Posté en tant qu’invité par J2LH:
Oncle Bill a écrit:
Tu n’as pas compris ce que j’ai écrit plus haut
Tu n’as pas lu ma réponse, c’est dans un chapitre sur le vent qu’il dit que 80% des avalanches sont dues aux plaques à vent, il ne parle pas d’autre chose et il n’y a aucun doute sur ce qu’il appelle plaque à vent, il ne confond pas les plaques à vent et les autres plaques. Ceux qui ont ce livre peuvent le vérifier p53.
alors qu’il est moins la
cause que la chute de neige elle même…
Quelques heures de vent 3 semaines après la dernière chute de neige et l’endroit même où avant que le vent ne se lève (par exemple au moment de la rédaction du BRA) le profil stratigraphique n’indiquait aucune couche fragile dangereuse devient avalancheux.
J’aurais tendance à considérer le vent avec la même gravité qu’une chute de neige et une chute de neige accompagnée de vent avec encore plus de gravité.
Tout comme une chute de neige le vent va apporter une surcharge même si dans ce cas cette surcharge est localisée. Cette surcharge a tout ce qu’il faut pour être extrêmement dangereuse :
- même si l’enneigement est faible les accumulations peuvent être localement très importantes.
- l’accumulation repose presque systématiquement sur une couche fragile (difficile d’avoir de la neige transportée par le vent si la couche de surface est compacte)
- la cohésion de la plaque à vent est en général propice à la propagation des contraintes.
- Contrairement à une chute de neige l’épisode venteux peut passer totalement inaperçu aux yeux des randonneurs.
Appellons les donc des plaques à neige ou tout
simplement des plaques.
Il me semble primordial au contraire de connaitre les facteurs qui ont contribué à la formation d’une plaque afin d’évaluer au mieux le risque.