[quote=« bens, id: 1142601, post:8, topic:108583 »]
Heu ce n’est pas l’inverse plutôt ? Les zones convexes (bombés) et les ruptures de pente sont a priori plus dangereuses (voir explications claires ici page 41.[/quote]
ben je dirais que ça dépends:
effectivement pour un risque de déclenchement par le skieur, ça se discute, rupture de pente, formation de plaques à vent => risque plus élevé.
en même temps le bombu (ou bombé ? je ne sais pas ^^) aura tendance à être pelé d’un côté au moins et il y aurait une accumulation de l’autre. si une coulée se déclenche elle aura tendance à quitter le bombu pour aller dans le talweg : moins de risques pour ceux qui sont en dessous, vu qu’ils sont sur le bombé.
Si tu va dans une cuvette, je pense, mais j’ai peut être tort, que tu va plus facilement tomber sur des accumulations de neige.
pour le risque objectif d’avalanche, clairement sur un bombu c’est moins dangereux, une avalanche venant de dessus aura tendance à plus aller dans les trous que les bosses… à moins que ce soit un cône de déjection, mais c’est illogique de se trouver là.
Tout ceci est à adapter à la situation réelle, évidemment.
Pour ma part:
- très longues traversées => une jambe travaille plus quel’autre => fatigue, plus effet négatif sur le moral.
- trop de conversions tuent les conversions.
=> à adapter sur le terrain, un mix est à trouver, je ne pense pas qu’il y aie de réponse universelle, pour moi l’idéal c’est de se trouver une bande de 50 m de large, sécu sur laquelle tu vas d’un bout à l’autre, le tout entre 30 et 35 degrés, tu prends vite du dénivelé et c’est tiptop nickel ^^. C’est bizarre, ça arrive pas souvent, pis ça serait chiant au bout d’un moment ^^.
[quote=« Bubu, id: 1142789, post:13, topic:108583 »]Ca, ça peut être le cas avec des allumettes.
Une conversion implique de faire faire 180° à chaque ski. Avec des skis normaux, on a le même problème que lors de la marche : il faut accélérer le ski en rotation. Et plus on veut aller vite, plus il faudra fournir d’énergie pour vaincre le moment d’inertie. Tout ça pour 0cm de gagner en déniv !
Perso ça me saoule tellement, que sur un terrain pas raide (10-15°) où il faut tourner quand même (c’est juste un replat, pas toute la pente, ou alors il y a des arbres à contourner), je préfère faire une conversion que de tourner progressivement en 4 ou 5 pas. Car tourner progressivement implique du subir le moment d’inertie 4 ou 5 fois au lieu d’une. Et comme c’est l’accélération qui est la principale consommatrice d’énergie, tourner de 30° ou de 180° demande presque la énergie (j’exagère, mais en tout cas pour l’accélération, 6x30° demande plus d’énergie que 1x180°, ensuite c’est différent pour le reste du geste).[/quote]
fiou, si tu as la technique justement, l’énergie dépensé pour mettre le skis en rotation est bien faible !! (3kg à 2pi/s…) comparé au travail à fournir pour aller contre notre très chère gravité… (80kg à élever de 20-30 cm d’altitude à chaque pas (approximation à la louche)) il faudrait intégrer le tout, mais là excuses moi mais j’ai la flemme ^^, à vu de nez, bif bof l’argument.
Par contre, si le ski veut pas tourner, ça glisse etc… là tu te fais ch***, et tu te fatigues, mais rien à voir avec lemoment d’inertie…
perso, sur du plat ou presque où l’on a pas besoin ou envie de prendre du dénivelé, suivre le terrain au plus près permet de garder un rythme régulier qui lui t’économises, quitte à tourner les skis l’un après l’autre progressivement tout en marchant… enfin, au risque de me répéter, ce n’est que mon avis.