Posté en tant qu’invité par menet magali:
Je suis actuellement en licence STAPS et je fais un travail d’étude sociologique sur les utilisateurs de batons téléscopiques: QUI?(sexe,age), POURQUOI? (avantages et modalités de pratique),COMBIEN? (1ou2).
Posté en tant qu’invité par menet magali:
Je suis actuellement en licence STAPS et je fais un travail d’étude sociologique sur les utilisateurs de batons téléscopiques: QUI?(sexe,age), POURQUOI? (avantages et modalités de pratique),COMBIEN? (1ou2).
Posté en tant qu’invité par marco:
le club alpin suisse a sortis sur un de ses numéro toute une étude sur l’utilisation des bâtons téléscopiques.quant à moi je suis accompagnateur en moyenne montagne et j’utilise parfois des bâtons, principalement lorsque je suis chargé,ça aide pour allèger les charges et aussi pour les descentes ou l’on peut s’appuyer allègrement sur ces tuteurs.je les conseille à mes clients à condition qu’ils aient un minimum de coordination car si c’est pour les tenir comme des « baguettes chinoises » l’effet est plutôt nul ou placebo.
enfin c’est que vieillissant, on pense plus à son dos et ses genoux…
j’ai 35 ans.
hé oui si jeune et des japonnais.
salut
Posté en tant qu’invité par cri:
En voila une étude passionante j’ai bien fait de ne ps faire staps
Moi je me le met ds le cul,et toi tu te le met ou?
Salut…
Posté en tant qu’invité par Michel Tollenaere:
ce qui est bien sur les forums anonymes, c’est qu’il permette à la bêtise de s’exprimer et de trouver là un exutoire certainement nécessaire. En ce sens il serait intéressant de lancer une étude sociologique pour connaître leur utilité sur la santé mentale de leurs utilisateurs.
Par contre ce que je pensais naïvement et qui me déçoit profondément, c’est que le milieu même de l’alpinisme n’est pas épargné par ces pratiques. Enfin il est vrai qu’en montagne, on ne rencontre pas toujours des gens intéressants, mais heureusement il me semble que les « cons » restent une minorité en altitude, du moins dans les endroits je fréquente.
Bonnes courses, avec ou sans bâtons,
Michel Tollenaere
Posté en tant qu’invité par jean-philippe:
Comme pour toute innovation, on trouve au départ une réticence.
Il y a quelques années on voyait que des vieux avec des batons. Moi j’ai commencé à m’en servir après une tendinite au genou, depuis dès que je pote une charge, je les utilise systématiquement. Les batons présentent des tas d’avantages : sur névé facile, beaucoup plus pratique qu’un piolet, sur pierrier très pratique en montée en en descente.
Augmentation du confort et de la sécurité dans la marche.
Et surtout, ils compensent l’effort fourni par les genoux le dos…
Aujourd’hui, j’ai l’impression que les batons sont devenus un élément de base de l’équipement du randonneur ; tout le monde en prends, tout les âges, hommes et femmes pour ce que j’ai vu.
Passé le prejugé, tout le monde a compris l’intérêt qu’il représentaient.
Mais il n’y rien de très innovant, autrefois les paysans montagnards, les bergers ne marchaient jamais sans leur baton.
Posté en tant qu’invité par bernard:
mais heureusement il me semble que les « cons » restent une minorité en altitude, du moins dans les endroits je fréquente.
J’espere qu’il en est de meme sur les forum alpinisme
Posté en tant qu’invité par bernard:
J’ai vue que tu connais les Calanques,aurais-tu des renseignements sur la vire RAMON? difficultées, sortie…
Merci
Posté en tant qu’invité par zian:
adieu don…
c vrai que les baton se sont fortement répendus mais il me semble que certains « n’osent pas » s’en servir. Il y a une frange de personnes qui se situe, selon moi, depuis le montagnard expérimenté et avancé jusqu’au guide, qui n utilise pas de batons. il me semble que pour eux, utiliser des batons, c pour les femmes,les enfants ou les vieux. eux n’en ont pas besoin.
attention, je ne critique pas du tou ces personnes que je réspecte masi c simplement pour dire que certaines personnes ne sont pas « amies » avec les batons
mais des gars comme loretan ou autres utilisent volontier des batons lors de marche d’approche.
bonne…
arvi
Posté en tant qu’invité par Michel Tollenaere:
On cause des batons ou des calanques.
Sur le premier sujet, je suis un peu sec. Que dire de plus, sinon que dans le sac pour grimper c’est quand meme un truc qui dépasse, qui pèse… bref je suis pas fana. Sur neige, par contre c’est extra, en particulier sur les neiges récentes qui comblent mal le relief.
Pour les calanques, tu peux voir mes dernières photos, c’est le paradis, mais attention fragile !! La vire Ramon ??? est-ce celle qui part de la breche de Castelviel vers la traversée sans retour ?
Si oui, c’est une vire AD qui se parcourt bien pour qui n’a pas peur du vide. De toute facon, nombre d’itinéraires aux calanques, y compris certains classés en rando, sont tres expos : il vaut mieux avoir le pied sur… et ne pas tomber. Il faut aussi un sens de l’itinéraire pour prendre le bon niveau, bien s’assurer … bref cà forme des montagnards comme aurait dit Gaston .
A+
Michel,
Posté en tant qu’invité par Sam:
Du coté de l’Oisans, j’utilise 2 bâtons pour toutes les marches d’approches…Malgré mon age encore relativement jeune, c’est mieux pour les genoux lors des descentes, çà permet d’aller un poil plus vite à la montée et dans les 2 cas çà permet de s’équilibrer donc d’éviter certaines gamelles, surtout en fin de course.
Posté en tant qu’invité par nof:
J’utilise les batons dans les cas suivant :
-lors de randonnée à la montée et marche d’approche : gain de temps ou économie d’energie (j’insite bien sur le ou), en effet l’effort n’est pas seulement concentré sur les jambes mais est réparti aussi sur les bras.
Je ne les utilise jamais :
Ces remarques sont le fruit de mes expériences et cela peut changer : aujourd’hui je n’ais pas mal au genoux mais plus tard …
J’ai 30 ans, suis en pleine forme et je n’ai pas honte de m’en servir!!
Posté en tant qu’invité par Jeff:
Avis personnel :
J’ai 40 ans, j’utilise les bâtons :
Posté en tant qu’invité par Cyril:
En fait, moi, je me sers de 2 bâtons lorsque je suis sur sentier ou alors sur terrain homogène genre glacier pour tous les avantages précédemment cités (répartition de la charge sur les bras, en simultané à la descente pour amortir avec les bras). Dès que je suis hors-sentier, j’utilise mon bon vieux bout de noisetier (la bonne taille : qui arrive à la hauteur du menton, pour pouvoir caler les jumelles dessus), il me sert de 3ème jambe en amont et je le tiens à 2 mains. Il est aussi très pratique pour descendre les névés en ramasse.
Pb avec les téléscopiques : c’est plus fragile ; j’en ai déjà pété deux.
Posté en tant qu’invité par Francois:
D’accord avec toi, il faut que le terrain s’y prête. Dès qu’il devient tarabiscoté (éboulis, caillasses…) on pète des bâtons autant qu’un curé peut en bénir et en plus, du point de vue équilibre, c’est gênant.
Au début, je regardais les bâtons avec méfiance (qu’est-ce que c’est que ces gadgets, encore un machin à trimballer) puis j’en ai acheté une paire « pour voir » (Mac Kinley premier prix, increvables) et finalement, ça fait 2 ans que je marche avec et je ne peux plus m’en passer.
Posté en tant qu’invité par Bubu:
J’ai 25 ans et j’emporte toujours 2 bâtons en montagne, le plus souvent télescopiques pour pouvoir les régler et les ranger s’il le faut, même pour 150m d’approche pour une falaise, toutes les fois où je ne les ai pas pris, je l’ai regretté.
Contrairement à nof, je les prends pour la descente, pour économiser mes genoux, car à la montée ce sont les muscles qui forcent, il suffit de manger pour continuer, alors qu’à la descente ce sont les articulations qui ramassent, et il ne suffit pas de boire du lait pour les réparer. Mais comme je les ai tout le temps, je m’en sers évidemment à la montée, où ils permettent de partager l’effort et de lisser l’effort des jambes (passages de marches…) et augmentent ainsi l’endurance.
A la descente comme à la montée, pour une pente faible (10 degrés max), les bâtons permettent de supprimer l’effort supplémentaire des jambes dû à la pente, on peut marcher comme sur le plat (buste perpendiculaire à la pente), les bras fournissant tout l’effort dû au dénivelé. La fatigue des jambes n’est alors pas plus grande que la même distance parcouru à plat. Pour des pentes plus fortes, les jambes sont aussi mises à contribution, d’une part d’autant plus grande que la pente est forte.
On pourrait penser que les bras doivent donc bien forcer. Et bien non, car les bâtons ramènent la force de montée proche du centre de gravite, et même au dessus, ce qui permet, avec la force des pieds, d’optimiser une résultante pour qu’il garde une distance constante avec le sol.
Cela permet une marche où le centre de gravite a une trajectoire rectiligne, correspondant à la pente moyenne, contrairement à une marche normale, où la trajectoire ressemble à un escalier.
Ca signifie que pour une marche avec bâtons, les jambes, qui supportent l’intégralité du poids, ne travaillent pas (du moins beaucoup moins) avec ce poids (elles ne fournissent pas d’effort perpendiculaire à la pente, elles supportent le poids mais la distance cdg-sol est constante), mais partagent le travail de montée avec les bras (effort parallèle à la pente, beaucoup plus faible que le poids - 1/6 pour une pente de 10deg).
Pour une marche sans bâtons, le centre de gravite est oblige d’être à la verticale du pied au sol, et à chaque pas, les cuisses montent les 5/6 du poids (le gars sans les pieds et les mollets) à la verticale, avant d’avancer le tout à l’horizontale.
Mécaniquement, il ne devrait pas y avoir de différence entre les 2 marches, mais les muscles ne sont pas un système de transformation d’énergie bien rentable: ils peuvent consommer beaucoup d’énergie pour ne fournir aucun effort mécanique, comme lorsque ont tient un poids à bout de bras. Pour diminuer la consommation d’énergie et la fatigue plus tard, il faut donc éliminer ou modifier tout mouvement où des muscles doivent fournir une force sans travail (où des muscles ne changent pas de longueur, comme de la marche accroupie par exemple), ou des mouvements ou tous les efforts sont concentres dans un seul muscle (la marche sans bâton est un mixte de ces 2 cas).
Avec des bâtons, l’idéal est que les bras fournissent une force parallèle à la pente, comme avec une rampe d’escalier. Pour s’approcher de ceci, il faut que les bâtons appuient loin derrière soi en montant, et loin devant soi en descendant. Il faut donc des grands bâtons. Pour des marches sur sentier bien traces, j’utilise des bâtons de 1m65 (je fais 1m80). Pour des terrain accidentes sans sentier, ou lorsque le sentier n’est pas assez large en devers, j’utilise des bâtons de 1m45.
A la descente, pour toujours avoir un appui loin devant, il faut très souvent changer d’appui, jusqu’à 1 fois par seconde par bâton, surtout que l’on va plus vite qu’en montée. Cela donne une démarche de gars tâtonnant rapidement le sentier (tac tac tac tac… qui s’entend de loin), comme un aveugle. Cette méthode ne me permet pas en moyenne d’aller plus vite que sans bâton (sauf cas particulier) car j’ai des méthodes sans bâton aussi très efficaces, mais j’économise à fond les genoux. Je ne vais pas plus vite, mais plus longtemps.
Quand on y a goûté, on ne supporte plus une seule descente sans bâton, quitte à s’embêter un peu à se les trimbaler dans une voie d’escalade pour ne pas gâcher la journée par 1000m de descente dans le l’herbe à 40 et du pierrier stable à 35…
Depuis que je prends des bâtons, je suis beaucoup moins fatigue à la fin de la journée, car la fatigue est due a la descente. En effet, la fatigue est un signal indiquant qu’il faut se reposer pour réparer des dégâts. Or à la montée, ce sont les muscles qui sont le plus sollicités, mais avec un peu d’entraînement, ils sont rapidement capable de supporter cet effort (qui s’accompagne de moins en moins de « dégâts » demandant un repos), voire même capable de se réparer durant l’effort (cela suppose que l’on ne soit pas à 100%). Par contre à la descente, ce sont les articulations qui trinquent (chocs à chaque pas), et l’entraînement ne permet pas de les rendre plus résistantes à ces sollicitations. Il permet tout au plus de les renforcer pour résister à une charge statique plus grande, mais tout mouvement sous cette charge entraîne des dégâts à plus ou moins long terme.
Il faut donc soit éliminer ces charges : diminuer les chocs à la descente grâce aux bâtons, soit éliminer ces mouvements : descendre en ski, donc faire du ski de rando si on veut juste se balader sans vouloir faire de l’escalade (quoique si on redescend en rappel au pied de la voie…).
Bubu
Posté en tant qu’invité par ölivier:
il est fou ce Bubu
Il y a un autre truc aussi : lorsque l’on marche avec des batons on est plus stable et on se tient moins vouté sous la charge du sac, alors on peut mieux profiter de la vue du paysage -> avec des batons on voit plus de choses
Posté en tant qu’invité par Francois:
Ben ouais, on voit déjà des bâtons, en plus. Alors que sans bâtons, on ne voit pas de bâtons.
Quel perspicacité, cet ölivier!
Posté en tant qu’invité par âlex:
Incroyable ce Bubu !!! =D
Un vrai technicien de la montagne !
Dis Bubu, y a des fois où t’utilises pas ton cerveau à 10000% ???
Posté en tant qu’invité par Jeff:
Pour moi, au niveau du bâton, il y aura eu un « avant Bubu », et il y aura un « après Bubu »…
Je ne sais pas si tu décortique tous les actes de tes pratiques avec autant de soin, mais dans certaines… ça doit quand même inhiber, non ?
Jeff :-)))))
Posté en tant qu’invité par catherine:
euh … on est obligé de dire son âge ?
moi ça fait un bout de temps que j’utilise des batons (2) pour la rando pédestre, c’est un peu plus tard que j’ai commencé à les utiliser aussi pour les montées en refuge et glaciers pas trop raides. (sur glacier c’est plutôt 1 bâton + 1 piolet)
Les bâtons, c’est efficace en montée : meilleur rendement à l’effort, on est plus dynamique, on se projette en avant, ça complète très bien la poussée des jambes mais aussi la cage thoracique est plus ouverte, on respire mieux. Ca aide vraiment quand on a un gros sac !
C’est efficace en descente : amorti des chocs, ça on le sent bien au niveau des genoux, chevilles, dos.
C’est efficace pour l’équilibre, par contre on s’y habitue et je reconnais que dans certains cas où je n’ai pas mes bâtons, je me sens moins stable …
Un petit problème (qui j’espère n’ira pas en empirant) : tous ces appuis et chocs répétés au niveau des membres sup (qui soulagent d’autant les membres inf) ça finit par fatiguer au niveau des poignets, coudes, épaules.
Parce que des bâtons, je les ai presque tout le temps quand je suis en montagne : en rando à pieds, en rando à skis, en alpinisme (montée en refuge, glaciers pas trop expos), et en ski de fond, ce qui fait pas mal de jours par an finalement.
Il y a juste en ski de fond que j’ai des bâtons non téléscopiques !
Pour le nombre, oui il faut les 2 !
(sauf cas particulier où on a 1 bâton+1 piolet ou … 1 bâton+1 parapluie !)
Avec 2 bâtons, on peut soit faire des appuis en simultané, soit alterner, c’est toute une gestuelle. Au début, je reconnais m’être fait des croche-pattes, mais c’est bon maintenant, je coordonne !