Croisé quelque fois également, tout comme son pote Christian Ravier, vu à Bielsa il y a quelques semaines.
Lui, c’est régulièrement à la SAE (j’ai même dû l’assurer si ça se trouve).
Croisé quelque fois également, tout comme son pote Christian Ravier, vu à Bielsa il y a quelques semaines.
Lui, c’est régulièrement à la SAE (j’ai même dû l’assurer si ça se trouve).
PS : Pyrénées Power!
Oui…
Je rappelle quand même des fois que certains soient enclins à tenter de le respecter l’objet initial du sujet.
Grosse légende ya marqué.
(aucun rapport avec le poids ceci dit)
C’est pas moikacomancé, m’sieu !
Moi non…
Espagnol ou pas ?
Français.
Contrat de sponsoring avec Boreal à l’époque.
La voie côte 8a.
D’après le nez, je penche pour Bérhault.
Il y avait des conférences de grands alpinistes là ou j’ai appris la montagne. Leurs films et leurs histoires me passionnaient et je n’en loupais aucune et je faisais dédicacer leurs livres.
Après, en montagne, je ne sais pas. Je suis myope et pas du tout physionomiste. Ah si! J’ai partagé de la grappa avec un mec connu dans un refuge. Je ne me souviens pas de son nom. Il partait faire un truc sympa dans le coin mais trop dur pour moi.
Et puis je ne dirais pas avec qui j’ai fumé un pétard gros comme ça après une journée de grimpe à Fontainebleau. C’était cool.
Ce sera une autre photo. Il faut que je la retrouve…
Sur le poster Boreal il s’agit d’ Alain Robert.
Hervé Degonon… est le voisin de mes parents. J’ai même fait une course avec lui (en tant que client).
Très sympa.
Et une autre course avec Pierre Tardivel (toujours en tant que client aussi). Très sympa également.
J’ai grimpé une fois avec Marco Troussier (pas en tant que client )
Bon, mais j’ai pas vraiment d’anecdotes, en fait.
Il avait beaucoup plus de cheveux que maintenant…
Légendes sur camptocamp. entre autres :
En effet ça a dérivé sur « tous les mecs dont on a vaguement entendu parler une fois » mais bon quelle importance ?
A part ça, en lisant je me souviens d’autres rencontres et je souris (éventuellement jaune) en songeant à la différence de perception qu’il peut y avoir entre leur image médiatique et ce que sont réellement les gens (et parmi ceux cités tout au long de ce fil il y en a hum …), mais là c’est du hors-sujet de chez hors-sujet. Par contre puisque tu sembles friand de précisions sur ces rencontres je vais te raconter la mienne avec Patrick Bérhault, occasion pour moi de lui rendre hommage.
Au début des années 90 je participais à l’encadrement de rassemblements (nationaux) d’alpinistes organisés par le CAF. On était deux « encadrants » (c’est un brin pompeux à mon goût) plus un guide. Cette année là la deuxième semaine le guide en question était Patrick que je ne connaissais pas encore si ce n’est de réputation bien sûr. Immédiatement entre nous deux ça a super bien collé. J’ai été enthousiasmé par sa convivialité, sa franchise et sa simplicité tout au long de cette semaine. Coïncidence étrange, nous nous sommes découverts des points communs dans notre vie personnelle et familiale, ça a dû jouer.
Je me souviens en particulier de ce jour où partis faire ensemble du bloc au col des Montets, il a quand même réussi à me faire croire que j’allais réussir un passage où il coinçait !! faut le faire vu notre écart de niveau ! le truc c’est qu’il était plutôt petit aussi quand je le vois arriver à un cm de la prise clé du passage en question je me dis que moi avec ma taille supérieure à la sienne et mon allonge ça allait le faire. Sauf que quand moi je fais un blocage avec le poignet à l’épaule lui son poignet il le descend jusqu’à sa taille! Inutile de vous dire que même avec ses encouragements enthousiastes je ne suis pas allé plus haut que lui. Cette même semaine nous sommes partis à la Noire de Peuterey, lui avec une participante moi avec un autre, en cordées parallèles. Au sommet il nous dit « on est cons on aurait dû prendre le matériel pour continuer sur l’intégrale » Moi j’étais déjà bien content d’être sorti rapidement de la voie ça suffisait à mon bonheur. A la descente (ceux qui connaissent reconnaîtront que c’est assez flou comme cheminement) voilà-t-y pas qu’il me demande mon avis ? ben oui, le grand Bérhault, un gars humble. Magique. Nous étions à 100 m du pied de la descente quand on voit le gars du refuge monter vers nous. et il crie « Minestrone ? » Patrick lui lance « Minestrone, si, si ! » En arrivant au refuge la soupe chaude et délicieuse nous attend. Soirée de bonheur tous les quatre plus le gardien, seuls au monde, avec des éclats de rires jusqu’au bout de la nuit. Et puis Patrick me dit « il y a un truc à faire: partir par l’arête du mont-rouge de Peuterey, puis la noire, la blanche, pourquoi pas le frêney et continuer jusqu’au Mont blanc, ça n’a jamais été fait » Deux mois plus tard en ouvrant la montagne et alpinisme je lis un article: hop, Patrick l’a fait !
Deux ans plus tard je retourne au centre alpin du Tour et dans la salle à manger je le vois. Et là incroyable en me reconnaissant un grand sourire sur son visage et on s’est remis à papoter comme si on était deux amis qui ne s’étaient pas vus depuis dix ans. J’en garde un souvenir ému. Inutile de vous dire que lorsque j’ai appris son décès ça a fait comme un grand vide
JC Lafaille quelque part dans le Khumbu au dessus de Namche en 96 je crois…Super accessible, super gentil et super…petit.
Sinon Edlinger à Isatis qui s’échauffe dans le circuit rouge…
Janvier 2020, je suis à l’ICE avec une copine, à Cervières et je grimpe avec mes Anaconda préférés. Les guides me proposent d’essayer avec des vrais pioches de cascade : en fait je galère encore en plus . Arrivée en bas, je demande à qui les rendre. « C’est à Paul » que l’on me dit. Moi:« Paul qui ? » « Paul Bonhomme, là-bas ». J’étais impressionnée d’avoir grimpé avec les piolets d’une personne que je n’avais vu que dans les magazines !
Et si on parle des légendes locales de nos Pyrénées, j’ai pris le p’tit dej à côté de C. Ravier au refuge de Pombie. On partait pour la SO, un peu stressés. Lui: « Vous avez fait quoi hier ? » Nous: « Flammes de Pierre » Lui: « Si vous avez trouvé la roue de vélo hier, ça va aller aujourd’hui ». C’était le cas. Mais on quand même passé la nuit dans la SO.
P’tit glaçon m’a aussi fait rencontrer S. Casteran, au chalet du Tour à Cham.
Au club montagne de mon boulot, une journée initiation glace est organisée, tout simplement à Bielsa. J’avais déjà pratiqué, ça me branchait moyen au départ mais c’était R. Thivel qui encadrait : c’était une occasion de le rencontrer et d’apprendre encore avec un pro à moindre cout. J’ai découvert que l’on pouvait poser les piolets et grimper avec les mains dans les choux-fleurs !
Et sinon, j’ai covoituré avec un allemand qui a battu tous les records d’altitude de ce fil … il est astronaute
Je radote, mais puisque j’en causais sur un autre fil que celui-ci, je mentionne (« for the record ») avoir pu à la fin des annés 1960 observer René Desmaison faire le gruyère .
Patrick Bérhault le 04/07/1990 au stage d’application du stage de guide
Alors qu’il était déjà entendu qu’à l’issue de la formation, Patrick Bérhault intégrerait le staff de l’ENSA directement comme professeur guide, Georges Payot n’en ratait pas une pour lui rappeler qu’il était stagiaire et lui professeur. Et Bérhault qui répondait avec le sourire « mais oui Monsieur le professeur ».
Ce jour-là, au sortir des voies du Triangle du Tacul, Georges Payot enlève ses crampons, jette aux stagiaires une phrase du style « faites comme je dis, pas comme je fais » et descend la face Nord du Tacul en piolet-ramasse. Evidemment, le stage est descendu consciencieusement en crampons pour subir l’engueulade en bas « vous en mettez un temps ! »