Avez vous déja eu un accident qui aurait pu vous couter la vie?

Posté en tant qu’invité par sophie:

oui ça m’intéresserait bien de lire ces info…
Merci

Posté en tant qu’invité par david:

Plaque a vent… Et ca va tres vite la descente dans ce cas la.
T’en dit pas plus. J’suis toujours la… sais pas comment! La chance peut etre.

Posté en tant qu’invité par lilim:

fredox a écrit:

Il y a une quinzaine d’année, au Verdon, sur le jardin des
écureuils plus exactement,

tiens moi dans " afin que nul ne meure " je prend un plomb juste en fin de 1ère L
et zip de pieds et zoup … 12M plus bas
cherchez l’erreur
mon second se soulageait en tenant vaguement la corde avec son pied le casque m’a sauvé la vie car je suis arrivé à l’envers et la corde a bloqué miraculeusement autour de son pied
du coup il s’est pissé dessus … bien fait … non mais!!!

Posté en tant qu’invité par biloute:

mont buet, mai 2004, voie normale, rien de bien méchant.
à la redescente sur un névé façon bien glissant (gros sel travaillé par le soleil) les crampons n’y ont rien fait, glissade sur environ 15 m avant de m’arrèter avec mon piolet et surtout avant une bonne barre rocheuse qui aurait pu etre fatale…comme quoi même en rando hé ben avoir le piolet tjrs à portée de main sur névé c’est pas superflux

Posté en tant qu’invité par Dams:

Je suis assez perplexe vis à vis de ce post, sans aucune envie de polémiquer. Je peux comprendre que le fait de prendre des risques tous les week end puisse interroger mais je suis mal à l’aise …
Au cours de ma courte expériences, j’ai vécus des moments qui auraient pu trés mal finir et j’ai assisté à un double accident mortel … et pourtant hier j’étais en montagne.
La notion de risque est assez difficile à cerner , pour moi j’ai l’impression d’en prendre beaucoup plus en redescendant en voiture sur Sallanches , qu’en montagne.
Ce n’est qu’une histoire de probabilité, il faut interrpréter l’echelle Avalanche comme cela , pas de risque 0 mais une probabilité que l’on peut assumer et accepter en fonction de nombreux paramétres.
Pour le reste, les accidents, les petites frayeurs ne sont pas l’Alpinisme , et trop souvent le grand public confond les 2 ( Lorsqu’on parle de montagne à la télé, ce qui n’est pas forcément une gloire ! , c’est pour des accidents )
Bonne continuation à tous

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Dams a écrit:

Je suis assez perplexe vis à vis de ce post, sans aucune envie
de polémiquer. Je peux comprendre que le fait de prendre des
risques tous les week end puisse interroger mais je suis mal à
l’aise …

Ce qui me gêne c’est qu’on ne parle jamais des trains qui arrivent à l’heure et de toutes les sorties qui se passent bien. Si on ne voit que celles qui se passent mal on se demande comment certains osent sortir en montagne. J’ai connu plus de frayeurs sur la route qu’en montagne.

Ce n’est qu’une histoire de probabilité, il faut interrpréter
l’echelle Avalanche comme cela , pas de risque 0

Pas de risque 0 donné par l’échelle européenne des risques parce qu’il s’agit d’une information au niveau d’un large massif mais il faut relier tout ça à l’itinéraire lui-même. En réalité le risque 0 d’avalanche existe.

Posté en tant qu’invité par Aurélien:

En réalité le risque 0 d’avalanche existe.

Ben oui, s’il y a pas de neige!!!

Posté en tant qu’invité par JMB:

En vingt cinq ans de montagne à tous niveaux, jamais rien. que du rocher béton, des crampons qui cassent pas, des cascades bien accrochées, des crevasses bouchées, des compagnes compréhensives, des pitons honnêtes, de la neige fixée au sol ,
On en fait vraiment tout un fromage de ce risque. En fait les alpinistes jouent à se faire peur, et le caf soudoie la presse pour animer la saison.
Si une fois je suis tombé
en panne de frontale.
Les ampoules, ça compte ? Et un ongle cassé ?
(Ce qui serait intéressant ce serait d’avoir d’autres avis que celui des rescapés survivants, etc.)
Commence donc par une revue de littérature, à l’ancienne

Il t’a dit quoi le conférencier ?

Posté en tant qu’invité par quentin:

Après une course en septembre 2005, en redescendant du refuge Albert 1er par la morraine, au niveau du couloir à avanche. Manque de bol, pendant que je traverse le couloir, le tremblement de terre dont l’épicentre ce trouve à qqs km de là se déclenche, j’ai a peine le temps de me demander ce qui se passe que trois blocs plus grand que moi passent 1m à coté de moi en sifflant.
T’imagine même pas comme j’ai sprinté pour rejoindre la vallée…

Posté en tant qu’invité par Buse:

Pour répondre à ta question : oui, ça m’est arrivé une fois de passer près du plus grave.

On avait vers les 16-17 ans, ça fait donc il y a dix ans.
Avec un pote, on été parti pour une arête rocheuse du côté suisse du massif du Mt Blanc.
L’orage se pointe, de l’autre côté, pas loin. Arête vraiment pas dure + crampons piolets sur le dos + jeunesse et inexpérience = on décide d’aller plus vite en se désencordant (ce devait être du III), on file.

Dans le couloir de neige, on ne se réencorde (rencorde?) pas.
Ce qui devait arriver arriva, je botte, je glisse, je pars, je me retourne, et flanque un grand coup de piolet qui étincelle sur le rocher. Je suis donc en train de sauter une barre.
Pas le temps de penser, ni d’entendre mon pote crier, je me retrouve, 5-6 m plus bas, enfoncé jusqu’à la taille dans le cone de neige du bas de la barre, et je rigole comme un con.

Bref, une grosse connerie qui a failli se payer cher, y’avait au moins une autre barre pour moi si je ne m’étais pas enfoncé.
Mais une connerie qui fait que depuis, j’ai du en éviter d’autres, de conneries…
En tout cas, je m’efforce de me débrouiller pour qu’elle reste la seule.

Naturellement, je ne serai jamais sûr d’y arriver.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par fredox:

Ouai les accidents sont toujours accidentels comme disait le poëte.

Un truc bien cool qui m’ait arrivé lors de mes tous débuts en escalade :
Je me lance pour mon premier, peut être deuxième, 5+ en tête.
Chaud comme une dinde.
Donc j’envoie les trois premier points sur une sorte de dalle toute molle, une sorte de rocher « à plat », bien gras (Protozoaire à la Source, pour ceux qui connaissent) et arrivé au quatrième, impossible de mousquetonner.
Comme j’était les pieds « au moins » un métre au dessus du spit, je vous raconte pas la terreur. Et impossible de redescendre bien sûr…
Alors, idée géniale, je rentre mon majeur le plus profondément possible dans l’anneau du scellement convoité, jusque là tout va bien, j’ai des mains, pas des battoirs.
Deuxième idée vraiment super géniale : je force le mousqueton de ma dégaine au dessus de mon doigt. Dans le même trou. Quel génie !
Les problèmes commencent.
Je ne peux bien sûr plus retirer mon doigt (normal), je ne peux non plus retirer le mousqueton (toujours normal mais un peu plus dramatique) et, pour couronner la cerise sur le gateau, je ne peux pas non plus me pendre sur la corde au risque de m’écraser l’articulation (franchement pas bon voir tragique).
Donc bref, je me suis « suçoté » le majeur pendant trois bonnes minutes (c’est long sur un mono !) sous les acclamations enthousiastes de mes compagnons de cordée hilares qui reconnaissaient définitivement en moi l’égal du « blond » avant d’enfin extraire mon doigt. Avec lequel je suis en train de vous parler d’ailleurs…

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Oui, moi, ma vie n’a tenu quà un fil un jour en montagne et pas un fil de fer, plutôt un fil de soie!!!
Un jour, je suis partie en montagne avec un copain et j’avais oublié mon eau.
Etant assez tête en l’air, je ne dis rien à mon ami pour éviter ses quolibets. Mais, le soleil tapait fort et ma soif se faisait de plus en plus forte.
Or mon compagnon qui portait tout le matos, dont la corde m’avait confié, deux bouteilles de Romanée Conti pour arroser notre repas du soir.
Plus, on montait, plus je songeais à ces deux bouteilles qui pouvaient solutionner ma soif inextinguible.
Je ralentis le pas, mon compagnon se trouvant loin devant, ne risquait plus de me voir.
Je débouchai la première bouteille et bu une longue gorgée. Ouf, ça allait déjà beauoup mieux, je repris la route et essaya en vain de rattraper mon retard.
10 minutes plus tard, ma soif revint, je m’arrêtai une nouvelle fois, bu quelques lampées et repartit.
Une heure après l’ouverture de la première bouteille, il ne me restait plus que deux bouteilles vides.
Et je cheminai en slalomant sur le petit sentier surplombant le précipice.
Et soudain, j’arrivai à la voiture, à force de faire des tours et des détours, je m’étais trompé de sens et j’étais revenu sur mes pas.
Et voilà, en quoi j’avais échappé à une mort certaine, avoir bu toute seule, les deux bouteilles de Romanée conti de mon compagnon de cordée, aurait été un motif de meurtre certain.
On ne le dit jamais assez, mais la montagne, c’est très dangereux!!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par david:

Hips! Hips!.. tu peux rejoindre HR et son homard pour d’autres aventures!

Posté en tant qu’invité par Teuf:

Ya 6 mois, une pluie de parpaings qui me passe soudainement à coté, qui fusent comme des missiles à 200kh, devant ma trombine, derrière moi, puis partout autour de moi, puis je coure à l’aveuglette pour échapper au déluge, sans dommages…

Vous avez déjà vu passer une pierre de 50kg passer à 3 cms de voter figure en faisant un sssssssssssssssssssss… ? J’ai encore le bruit caractéristique en tête…

Posté en tant qu’invité par Zap:

Il y a une quinzaine d’année quelque part en allemagne de l’est, peu apres la reunification, dans la region de Ehrfurt je crois. Nous faisons un petite voie de deux ou trois longueurs qui sort sur un bevelvedere avec une barriere en metal et il me semble un croix (bizarre pour l’ex-allemagne de l’est). Dès la deuxieme longueur, l’orage se rapproche. Depuis le relai je vois les éclairs qui se rapprochent de colline en colline. Derniere longueur, mon premier a fait relais à la barrière metallique et hurle tant qu’il peut. Avec le tonerre dans mon dos, j’ai bien compris le message. Quand j’arrive en haut, on prend pas le temps de mettre les baskets ou de lover la corde, on se barre en courant en chausson, et CRACK, l’éclair atteint le belvédère alors que nous sommes à peine à 50 m un peu en contre bas. C’était notre jour de chance, car nous arrivons secs à la voiture et au moment ou nous refermons la portiere, il se met à tomber des grelons de 1 cm.

Posté en tant qu’invité par martel:

Hier il a neigé sur la Corse …et sur toute l’Europe.Il y a 20 ans le WE de pentecôte , six
randonneurs Allemands ,surpris par la tempête de neige meurent de froid et d’épuisement en parcourant le GR20 en Corse.toute l’Europe était concernée.

Ma compagne et moi étions sur la HR Chamonix-Zermatt ,en raquettes…le gardien de la cab Chanrion nous avait prévenu"le mauvais temps est prévu pour ce soir"
en partant tôt par le Brenay et le Pigne d’Arolla nous pouvions être au Vignettes
pour midi…Hélas la tempête nous a rattrapé au sommet du Pigne vers 3800m.
c’était le début le début de l’enfer…le vent violent chargé de minuscules glaçons
nous étouffait littéralement,je voyais mourir ma copine, elle ne voulait plus bouger je devais la faire respirer dans ma doudoune pour éviter l’asphixie, la descente …visibilité zéro,ma compagne chute plusieurs fois Dieu merci je parviens a la retenir,et éviter la glissade fatale a deux .
elle se blesse à la cuisse avec son piolet,je lui fait un pansement de fortune.enfin après plus de3 h de galère la cab des Vignettes,le salut,et toujours la tempête qui allait durer 2 jours.la gardienne très sympa nous a demandé vous venez d’Arolla? non du Pigne…
elle ne nous a pas cru.

Posté en tant qu’invité par alpha omega:

debuts en montagne; une traversée des arètes du chauffé seul. Vers la fin, un pas plus « délicat » m’ouvre ses bras, et invite mon orgeuil à venir se mesurer au vide qu’il domine. N’ecoutant que mon courage (ou etait-ce mon orgueil?..) je tente ce pas et… pas ta tras…un majestueux vol vers ce chaleureux alpage d’ubine trois cents metres plus bas. Apres un ou deux rebonds sur des pentes herbeuses d’une vire superieure, et aprés avoir sollicité dans mon fort interieur le concours des forces divines et malefiques, je me surprends à me battre pour la vie. Je me cramponne, je me freine, et je réussis à saisir deux magnifiques « toufasses » chablaisiennes deux metres avant que le gouffre m’aspire definitivement.

Posté en tant qu’invité par fredox:

Comme quoi…Les touffes !!!

Posté en tant qu’invité par Flo73:

Un autre accident qui aurait pu me coûter la vie est celui de ma naissance.
En effet, depuis que j’ai vu le jour, ma vie est constamment menacé!!
Il suffirait que j’oublie de respirer et voilà que je me trouverai confronté à une mort certaine. Alors que, quand je n’existais pas, je ne courais aucun danger!!
Quand je n’étais rien, une pierre ne pouvait pas me tomber sur la tête, puisque je n’en avais pas. Maintenant, même si il n’y a rien dedans, elle court un grand danger!
Je ne pouvais pas chuter dans un précipice puisqu’il n’y avait pas de je!
Donc oui, je peux répondre affirmativement à ta question, j’ai déjà eu un accident, mais pas de montagne, qui non seulement, aurait pu me coûter la vie, mais surtout qui, inexorablement me la coûtera un jour ou l’autre.
J’espère que mon témoignage te sera utile.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par John D l’aventurier:

Je suis également intéressé, je bosse sur le sujet de la gestion du risque en montagne, et sur les comportements « déviants ».
Si tu pouvais me le poster, ça me ferait grand plaisir.