Avez vous lu Lynn hill?

Posté en tant qu’invité par yann:

Salut…
Je viens de terminer le bouquin de Lynn Hill ( co écrit avec greg child), et je le trouve assez beau, bien mené, et interessant qd on s’intéresse a l’évolution de l’escalade en général…(qd on est jeunot, et qu’on connait que les parois aseptisée des couennes!!)
Un bol d’air sincere, vrai, avec de belles photos …
Je reste dc sur un bon sentiment, mais!
Je reste un peu choqué (pov biche…) sur les risques « délibérés » que ces précurseurs prenaient…une passion destructrice…Qu’en pensez vous?
Les grimpeurs de l’époque étaient ils ts aussi chevronnés?
J’ai l’impression que not’ ricaine franchouillarde a eu un paquet de chances qd on regarde avec quel matos il grimpait en libre, et qu’elle a fait pas mal de bétises…
Totale confiance ou irresponsabilité?

Un peu des deux pour moi…

A+

Posté en tant qu’invité par fred.167:

chuis tout a fait d’accord avec toi: on a l’air un peu ridicule quand on fait la gueule dans les couennes mal équipées…quand on compare avec ces…dingues?
Je pense qu’au niveau des gars comme yablonsky, ca releve autant de la passion que de la folie…mais Lynn Hill dit clairement qu’elle meme ne comprend pas le besoin de faire du solo integral…

Quand tu dit « avec quel matos is grimpaient en libre » tu pense a quel matos?
Je crois pas que ce matos soit si demodé etant donné qu’a part les friends,ils utilisent le meme materiel (hormis l’absence de descendeur au début…ca en jette!) que maintenant: bicoins,hexentrics et copperheads…ce qui change principalement, c notre confiance dans ce matos.

Si on fait un peu plus confiance en ces bouts de ferraille, je pense qu’on peut arriver a grimper dans de bonnes conditions…confiance perd aujourd’hui avec les spits et autres goujons.

C pour ca qu’il faut faire du bloc et peut etre en arriver a se dire « le premier ne chute jamais »…apparement ca marche!

Posté en tant qu’invité par yann:

Qd je dis le « matos », c’est les forgerons qui se fabriquaient leurs clous, l’absence de descendeur, et les cordes…
Mais t’as surtt raison ds le sens, ou maintenant, le matos est tellement régis par des normes que c’est mm plus un souci, enfin pour moi…
En fait c’est tte une philo de l’escalade que j’ai pas connu, alors d’autt plus « respect », aux anciens…

A+

Posté en tant qu’invité par fred.167:

Tu penses aux pitons « faits maison »!!
ouais mais les micros pitons (EBGB’s), c clairement de la bidouille!!elle le dit, c un truc pour déboutonner!

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Tres bon livre,
cependant qui m’a juste un peu laisse sur ma faim a la fin (sic) en ce qui concerne les lecons de vie que Lynn avait fait reference quelques pages plus tot.

Enfin bon, c’est une fille qui a montre un engagement intense dans sa passion, et qui a survecue (alors que d’autres, rendus fous par les dieux qui voulaient les perdre, ont pris le risque de trop.

J’avoue que le passage concernant les premieres compet’ d’escalade paraissent montrer que celles ci n’etaient pas toujours organisee avec le plus grand serieux. Dans un magazine recent, il y a un interview d’Isabelle Patissier qui revient aussi sur ces premieres competitions, et il n’est pas ininteressant de rapprocher les 2 textes. Lynn qui relate sans se plaindre des avanages (tricheries ???) qui parfois avantageaient Isabelle, et Isabelle qui est s’est lassee de l’ambiance compet.

Posté en tant qu’invité par ThomasR:

Ce qui m’a surpris dans ce bouquin, c’est son intérêt avéré pour le fric. Non pas qu’elle ait tort, mais j’ai trouvé qu’elle en parlait souvent…