Basket trail neige & hélico

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/06/26/hautes-alpes-ristolas-en-basket-a-3000-metres-d-altitude-ils-sont-secourus-par-le-pghm

Deux vacanciers qui se sont banané comme il y en a une palanquée chaque année. Ton titre est tendancieux.

Posté en tant qu’invité par Olafgrosbaf:

En baskets à 3000m, en chaussettes à 3800m… Mais où s’arrêteront-ils?

[quote=« Olafgrosbaf, id: 1636952, post:3, topic:144964 »][/quote]

à poil sur le toit du monde

et y’en a qui vont à plus de 3700m en chaussures de jogging, alors qu’il y a des raffales de vent à 140km/h…
et qui rentrent leur sortie sur C2C !

je suis monté au refuge du promontoire en merrell

il est vrai que j’enfonçais dans la neige mais ça s’est bien passé.

Il faut arrêter de croire que les grosses sont obligatoires en haute montagne.

Les Chaussures de trails sont parfois superflues : j’ai vu monter un guide en tongues en direction du Chatelleret, je ne l’ai pas suivi pour voir si il les a quittées avant le promontoire…

Je ne vois pas où est le problème d’être en baskets en altitude.
Le problème n’est ni les baskets, ni le trail…

Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:

On aborde jamais cette problématique des faits divers sous l’aspect journalistique. Quel est l’intérêt d’un tel article qui distille l’idée selon laquelle les comportements irresponsables ou supposés comme tels feront systématiquement l’objet d’un déclenchement des secours avec des moyens coûteux et disproportionnés…fait-on payer la note aux « victimes » ? Ce serait intéressant que l’article le précise !

Oui bon, faut être clair : quand on agit comme ça on assume ! Ce qui signifie :
a) on doit rester autonome de bout en bout (trop facile le portable) : savoir les inconvénients par rapport à des chaussures de montagne classiques
b) si on a un accident dû en grande partie aux godasses on assume aussi : redescente par ses propres moyens
c) on devrait payer l’hélico si le secours a lieu finalement
d) ce sont des gens comme ça qui vont ouvrir la boite à Pandore : remise en cause de la gratuité des secours (justifiés, eux), diminution des centres de secours publiques et des moyens, remise en cause des objectifs des secouristes (la montagne passe au second plan), ouverture totale au privé, etc, etc …
Je n’ai aucun respect pour ces gens, et je dirais même plus : des claques se perdent !

[quote=« lasker38, id: 1637171, post:10, topic:144964 »]Oui bon, faut être clair : quand on agit comme ça on assume ! Ce qui signifie :
a) on doit rester autonome de bout en bout (trop facile le portable) : savoir les inconvénients par rapport à des chaussures de montagne classiques
b) si on a un accident dû en grande partie aux godasses on assume aussi : redescente par ses propres moyens
c) on devrait payer l’hélico si le secours a lieu finalement
d) ce sont des gens comme ça qui vont ouvrir la boite à Pandore : remise en cause de la gratuité des secours (justifiés, eux), diminution des centres de secours publiques et des moyens, remise en cause des objectifs des secouristes (la montagne passe au second plan), ouverture totale au privé, etc, etc …
Je n’ai aucun respect pour ces gens, et je dirais même plus : des claques se perdent ![/quote]
Ouais bof! Tout est question de niveau et d’adaptation de son itinéraire: quelle différence entre celui qui se trouve en trail dans la neige sans être capable de tenir debout, et celui qui est sur l’arête des bosses avec tous le matos qui sait pas tenir debout sur des crampons? Aucune… T’as des mecs en baskets dans la neige, qui feront mieux qu’un clampin avec piolet crampons…

Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:

On a bien compris qu’il y avait là une rivalité entre une pratique de la montagne classique, respectueuse des conventions, humble, parfois laborieuse et celle plus « borderline », qui s’affranchit des règles établies au nom d’une performance qui la mettrait à l’abri des aléas ou joueuse de ces aléas mais toujours sur le fil du rasoir.

Le propos de BigJim si j’ai bien compris, et mon avis, c’est que tu peux moins être sur le fil en baskets en sachant ce que tu fais, que bien équipé mais néanmoins complètement à la ramasse pour d’autres raisons.
ça m’est encore arrivé il y a peu de croiser des randonneurs tout bien équipés avec les bonnes grosses chaussures et la corde soigneusement rangée sur le dessus du sac dans un passage un tout petit peu scabreux, qu’ils ont mis 10 minutes à descendre, pas très à l’aise, et qu’on a mis 1 minute à monter, en baskets.

2 méthodes/types de matériels différent(e)s, 2 aptitudes différentes… chacun voit midi à sa porte ! L’essentiel est de faire des choses à sa portée matérielle et technique.

Posté en tant qu’invité par vieux-piton:

le coup de « en baskets sur la mer de glace » ou « en chort à 3000 » c’est un vieux classique des médias et du bar du coin… c’est du niveau de « grimper à mains nues » !!! je ris car j’étais en baskets au col de la noire à 2900 ya pas longtemps et pire je poussais mon vtt !!! je n’aurais pas apprécié qu’un hélico vienne m’arracher à la transalpes ! (d’accord ça aurait été mieux plus tard en saison… j’ai aussi brassé au col de la Seigne et surtout dans le Beaufortin…) la différence c’est que les deux personnes étaient sans doute perdues, les secours ne sont pas stupides ???

Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:

[quote=« grimpzen, id: 1637229, post:13, topic:144964 »]

Le propos de BigJim si j’ai bien compris, et mon avis, c’est que tu peux moins être sur le fil en baskets en sachant ce que tu fais, que bien équipé mais néanmoins complètement à la ramasse pour d’autres raisons.
ça m’est encore arrivé il y a peu de croiser des randonneurs tout bien équipés avec les bonnes grosses chaussures et la corde soigneusement rangée sur le dessus du sac dans un passage un tout petit peu scabreux, qu’ils ont mis 10 minutes à descendre, pas très à l’aise, et qu’on a mis 1 minute à monter, en baskets.

2 méthodes/types de matériels différent(e)s, 2 aptitudes différentes… chacun voit midi à sa porte ! L’essentiel est de faire des choses à sa portée matérielle et technique.[/quote]

Ce raisonnement tend à ranger ces randonneurs dans la catégorie des incompétents.Que savais-tu d’eux ? Des débutants ? Des randonneurs qui pèchent par excès de prudence ? Tout le monde sait ici qu’on met bien plus de temps à désescalader qu’à monter.Rien de surprenant dans l’affaire.En revanche, je serais curieux de savoir qui est le plus à l’aise dans le même passage, à la descente et sous la flotte !

Je n’ai jamais dit que ces randonneurs étaient incompétents, j’ai juste dit qu’ils faisaient la même chose que nous mais d’une manière différente.

Et je ne pense pas avoir besoin de 10 minutes pour descendre ce passage. Je ne pense pas qu’ils se sont plus mis en danger que nous, ni nous plus qu’eux. 2 approches différentes (ils étaient apriori en randonnée à la journée, on était en bivouac sur 2 jours), 2 manières d’aborder les choses différentes car 2 expériences différentes…

Ben que tu sois en grosses ou en baskets, sur des dalles de bon caillou, c’est à mon humble avis kifkif bourricot !
Sur un chemin gras mal pavé, ou sur des pentes herbeuses raides, là je ne dis pas.
Mais je sais lire un bulletin météo, et c’était grand beau sur les 2 jours. Là aussi, si on planifie bien sa course on s’adapter aux conditions. Si je vais me balader là haut fin octobre, je prends des grosses, je laisse les baskets à la maison…

Ce que je pense, c’est qu’un type expérimenté qui sait ce qu’il peut faire en baskets, prend suffisamment de recul sur sa pratique et les risques encourus, n’est pas automatiquement plus sur le fil du rasoir que le "bon randonneur qui fait les choses comme il faut ! , et il ne prend pas forcément plus de risques à aller en baskets qu’en grosses chaussures (tout ceci dépendant du terrain et des capacités du bonhomme).

Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:

[quote=« grimpzen, id: 1637245, post:16, topic:144964 »]

Je n’ai jamais dit que ces randonneurs étaient incompétents, j’ai juste dit qu’ils faisaient la même chose que nous mais d’une manière différente.

Et je ne pense pas avoir besoin de 10 minutes pour descendre ce passage. Je ne pense pas qu’ils se sont plus mis en danger que nous, ni nous plus qu’eux. 2 approches différentes (ils étaient apriori en randonnée à la journée, on était en bivouac sur 2 jours), 2 manières d’aborder les choses différentes car 2 expériences différentes…

Ben que tu sois en grosses ou en baskets, sur des dalles de bon caillou, c’est à mon humble avis kifkif bourricot !
Sur un chemin gras mal pavé, ou sur des pentes herbeuses raides, là je ne dis pas.
Mais je sais lire un bulletin météo, et c’était grand beau sur les 2 jours. Là aussi, si on planifie bien sa course on s’adapter aux conditions. Si je vais me balader là haut fin octobre, je prends des grosses, je laisse les baskets à la maison…

Ce que je pense, c’est qu’un type expérimenté qui sait ce qu’il peut faire en baskets, prend suffisamment de recul sur sa pratique et les risques encourus, n’est pas automatiquement plus sur le fil du rasoir que le "bon randonneur qui fait les choses comme il faut ! , et il ne prend pas forcément plus de risques à aller en baskets qu’en grosses chaussures (tout ceci dépendant du terrain et des capacités du bonhomme).[/quote]

Quoi qu’il en soit, je ne comprends pas cette tendance depuis quelques années à vouloir s’équiper ultra léger (voire à faire des impasses) dans un environnement qui nécessite un minimum pour faire face à un imprévu. Phénomène nouveau véhiculé par des recits, des événements ou des pubs qui marquent les esprits…résultat des courses : lire la discussion « trail-baskets/Hélico » dans ce même forum…

Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:

J’ai validé trop vite mon message ! Enfin tout ça pour dire qu’il y a confusion des genres et que les divas de certaines disciplines ne sont pas toujours des exemples à suivre si l’on ne bénéficie pas d’un entourage et d’une logistique adéquats . Selon le slogan dans ce genre de circonstances: " à ne pas reproduire à la maison!".

Posté en tant qu’invité par Piolet-Cannes06:

L’acceptation des « risques encourus » repose bien souvent sur un téléphone portable que l’on peut activer ou sur la capacité de la société à mettre en oeuvre des moyens (hommes, Hélico) quand la situation tourne au vinaigre.

Posté en tant qu’invité par leger?:

Je comprend pas bien, si on essaye de partir le plus léger possible, on prend pas un portable; ça fait des grammes inutile non?