiens une petite autre qui me revient :
Partir avec un pote à la recherche d’un site d’escalade, en se fiant au topo. Remonter des pentes improbables dans la garrigue, topo à la main en direction d’un rocher prometteur. Franchir un ressaut rocheux de 3 m toujours topo à la main, glisser sur une prise terreuse en haut du ressaut, ne pas parvenir à se retenir avec la main libre et se retrouver immédiatement 3 m plus bas…topo à la main.
Ranger le topo, remonter le ressaut et rejoindre le copain qui n’a rien remarqué mais me trouve un peu long.
S’apercevoir qu’on n’est pas du tout au bon endroit. Redescendre au plus court… euh…dans des broussailles infâmes… Finir par tomber sur un chenil, y pénétrer par effraction pour échapper aux horribles broussailles, en ressortir en escaladant le portail. Prendre le chemin absolument évident qui mène au site. Faire une voie d’une longueur, et rentrer à la maison parce qu’il est tard.

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ben je crois pas du coup …

J’espère pour vous que non. La couenne c’est pas terrible pour l’escalade. Mais c’est vrai qu’à un certain âge on finit tous par en faire plus ou moins. :wink:

Ah ben, moi j’en ai fait un peu ces derniers mois…

Un peu comme de faire une voie en couenne en tête, et de se rendre compte au relais une fois vaché que le noeud d’encordement n’est pas fini (joies du noeud de huit), le premier 8 est fait, la corde passe dans les 2 passants puis vient mourir dans une boucle du premier 8.

Dans la même veine, en fin de traversée de la meije @Munch s’est encordé deux fois de suite seulement sur l’anneau des cuisses pour que je le mouline (il avait perdu son reverso 30 minutes plus tôt).