Avez-vous du bol en montagne?

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Et n’oublions pas, pour les mélomanes:
‹ Le bol héros de Ravel ›

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Lobob:

Dis donc Marcel ,t’aurais pas un peu abusé du génépi ?dans ton bol je précise…

Posté en tant qu’invité par Loïc:

catherine a écrit:

à l’époque yéyé, […] on était mignons, avec […] nos jeans pat’d’éph, […] et nos p’tits sabots :slight_smile:

Hola ! Ya anachronisme là !
Les pat’d’éph et les p’tits sabots c’était dans les années 70.
Les yéyés c’était au début des années 60.
Les yéyés étaient devenus des bourgeois quand c’était la mode des petits sabots.
(Qu’est-ce qu’elles étaient mignonnes, les filles, avec leurs petits sabots …)

Posté en tant qu’invité par pastriste:

ola pyrénéen,

bravo , ça c’est de l’écriture , digne de la collection rouge de chez Guérin , un bol d’air parmis beaucoup de médiocrité qui traine parfois sur les forums.

Enfin soyons pas vache , je trouve que c2c est plein de pépite d’or tout de même.
Question manque de bol , suis un spécialiste mais en général j’ai toujours du bol dans mon manque de bol puis avec le recul mes manques de bol se sont toujours avéré être de sacré coup de bol, c’est pas du bol ça , non !

Un jour j’étai en paroi avec un gars , le type installait un rappel sur piton, puisqu’ il m’avait embrigadé ,manque de bol, dans une voie qu’il était incapable de sortir .

Comme le type n’était pas avec sa corde simple de 100 m , il a raté sa manip .

Il avait deux brins de 50 coupés, car mes potes, manquent de bol ,eux voulaient sa corde à simple. alors il à passé les deux brins sans les nouer dans le maillon rapide.
Moi manque de bol j’étai plus bas que lui donc il me cachait le relais , ensuite re manque de bol on était sur une piton rocheux et les deux autres brins retombaient de l’autre coté, du coup sous mon nez il y avait manque de bol deux brins de couleur differente comme s’il avait bien fait sont rappel.
et dans la suite manque de bol , il avait mis le piton pour me vacher trop haut pour que je puisse tester mon rappel !

Et alors lorsque j’ai enlever ma longe , j’ai fait coup de bol une chute libre de 20 m ,plein vide sans rebondir contre la paroi.

suis tombé coup de bol sur une dalle plate juste entre des gros pavé et un bloc énorme. j’avais mon sac à dos plein comme un oeuf , grosse bouteille d’eau , fringues polaires, chaussures et dos moussé , et coup de bol c’est lui qui est arrivé le premier sur le sol et me servi d’airbag , ensuite le choc sorti par mes talons qui firent le coup de fouet sur le sol.
évacuant ainsi l’onde de choc qui m’aurait été fatale dixit le toubib grimpeur lui même.

c’était en mars 2002 et en aout de cet année j’étais à Cham ou malgré une semaine pluvieuse je fis les Petits Charmoz et l’arète des Cosmisques.
en septembre c’était les crêtes du diable au Balaïtou .

Des manques de bol peuvent forger et faconner celui que tu doit être et te mettre du plomb dans la tête.

pastriste.

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Excellent témoignage. Bravo pour ton talent à survivre. Merci 'pastriste, ça c’est de l’aventure, ça c’est parler, ça c’est exister pleinement.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Bonjour ‹ Lobob ›
Merci pour ton message.
Bien sûr que je carbure au génépi. Je le siffle dans un bol à oreilles, ustensile creux servant habituellement à recueillir les oreilles tombées sous le rasoir à main d’un coiffeur rasant les barbes au petit bol.
Bien à toi. Marcel.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Le Prof:

 Quand vous en aurez assez de "philosopher" sur le bol, je vous suggère d'enchaîner sur le "Marcel", hein Marcel.....Y'en-a-t-il qui grimpe en "MARCEL"? Proposez-le à votre copine de grimpe, vous languirez son arrivée au relais!!!!

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Excellent Le Prof. Je m’incline. Je suis battu.
Amitiés.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par flo:

Effectivement, tu as eu un sacré bol de t’ en tirer !
Mais le bol ou le manque de bol, c’ est aussi une question très subjective, un peu comme un verre à moitié plein ou un verre à moitié vide.
Car, ton récit laisse quand même supposer que tu as arrêté de faire de la montagne pendant 3 ans et demi. Toi, tu as su voir le bol dans le fait de tomber sur la dalle, entre les pavés, d’ autres n’ auraient vu que la malchance de se fracasser. Le fait d’ être positif aide certainement à se relever.
Il m’ est arrivé un peu le même genre d’ histoire, sauf que j’ ai sans douté été moins abîmée, j’ ai pu regrimper six mois après, et c’ est vrai que ce genre d’ accident, permet d’ apprécier encore plus la vie.
J’ ai lu dernièrement une phrase du Dalaî Lama qui m’ a beaucoup plu :« Personne ne naît sous une mauvaise étoile, il n’ y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel ».
Et effectivement, ceux qui se lamentent le plus ne sont pas toujours les moins bien lotis.

Posté en tant qu’invité par fafa92:

pour l’instant oui, je suis toujours là !

Posté en tant qu’invité par pastriste:

salut Flo !

je crois que t’as mal lu , suis tombé en mars 2002 et aprés une rééducation de mes jambes et surtout de mes pieds . (mes ligaments avaient raccourcis )
J’ai recommencé de grimper fin avril de cette année 2002.
et cet en Aout 2002 que j’ai fait les Petits Charmoz et les Cosmisques puis les crètes du diable ( D).

Je n’ai aucune séquelle , a part peut être l’os de la cheville droite plus épais que l’autre depuis. ( ça complique sérieusement mon choix pour trouver chaussure à mon pied ) rires!

Alors à l’époque on n’as pas parlé de Bol mais de miracle , moi je dis qu’on m’as donné une seconde chance et une seconde vie à moi de le mériter.
J’ y travaille , je cultive la solidarité pas l’égoisme .

Posté en tant qu’invité par flo:

Alors si tu n’ as pratiquement pas de séquelles ce n’ est même plus du bol, c’ est de l’ hyperbole.
J’ avais mal interprété ta phrase et je suis contente pour toi que tu t’ en tires à si bon compte. Car, on en a ras le bol de ces chutes de grimpe qui se terminent mal.
Il faut reconnaître que heureusement beaucoup de grimpeurs ont du bol, j’ en connais un certain nombre qui sont tombés de 15 à 30 mètres et qui n’ ont pas eu grand chose.
Mais, bon peut-être aussi qu’ on parle moins des chutes dramatiques .
Je te souhaite de prendre plein de bols d’ air, au moins ce sont des sains bols.
Flo

Posté en tant qu’invité par Guy Bol:

flo a écrit:

Je te souhaite de prendre plein de bols d’ air, au moins ce sont des sains bols.

Pour les saints bols, bravo. Ca mérite au moins un bol d’argent, que dis-je, un bol d’or !!

Posté en tant qu’invité par Boldek le bolchévik:

Il m’ est arrivé une histoire assez hallucinante en montagne. Je suis parti faire en solo une magnifique voie qui s’ appelle Fariboles. J’ ai abordé la voie, très concentré, car le début était difficile, puis j’ ai enchaîné les longueurs. Une première longueur en dalle très technique, m’ a causé quelques frayeurs. Je n’ étais plus très sûr de moi, même si je m’ appelle Boldek et que j’ ai toujours du bol, j’ ai commencé à douter de mon niveau, la voie était vraiment dur.
Malheureusement, c’ était un peu tard pour regretter, je ne pouvais plus redescendre, il fallait continuer. Après 3 ou 4 longueurs assez soutenues, j’ ai pris pied sur une belle vire, bien réconfortante. Je me suis restauré un peu, j’ ai hésité à manger mon dessert, puis finalement, j’ ai pensé qu’ il valait mieux que je reste léger pour la suite des évènements.
J’ avais passé les plus grosses difficultés, je montais confiant dans du 4+ quand tout à coup, j’ ai senti ma main arracher la prise, je suis parti en arrière et j’ ai atterri à plat dos sur la vire que je venais de quitter 15 mètres au-dessous. Je suis resté un bon moment tétanisé à me demander si j’ étais cassé ou non. Puis, j’ ai essayé de bouger un peu, je sentais une matière un peu visqueuse me maculer le dos, pourtant je n’ avais pas mal. Délicatement, je me suis relevé sur la vire, j’ ai retiré mon sac à dos tout maculé de rouge, je l’ ai ouvert et soudain j’ ai compris. C’ était mon dessert qui avait amorti ma chute et problablement, sauvé la vie. Mon Crumbol était tout écrasé au fond de mon sac.
Alors oui, je pense avoir du bol, bon, je n’ ai pas pu manger mon dessert, ça c’ est pas de bol, mais, j’ ai quand même le bol d’ être en vie et d’ être resté un sex-symbol.

Posté en tant qu’invité par Jean-Ayral Bol:

Seulement un bol d’ or? pourquoi pas cinq bols d’ or?

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Et dire que certains prétendent que les desserts, c’est malsain.
Merci pour ton intervention, un régal. Et bravo.

Posté en tant qu’invité par flo:

Ce n’ était pas tout à fait une invention. Je suis partie d’ une histoire vraie assez drôle. En fait, je n’ étais pas en solo mais en tête et je suis réellement tombée sur le dos sur une vire, à cause d’ une prise cassée. Et, ce jour là, j’ avais une gourde en plastique (gourde de ski de fond) autour de la taille. Le bouchon de la gourde a sauté comme un bouchon de champagne et s’ est envolé entraînant à sa suite un jet d’ eau. La gourde a joué le rôle d’ airbag et a probablement bien amorti ma chute.
Après coup, j’ ai bien rigolé en imaginant mon assureur se retrouvant inondé, bien que, n’ étant pas tout à fait dans l’ axe, il n’ a pas dû en recevoir autant qu’ il me l’ a prétendu.
Flo alias Boldek

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Du bol, de l’humour, de l’imagination, de la grimpe en tête (bravo) et une superbe gamelle, tout pour plaire. Re admiration et merci Flo alias Boldek…asse les prises.

Posté en tant qu’invité par Gnueek:

en solo*

Posté en tant qu’invité par Bubu:

J’ ai lu dernièrement une phrase du Dalaî Lama qui m’ a beaucoup plu :
« Personne ne naît sous une mauvaise étoile, il n’ y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel ».

Ce n’est que la version boudhiste du :
Il n’y a pas de mauvais rocher, il n’y a pas de mauvais chaussons, il n’y a que des mauvais grimpeurs.
ou
Il n’y a pas de mauvaise neige, il n’y a pas de mauvais skis, il n’y a que des mauvais skieurs.

:-))