Posté en tant qu’invité par Ooscar:
D’ailleurs, il ne dit pas que cela ne sert à rien, et même le contraire. Il dit :« Ils restent indispensables ».
Pour le « réveil de la profession », j’ai l’impression que c’est un marronnier. A chaque hiver où les statistiques de professionnels piégés dans des avalanches, ou simplement l’accumulation momentanée de professionnels se faisant prendre, on nous ressort qu’il y a un réveil de la profession.
Que je trouve bien tardif par rapport à la Suisse.
J’ai été également surpris que le programme des journées de sensibilisation de l’ANEMA n’abordent même pas les méthodes de réduction du risque. Même éventuellement pour en dire du mal si elles ne leur paraissent pas adaptée. C’est tout simplement occulté, au cours d’une journée dense sur le sujet.
Enfin, je n’ai pas trouvé d’éléments vraiment concret dans cet article. Parce qu’au final, le choix se résumera toujours à « y aller ou pas ». Dire :"Il y a une croyance selon laquelle on peut prévoir les avalanches. C’est faux ! On peut simplement prévoir les conditions qui les favorisent. Il y a une grande différence. " n’aide pas vraiment à prendre la décision d’y aller ou non.
Ce qui est bien, c’est un renforcement de la formation, des professionnels et des amateurs également, même si l’article ne le mentionne pas.
Enfin, je ne partage pas l’analyse qui affirme que les personnes équipées du tryptique « pelle sonde ARVA » ont un comportement plus a risque que celle qui ne les possèdent pas. Je pense qu’elle n’est pas basée sur une étude sociologique réelle, mais simplement sur des avis personnels. Mais peut être que je me trompe ?
Les skieurs hors piste qui se lancent dans les pentes raides par risque 4 pour être les premiers à faire leur trace dans une neige de rêve, sans ARVA, sont ils plus raisonnables que le skieur de rando moyen équipé du tryptique ?
La comparaison avec l’ABS ne me parait pas pertinente, car les gens croient que l’ABS diminue les distances de freinage. Cette croyance les induit en erreur. Mais personne ne croie qu’un ARVA protège d’une avalanche.
Pour ce qui est des airbags à avalanche, là par contre j’imagine qu’ils induisent certains à se lancer dans des pentes qu’ils jugent avalancheuses, en se disant qu’avec cet équipement, l’avalanche n’est plus un réel problème car ils ont le moyen technique de rester en surface, donc de s’en tirer sans grand dommage. Idem pour le dispositif censé permettre de respirer sous la neige.